• De l' indignation, je suis passée à l' écoeurement !

    Dans mon article :

    http://oasisdepaix.eklablog.com/lapidee-pour-un-mariage-d-amour-a108098340

    je vous ai parlé de Farzana Parveen, une jeune Pakistanaise de 25 ans enceinte de 3 mois, lapidée pour un mariage d' amour ...

    Mais, Mohammad Iqbal a fait des révélations bien plus choquantes et macabres à L' AFP.

    Il a  avoué avoir assassiné sa première épouse, Ayesha Bibi, pour pouvoir épouser Farzana Parveen. Il a ainsi affirmé dans un entretien téléphonique accordé à l'agence de presse : "J'étais amoureux de Farzana et c'est à cause de cet amour que j'ai tué ma première femme... par strangulation." 

    Des faits confirmés par les forces de l'ordre qui ont précisé avoir arrêté cet homme en 2009 pour meurtre. "Arrêté puis relâché par la police après avoir trouvé un compromis avec la famille de sa première femme" selon un responsable de la police locale chargé de l'enquête sur le meurtre de Farzana Parveen, l'homme a échappé à la prison après avoir versé "le prix du sang", un dédommagement financier donné à la famille de la victime. Une somme qui a également conduit le fils du couple, qui avait à l'époque porté plainte contre son père pour ce meurtre, à pardonner à Mohammad Iqbal.

    Libéré de toute sanction judiciaire pour le meurtre de sa première femme, Mohammad Iqbal a finalement convaincu Farzal Parveen de l'épouser. Une union, acceptée dans un premier temps par la famille de la jeune femme, qui a finalement exigé le versement d'une dot plus généreuse, ce qu'a refusé le futur marié. S'opposant finalement à cette union, la famille de Farzana affirme s'être sentie "déshonorée" après le mariage et a donc décidé de se faire justice. Une pratique répandue au Pakistan où les crimes d'honneur ont coûté la vie en 2013 à plus de 1000 femmes ou adolescentes.


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  • On a l' impression qu' elle regarde les clefs sur le meuble ...

    Mais qui est-elle ?

    Elle a bien changé mais il faut dire qu' elle avait 20 ans à l' époque de la photo ...


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  • Quoi de plus indiqué que de terminer une semaine aussi sombre par une visite au maître du noir ? Car en la matière, le chef de l'Etat est passé par toutes les nuances depuis six jours :

    - de la victoire du FN, aux européennes, dimanche dernier,

    - aux mauvais chiffres du chômage  mercredi – repoussant aux calendes grecques la promesse présidentielle d'inversion de la courbe –,

    - en passant par un rapport alarmant de la Cour des Comptes sur les recettes fiscales et sur la capacité de la France à tenir son budget.

    François Hollande lors de l'inauguration du musée Soulages à Rodez.

    Mais pas question pour François Hollande, accompagné de la ministre de la culture, Aurélie Filippetti, et de Michel Rocard, de se laisser gâcher la visite. A peine a-t-il fait allusion à ce désamour que, s'adressant au peintre qu'il a fallu convaincre d' accepter la construction d'un musée en son honneur, il s'est lancé dans une digression : « Convaincre, ce n'est jamais facile. Mais convaincre Pierre Soulages… une fois qu'on a emporté l'adhésion de Pierre Soulages, le plus dur est fait, je parle pour tous les Français. Alors on va copmmencer par vous. »

    - La séquence s'est achevée sur un sondage OpinionWay pour Le Figaro,dans lequel seuls 3 % des Français choisiraient le chef de l'Etat comme candidat si une primaire se tenait à gauche pour la présidentielle de 2017.

    Mais il sera dit que cette semaine, rien ne se déroule sans accroc pour François Hollande. Alors que le président de la République découvrait les beautés du musée, un comité d'accueil de quelque 200 manifestants, composé selon des témoins d'intermittents, de précaires, d'agriculteurs et de métallurgistes, a tenté de pénétrer dans les locaux, refoulés par les CRS à coups de gaz lacrymogènes.

    Par ailleurs, le conseiller agriculture de François Hollande, Philippe Vinçon, qui devait rencontrer des syndicalistes a été retenu pendant quelques heures par des membres de la confédération paysanne, dans une salle de la préfecture fermée à clé.

