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  • Eliminée prématurément du Mondial brésilien,  les champions du monde en titre ont en plus dû subir un vol compliqué entre Curitiba (Brésil) et Madrid. Premier incident que rapporte le quotidien espagnol El Mundo : l'avion a manqué de carburant en vol et les joueurs ont dû faire escale à Las Palmas (Canaries).

    Deuxième pépin dans les airs: vingt minutes avant l'atterrissage, l'Airbus A330 des joueurs a été frappé par la foudre, rapporte le journal sportif Marca. De quoi offrir une belle frayeur aux hommes de Vicente Del Bosque avant d'affronter les supporteurs et les journalistes qui les attendaient sur le tarmac...

    Mais à l'aéroport Adolfo Suárez-Barajas, les joueurs ont préféré sortir par la petite porte et éviter médias et fans, doublement déçus.


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  •              Traité transatlantique : moins on en parle, mieux ils se portent

    Le traité transatlantique aurait du passer comme une lettre à la poste, rapidement expédiée. François Hollande lui-même voulait « aller vite » pour éviter aux citoyens de trop s'y intéresser !

    En effet, lors d’une conférence de presse à Washington, le 11 février 2014, le Président de la République a déclaré : « Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations ».

    C'est tout le problème de la démocratie, qui n’est pas chose facile à contrôler. Si l’on en dit trop au peuple, il peut se rebiffer. Il peut réaliser ce qui se trame dans les coulisses, se poser des questions, voire réfléchir (ça lui arrive) et agir.

    Les élites ont vécu ce genre de traumatisme en 2005 avec le référendum sur le Traité constitutionnel européen (TCE), alors soutenu d’un même élan par le PS et l’UMP. Déjà, à l’époque, on expliquait que c’était un texte formidable, mais trop technique et donc incompréhensible pour le commun des mortels. Il fallait donc faire de la « pédagogie », comme dirait Fleur Pellerin, et rien de plus.

    Les choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme prévu. La transparence a été obtenue à la pointe du stylo. L’info a fini par circuler grâce aux canaux échappant à la censure de l’oligarchie médiatique. Résultat : le non l’a emporté. En vertu de quoi le PS et l'UMP ont fait passer par la fenêtre de la honte le TCE, rebaptisé « Traité de Lisbonne », sorti par la grande porte de la souveraineté populaire.

    Traité transatlantique : moins on en parle, mieux ils se portent

    En haut lieu, tout le monde a médité la leçon, à commencer par François Hollande, qui avait fait la « une » de Paris Match en compagnie de Nicolas Sarkozy  pour vanter les charmes du oui, en 2005. D’où sa volonté d’aller vite et surtout de passer par-dessus la tête des citoyens — quitte, ensuite, à leur expliquer qu’il aurait dû faire preuve de « pédagogie », bref mieux leur expliquer ce qu’ils ne peuvent comprendre puisqu’ils ne sortent pas tous de la promotion Voltaire de l’ENA.   

    Les dangers du Grand Marché Transatlantique USA-Europe, malgré la semi-clandestinité des négociations, commencent à apparaître au grand jour, et l’Assemblée nationale, le jeudi 22 mai, sans s’opposer à la négociation, a réclamé plus de transparence. On a évoqué le commerce, l’industrie, l’agriculture, et les méthodes judiciaires que les États-Unis prévoient d’imposer aux gouvernements européens pour obtenir qu’ils reculent sur leurs réglementations sociales et environnementales. On l’a moins dit mais non seulement le secteur de la protection sociale pourrait être impacté, mais aussi tout le secteur social non lucratif.

     Ce Grand Marché Transatlantique (GMT), appelé aussi TAFTA, TTIP ou PTCI, est un grand projet du monde dit libéral, depuis la chute du mur de Berlin. Plus concrètement, les négociations ont débuté en juillet 2013 (ironie de l’histoire : c’était au moment où l’Europe apprenait que les USA, avec la NSA, avait espionné l’Europe, les Etats et les citoyens). Depuis, elles ont connu plusieurs « rounds » : le cinquième a repris le 19 mai à Arlington (Washington). Une instance restreinte de l’Union européenne a approuvé un mandat de négociation le 14 juin 2013 (y siégeait Nicole Bricq, alors ministre française du commerce extérieur). Ce mandat est écrit en anglais et sa diffusion est interdite, sous prétexte de ne pas révéler d’emblée au partenaire américain la teneur de ce qui pourrait lui être accordé (plus prosaïquement, il s’agit de dissimuler aux populations un projet particulièrement dangereux). En réalité, il circule copieusement sur le Net. Des experts l’ont commenté, dont Danièle Faveri, juriste, qui a publié Europe/Etats-Unis, les enjeux de l’accord de libre-échange, les coulisses du TAFTA.

    Moins connu :

    Il faut savoir que le traité transatlantique menace aussi le peuple américain !

    La population nord-américaine a également du mouron à se faire. Dans le grand dossier sur le Grand Marché Transatlantique (GMT) qui paraît ce mois-ci dans le Monde Diplomatique, un article fait le point sur les dix principales menaces qui planent sur le peuple américain.
     
    Si la perspective de trouver des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans les assiettes est une crainte légitime des opposants au traité en Europe, il faut savoir que le danger est partagé avec les Américains. En effet, aux Etats-Unis, près de la moitié des Etats imposent l’étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM. Mais les compagnies agro-industrielles du type Monsanto font pression pour que ces avertissements passent à la trappe à l’issue des négociations.

