• Les volets seront fermés tôt ce soir car le froid tombe ...

    Les prévisions ne sont guère encourageantes :

    un ressenti de - 11 ° cette nuit !

    Gros bisous.

    Annick


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  • Après 13 ans de présence militaire en Afghanistan, l'Otan retire ses troupes alors que le bilan de leurs actions reste mitigé. Les forces locales vont désormais prendre le relais.
     
    La force de combat de l'Alliance atlantique (Isaf) a baissé son drapeau, ce dimanche, marquant retrait définitif du pays où l' insurrection des talibans ne faiblit pas  malgré plus d'une décennie de présence militaire. Aucune information sur la cérémonie n'avait filtré pour des raisons de sécurité.

    "Aujourd'hui marque la fin d'une époque et le début d'une nouvelle", a déclaré le commandant de l'ISAF, le général américain John F. Campbell, lors d'une cérémonie marquant le retrait définitif des forces de l'alliance dirigée par les Etats-Unis et la prise en charge de la sécurité par les forces de sécurité nationales afghanes.

    "Nous nous souvenons et nous honorons les héros de la Coalition et afghans que nous avons perdus ainsi que les êtres chers qu'ils ont laissés derrière (...) Leurs sacrifices nous poussent à persévérer. Ils nous poussent à bien finir cette noble mission. Ils nous poussent à triompher", a souligné le général.

    Pour sa part, le conseiller présidentiel pour la sécurité nationale afghane Mohammad Hanif Atmar a dressé un bilan positif de l'action militaire de l'OTAN en Afghanistan.

    "Nous n'oublierons jamais vos fils et filles qui sont morts sur notre sol. Ils sont également nos fils et nos filles", a indiqué M. Atmar, avant d'ajouter que "nous sommes pleinement engagés à travailler avec vous pour répondre à nos besoins de sécurité communs"

    Le 1er janvier, la mission "Soutien résolu" pour l'aide et la formation de l'armée afghane, prendra le relais, avec 12 500 hommes, de la mission de combat de l'Isaf, qui a perdu 3485 soldats depuis 2001. Cette mission de formation, de conseil et d'aide aux forces de sécurité nationales afghanes ne serait pas une mission de combat.

    Les forces locales, fortes d'environ 350 000 hommes, assurent désormais seules la sécurité face aux talibans, maîtres du pays entre 1996 et 2001 L'Isaf a compté jusqu'à 130 000 soldats d'une cinquantaine de pays en 2011, au plus fort de l'engagement de l'Otan. 

    "Un échec absolu" selon les insurgés

    Mais le bilan de ces années passées en Afghanistan est positif selon l'Otan. "Ensemble... nous avons élevé les Afghans hors des ténèbres et du désespoir et nous leur avons donné de l'espoir pour l'avenir" juge John Campbell, le commandant américain de l'Isaf. "Dans quelques jours, notre mission de combat en Afghanistan sera terminée", avait déclaré le président Barack Obama dans son discours de Noël. 

    Mais les violences récentes, notamment à Kaboul, ont souligné l'impossibilité pour la force internationale de venir à bout de l'insurrection des talibans. "Les 13 années de mission américaine et de l'Otan ont été un échec absolu en Afghanistan", dénonce Zabihullah Mujahid, le porte-parole des insurgés.  

    Augmentation des victimes civiles et afghanes

    Selon les Nations unies, les victimes civiles ont augmenté de 19% en 2014, avec 3188 morts comptabilisés fin novembre. La police et l'armée afghanes ont subi de lourdes pertes avec plus de 4600 morts au cours des dix premiers mois de 2014, soit plus de pertes que l'ensemble des pays contributeurs de l'Otan depuis 2001. Des milliards de dollars d'aide ont été dépensés en Afghanistan par la communauté internationale, mais avec une efficacité relative compte tenu de la corruption endémique. 

    En 2014, l'élection présidentielle qui devait montrer l'exemple d'un pays réconcilié, avec une transition démocratique sans failles, a été marquée par des accusations de fraude et un dangereux face-à-face entre les deux candidats du deuxième tour et leurs partisans. Ashraf Ghani l'a finalement emporté sur son rival Abdullah Abdullah. 

    D'ici à la fin 2015, les troupes américaines en Afghanistan vont diminuer de moitié. Fin 2016, il ne restera plus qu'une force résiduelle pour protéger l'ambassade à Kaboul. Les Etats-Unis vont toutefois continuer à fournir un soutien aérien aux Afghans, et pourraient intervenir directement en cas d'avance rapide des talibans. 

     


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  • joli phrase pour une chose préoccupante !

    Un " Big Brother " à la française ?

    C'est un cadeau de Noël dont les internautes et les opérateurs français se seraient bien passés. Le gouvernement a publié mercredi 24 décembre, à la faveur des fêtes de Noël, décrêt d' application du très contesté article 20 de la loi de programmation militaire (LPM). Ce texte prévoit un accès très vaste des services de l'État aux télécommunications (téléphone, SMS, Internet, etc.) des Français, et à toutes les informations qui transitent par les réseaux nationaux.

