• 2014 : un Français sur cinq a du mal à se chauffer et s'éclairer

    Un Français sur cinq éprouve des difficultés pour payer ses factures de gaz ou d'électricité, une proportion bien plus élevée que celle retenue jusqu'à présent, a prévenu vendredi l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), qui plaide pour des mesures d'aides aux plus modestes.

    Sont actuellement considérés en précarité énergétique les quatre millions de foyers, soit environ huit millions de personnes, consacrant plus de 10% de leurs revenus à leurs dépenses en énergie au sein de leur logement.  

    Mais cette définition, résumée par la notion de taux d'effort énergétique, est jugée trop approximative par l'ONPE.  

    "Elle fera regarder comme précaires des habitants qui ne se soucient pas vraiment de leur facture et négligera d'autres dont l'effort n'est réduit qu'au prix d'une auto-restriction qui menace leur bien-être", relève son président, Jérôme Vignon, cité dans le rapport. 

    L'ONPE propose dès lors de combiner plusieurs indicateurs, comme le taux d'effort, le niveau de revenus en fonction notamment de la composition du ménage, les comportements (moins se chauffer pour faire des économies, par exemple) et le ressenti du froid (en raison notamment d'une installation de chauffage insuffisante ou d'une mauvaise isolation). 

    Sur cette base, "l'ensemble des populations en situation de précarité énergétique dans leur logement serait de l'ordre de 5,1 millions de ménages (et 11,5 millions d'individus), soit environ 20% de la population totale", souligne-t-il.  

    "La précarité énergétique ne touche pas que les milieux urbains ou les logements sociaux, mais aussi beaucoup de ménages, voire de personnes seules, vivant dans de grandes maisons en milieu rural, parfois mal isolées", fait remarquer Bruno Léchevin, le président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)

    Face à cette situation, l'observatoire réclame l'instauration d'un chèque énergie élargi à toutes les énergies, quel que soit le type de chauffage, alors que les tarifs sociaux sont aujourd'hui limités à l'électricité et au gaz.

    Ce nouveau dispositif et son financement sont actuellement en discussion dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique, en examen à l'Assemblée nationale.

    "L'urgence, c'est d'aider à présent les plus démunis à payer leur factures car l'impayé fait peser le risque de la coupure", a prévenu Bruno Léchevin, le président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), évoquant "un outil de solidarité nationale".

    Penser pouvoir réussir la transition énergétique et écologique sans traiter la question sociale, ce serait prendre un risque d'échec majeur", ajoute-t-il.

    L'ONPE estime aussi indispensable de continuer à soutenir la rénovation énergétique des logements des ménages modestes.

    "Pour les ménages aux ressources modestes, le principe de la subvention publique est incontournable, leur capacité contributive étant très limitée voire inexistante", souligne-t-il.

    Le Médiateur pointe un moyen supplémentaire de réduire la consommation d'énergie: le déploiement des compteurs électriques ou de gaz permettant de suivre sa consommation en temps réel, à condition qu'ils soient "équipés d'un afficheur en euros". 

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 3 Octobre 2014 à 14:57

    Encore des études qui ne servent à rien....sauf si on nous prépare encore une petite taxe , histoire de pénaliser encore un peu ceux qui ont passé leur vie au travail ....Il faut se débarrasser de ces inutiles et vite !

    Nos vacances de septembre du coté de Perpignan sont finies et il faut remettre de l'ordre au jardin.....18 jours sans entretien et il y a du travail !!

    Bonne fin de journée

    Amicalement

    Robert

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