    Ce n’est pas tout. On apprend que les entreprises pharmaceutiques européennes souhaitent que l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux renonce à ses contrôles indépendants préalables à la vente de médicaments sur le territoire des Etats-Unis. Et le lobby américain Pharmaceutical Research and Manufacturers of America (PHRMA) fait pression pour que le traité limite la capacité des gouvernements américains et européens à négocier la baisse du coût des soins pour les programmes publics de santé...
     
    Mais le point le plus spectaculaire et le plus inattendu évoqué dans l'article du Monde diplo est la volonté des négociateurs européens de démanteler les réformes de Barack Obama pour encadrer le secteur financier, en s’attaquant notamment à « la règle Volcker, qui limite la capacité des banques commerciales à développer des activités spéculatives » ou bien encore à « la régulation publique des assurances »

    Ironiquement, c’est le merveilleux monde de la banque qui pourrait sonner le glas du GMT. Du moins, c'est ce que prétend aujourd'hui l'exécutif français ! La BNP pourrait être condamnée par le gouvernement américain à verser une amende de plus de 7 milliards d’euros pour avoir développé des activités avec des pays sous embargo (Cuba, l’Iran…). Une sanction qui n’est pas du goût de Laurent Fabius et François Hollande. Le président a annoncé qu’il mettrait le traité transatlantique dans la balance lors de sa rencontre avec Barack Obama qui a eu lieu lors de la commémoration du Débarquement en Normandie. Le même président qui avait expliqué, par le passé, qu'il fallait « aller vite » dans les négociations car « sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations »... 

     

    Traité transatlantique : moins on en parle, mieux ils se portent

     


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  • Pour celui qui veut se présenter comme l'homme providentiel de la droite, voilà un symbole qui tombe à pic ! Nicolas Sarkozy recevra, ce mercredi 25 juin, le prix de l'Appel du 18 juin, décerné par le mouvement gaulliste " Union des Jeunes pour le Progrès " ( UJP ) ...


    Nicolas Sarkosy au mémorial Charles de Gaulle en novembre 2011

    Le prix de l’Appel du 18 juin  récompense chaque année une personnalité politique proche de la sensibilité de l’Union des Jeunes pour le Progrès, une association de jeunes gaullistes.

    Cette récompense lui sera décernée à l'Assemblée nationale par le président de l'UJP, Rudolph Granier, fervent soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet lors de sa campagne municipale à Paris. Jusqu'ici, ce titre honorifique avait plutôt été réservé à des chiraquiens pur jus, désignés comme les héritiers historiques du gaullisme. En 2013, François Baroin l'avait reçu, précédé par l'ancien ministre Hervé Gaymard et Nathalie Kosciusko-Morizet.

    Quoi qu'il en soit, l'occasion est belle pour Nicolas Sarkozy d'adresser une nouvelle "carte postale" aux Français à l'occasion du discours qu'il délivrera dans le temple de la représentation nationale. Lui qui n'exclut pas de briguer la présidence de l' UMP à l'automne prochain tout en se plaçant au dessus de la mêlée des partis politiques devrait multiplier les allusions historiques au président-fondateur de la Ve République.

    "Il y a des limites à ne pas franchir dans l'imposture"

    Mais ce prix ne fait pas plaisir à tout le monde, tout particulièrement chez ceux qui se revendiquent comme les seuls héritiers légitimes du général. Dans un communiqué rageur, le député et président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan dénonce une "imposture" de l'ancien chef de l'Etat.

    "Cette distinction est à la fois une plaisanterie et une provocation tant son quinquennat tourna le dos aux valeurs du général de Gaulle", dénonce l'ancien candidat à la présidentielle.

    "Alors que le gaullisme incarne avant toute chose le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, Nicolas Sarkozy a bafoué" le non des Français au référendum sur la Constitution européenne, argumente le député de l'Essonne. "Alors que le gaullisme est la défense acharnée de l'indépendance de la France, Nicolas Sarkozy a réintégré notre pays dans le commandement de l'OTAN", poursuit-il.

    "Alors que le gaullisme est la primauté de l'intérêt général sur les intérêts particuliers, notamment celui des puissances financières, Nicolas Sarkozy n'a pas hésité le 18 juin dernier, à donner à Monaco une conférence privée monnayée à prix d'or auprès du groupe d'audit Deloitte", tacle encore Nicolas Dupont-Aignan.

    A ceux qui critiquent le choix de l'UJP d'honorer Nicolas Sarkozy, Rudolph Granier a sa réponse toute prête: "Quand Nicolas Sarkozy réamorce le dialogue franco-allemand, quand il dialogue avec la Chine et la Russie, il est gaulliste. Le gaullisme ce sont des valeurs mais c'est aussi un pragmatisme. "Ceux qui sont mécontents que Nicolas Sarkozy obtienne ce prix ont une image sectaire du gaullisme", déclarait-il à France3.


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  • C' est avec ce superbe tableau de mon amie Mireille Payen, appelé

    " Modern Poppys Red Gold "

    que je vais vous souhaiter une très bonne journée ...

    Gros bisous.

    Annick

    Ps : pour admirer d' autres créations de Mireille, vous devez aller sur

    https://www.facebook.com/mireille.payen

    ou

    http://mpayen.artblog.fr/


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