    Une opération de communication qui visait à réclamer la libération sans condition (qui devait intervenir de toute façon dans la journée) de cinq des leurs, interpellés mercredi dans la Somme pour des dégradations sur le chantier de la ferme géante dite des « Mille vaches ». « Tant qu'ils ne sont pas libérés on restera ici avec les représentants de M. Hollande », a expliqué l'un des manifestants aux journalistes. Il a finalement été libéré vers 14 heures, « au terme d'une conversation calme, sans violence, ni verbale, ni physique», selon l'Elysée.


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  • Le Festival International de Chant Choral de Nancy est né en 1979. Cette année-là, trois chorales nancéiennes fêtent leur anniversaire et décident, pour cette occasion, d'inviter six formations venant de pays voisins.

    C'est le début d'une grande aventure.

    Celle-ci est marquée, au cours de son existence, par de nombreux points forts qui affirment la renommée du Festival « NANCY, voix du monde ».

    1979 - 7 pays européens, représentés par 9 chœurs, font vibrer le public lorrain.

    1981 - Première participation d'un choeur de l'Europe de l'Est.

    1983 - Ouverture sur le Canada et les Etats-Unis.

    1985 - Arrivée de l'URSS qui chante avec les Etats-Unis.

    1987 - L'Amérique Latine intègre le Festival.

    1989 - 10ème anniversaire

    L'ouverture est complète, la France d'Outre-mer et le continent asiatique apportent leur culture à Nancy.

    1991 - Des chœurs du bout du monde, de la pointe extrême de l'Amérique latine au cœur de la Russie.

    1993 - La soirée finale du Festival inaugure l'espace extérieur du nouveau "Zénith" et y accueille près de 13 000 spectateurs.

    1995 - Record d'affluence : 40 000 spectateurs sur quatre jours dont 15 000 pour la soirée finale. Un public toujours plus nombreux qui apprécie la présence de nouveaux pays, l'Inde, l'Égypte, le Congo.

    1997 - Xème Festival : Ouvert par la cantatrice Julia MIGENES et le ténor Christian PAPIS accompagnés pour la première fois par le Grand Chœur du Festival. Ils interprètent CARMEN de Bizet.

    1999 - Le Festival participe à l'année "École de Nancy " en organisant les "Saisons du Festival". Trois concerts sont organisés pour célébrer l'Art Nouveau. Barcelone (Montserrat), Bruxelles (Jehan le Bel), Budapest (Monteverdi) en sont les invités.

    2000 - Pour ce Xlème Festival, Festival de l'An 2000, un récital unique dans l'Est de la France est organisé : Barbara HENDRICKS, à la notoriété universelle dans la musique, chante au Zénith un concert de pré ouverture.

    En ouverture, une œuvre de Gershwin, « Porgy and Bess », avec l'Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy dirigé par John Neal AXELROD, le Grand Chœur du Festival, les solistes David Lee BREWER, J. von DUISBURG, W. FERNANDEZ, est donnée au Zénith de Nancy devant près de 6 000 personnes.

    2002 - Xllème festival :  Ouverture salle Poirel, avec le New Collège d'Oxford, et au Zénith avec « La Vie Parisienne » mis en scène par Gilles RAMADE, avec le Grand Choeur du Festival.

    L'ensemble des concerts est suivi par un public nombreux, connaisseur et enthousiaste.

    2005 - XIllème festival - L'année des Lumières à Nancy.

    Ouverture qui soulève d'enthousiasme le public du Zénith avec les Petits Chanteurs de St Marc, révélation du cinéma français et le Gospel Dream.

    Notre soirée finale, qui inaugure la Place Stanislas rénovée, regroupe plus de 8 000 spectateurs conquis par les chœurs étrangers et la production de « Hercule » par le Grand Chœur du Festival sous la direction de Mérion POWELL.

    2007 - XIVème Festival : En ouverture, l'orchestre de la Garde Républicaine et la chanteuse canadienne Fabienne THIBEAUT accompagnée par les 300 choristes du Grand Chœur du Festival ont rassemblé 5 000 personnes au Zénith.

    15 chœurs étrangers dont l'Arabie Saoudite ont permis pendant 4 jours à plus de 40 000 spectateurs de découvrir une belle mosaïque du chant choral à travers le monde.

    Le Final, Place Stanislas, avec l'ensemble des chœurs, a attiré plus de 8 000 spectateurs.

    2009 - XVème Festival - L’année du 30ème anniversaire.

    A cette occasion, une création européenne est proposée, en ouverture, à un public friand de nouveauté, la Symphonie chorale n° 6 de Carl VINE, compositeur australien mondialement connu. Cette œuvre est interprétée par 250 choristes et par l’orchestre symphonique et lyrique de Nancy.

    Catherine LARA et ses musiciens ont également animé cette soirée de belle manière.

    Parmi les 18 chœurs étrangers présents, tous d’excellente qualité, un nouveau pays est venu nous charmer : le Kazakhstan.

    Un final extraordinaire, Place Stanislas, devant plus de 10 000 personnes.

    2012 - XVIème Festival - « Le Festival fait son cinéma »

    Le Festival a décidé de chanter les musiques de films avec l'aide de l'Ensemble vocal anglais VOCES 8. Pour la première fois, cinq collèges du département ont été invités à participer à la grande Soirée d'Ouverture. Michel FUGAIN a assuré la deuxième partie en s'ouvrant sur la fête.

    11 chœurs ce sont présentés, dont le Maroc, nouveau venu et qui porte à 260 le nombre de pays ayant déjà participé.

    La Place Stanislas a encore résonné sous les applaudissements des 10 000 spectateurs qui ont repris, ensemble avec ferveur, « Chanter », l'hymne du Festival. 

     Nancy Voix du Monde 2014 Festival de Chant Choral


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  • Non ! Elle n' a pas fait la une des journaux télévisés qui n' en n' ont même pas parlé ...

    Et pourtant ...

    Farzana Parveen, une jeune Pakistanaise de 25 ans enceinte de 3 mois, a été battue à mort, mardi 27 mai, à coups de briques par une trentaine de membres de sa famille à l'entrée du tribunal de Lahore, mégalopole de plus de 10 millions d'habitants de l'est du pays. La jeune femme a été lapidée alors qu'elle se rendait au tribunal pour témoigner contre sa famille, qui avait accusé son mari de l' avoir « kidnappée ». En réalité Farzana Parveen  avait choisi d' épouser Iqbal, un mariage célébré contre la volonté de sa famille !

    « Nous sommes la cible de menaces depuis que nous sommes mariés », a déclaré mercredi à l'AFP Iqbal, joint par téléphone, depuis son village de Jaranwala où ont eu lieu les funérailles de la jeune femme. Lors d'une précédente audience dans cette affaire, le 12 mai dernier, le couple avait affirmé avoir réchappé à une première attaque, a-t-il précisé. « Mais mardi, alors que nous nous rendions au tribunal, une trentaine de personnes nous ont attaqués, dont le père de Farzana, ses frères et ses cousins », a déploré l'homme âgé de 45 ans.

    Au Pakistan, près de 1 000 femmes ou adolescentes ont été tuées l'an dernier pour avoir « déshonoré » leur famille, selon la Commission nationale des droits de l'homme, qui dénonce « l'impunité » dont jouissent les auteurs de ces meurtres peu rapportés dans la presse locale. « Les gens ont peur de parler car ils ont peur d'être accusés de blasphème ou de propos contraires à l' Islam», a constaté la militante féministe Samina Rehman. « Son seul crime a été de se marier par choix, un droit reconnu par la loi pour tous les citoyens adultes mais que l'Etat ne parvient pas à protéger des abus et des violences », a réagi mercredi la Commission des droits de l'homme du Pakistan.

     

    Lapidée pour un mariage d'amour ...

     

    Des militants des droits de l'homme et féministes s'étaient réunis mercredi pour protester contre l'indifférence quasi généralisée que suscitait cette affaire dans un pays où la loi interdit pourtant la tradition coriace des mariages forcés et les « crimes d'honneur ». « La police régulière du tribunal était mystérieusement absente des lieux du crime, elle a été incapable de prendre des mesures préventives, de protéger [la victime] et ce malgré les précédents dans les cas de meurtres pour déshonneur, a estimé Tahira Abdullah, une militante des droits de la femme. Nous glissons irrémédiablement vers l'extrémisme et des interprétations non islamiques d'un islam “talibanisé” »

     Au Pakistan, des lois entrées en vigueur au début des années 2000 interdisent les mariages forcés et pénalisent les crimes d'honneur, mais se heurtent à des coutumes ancestrales ou à une interprétation étriquée de l'islam. Plusieurs ignorent ainsi que dans la religion musulmane « une femme a le droit de choisir son mari », souligne sur son blog la militante féministe pakistanaise Bina Shah. 


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