    La mesure de surveillance, pudiquement nommée "accès administratif aux données de connexion", avait été votée fin 2013 et entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Dénichées par Next INpact, qui évoque "un décret qui sent le sapin", ce sont les modalités de sa mise en oeuvre, tout aussi importantes, qui ont été dévoilées pour Noël.

    Comme dans de nombreuses démocraties, le spectre terroriste permet au gouvernement de faire passer des mesures très floues et de tirer pleinement parti des systèmes d'information de plus en plus performants afin de surveiller la population.

    Qui chapeaute le système ?

    Le décret du 24 décembre présente "le groupement interministériel de contrôle [...], un service du Premier ministre chargé des interceptions de sécurité et de l'accès administratif aux données de connexion". Ce groupement est chargé de centraliser les demandes des agents et de les transmettre aux opérateurs concernés, en les épurant de toute information sensible.

    En effet, si les services de l'État doivent justifier leurs requêtes auprès du Premier ministre (qui nomme une "personnalité qualifiée"), il est hors de question de transmettre ces explications aux opérateurs. Les fournisseurs d'accès ne sauront même pas de quel service ou ministère émane une demande, ni à quelle date elle a été formulée.

    Quelles données sont concernées ?

    Sans surprise, le décret se réfère à l'article 20 de la LPM, sans vraiment le préciser.

    Ces « données de connexion » sont celles, « à l’exclusion de toute autre », qui permettent l’identification d’une ou plusieurs personnes, données énumérées dans les articles R 10-13 et R 10-14 du code des postes et télécommunications électroniques.

    La précision est d’importance, et veut affirmer que le décret n’entend pas autoriser les services à effectuer des perquisitions en ligne. Il n’en demeure pas moins que ces derniers peuvent s’appuyer sur les termes de loi, non dépourvus d’ambiguïté (art. L 246-1 csi). Ils affirment en effet que les données de connexion sont communicables, parmi d’autres « documents » et « informations » accessibles sur le même fondement. Qui peut empêcher les services d’invoquer la loi pour obtenir n’importe quel document ou n’importe quelle information conservée sur internet ? Le décret n’offre sur ce point qu’une garantie parfaitement illusoire, garantie qui cède devant la norme supérieure.

    Peuvent donc être interceptés les "informations ou documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l'identification des numéros d'abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l'ensemble des numéros d'abonnement ou de connexion d'une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu'aux communications d'un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications".

    On notera l'utilisation de la formule "y compris", qui n'est aucunement exhaustive : difficile de faire plus vaste.

    Un contrôle démocratique insignifiant

    Face aux critiques sur l'intrusion dans la vie privée, le gouvernement invoque la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), un organe très joli sur le papier mais qui n'a jusqu'à présent pas été doté d'un réel pouvoir.

    Aux termes de l’article R 246-8 csi, celle-ci « dispose d’un accès permanent aux traitements automatisés » mis en œuvre dans le cadre de ces réquisitions, c’est-à-dire un traitement recensant les demandes d’accès et un autre les données communiquées, toutes informations conservées pendant une durée maximum de trois ans. Les autorités compétentes sont, quant à elles, tenues de fournir à la Commission « tous éclaircissements » qu’elle sollicite sur les demandes d’accès. En revanche, aucun texte n’attribue de pouvoir de sanction à la CNCIS, ni même d’ailleurs une quelconque compétence pour transmettre un dossier au parquet. Les bons sentiments ne font pas les contrôles efficaces, d’autant que le Président de la CNCIS a démissionné en juin 2014 pour protester contre l’absence de moyens affectés à cette fonction de contrôle.

    Néanmoins, la CNCIS n'a toujours pas le pouvoir de sanction et ne peut même pas alerter la justice en cas de manquement sur un dossier couvert par le secret de la défense nationale. Habile...

    Par ailleurs, le gouvernement se protège en supprimant ses archives en un temps record. Si l'on peut saluer la suppression des informations et des fichiers recueillis au bout de trois ans, on ne peut être que surpris par le fait que les registres mentionnant qui a autorisé telle ou telle surveillance soient eux aussi "automatiquement effacés" après trois ans. Le seul contrôle démocratique possible lorsqu'on jongle avec le secret défense, celui qui s'effectue a posteriori, est donc rendu impossible, pour la CNCIS comme pour la justice.

    À quel prix ?

    Le décret du 24 décembre précise que "le groupement interministériel de contrôle [...], un service du Premier ministre est chargé des interceptions de sécurité et de l'accès administratif aux données de connexion". Ce groupement est chargé de centraliser les demandes des agents et de les transmettre aux opérateurs concernés, en les épurant de toute information sensible.   En effet, si les services de l'État doivent justifier leurs requêtes auprès du Premier ministre (qui nomme une "personnalité qualifiée"), il est hors de question de transmettre ces explications aux opérateurs. Les fournisseurs d'accès ne sauront même pas de quel service ou ministère émane une demande, ni à quelle date elle a été formulée.  "Les coûts supportés par les opérateurs pour la transmission des informations ou des documents font l'objet d'un remboursement par l'État", précise le décret. Pas un mot sur la grille tarifaire qui sera appliquée, car ils seront définis par les ministères concernés.

    Qui peut demander les informations ?

    Trois ministères sont habilités à émettre des demandes. Le décret détaille le nombre impressionnant de services pour lesquels les vannes du Web français sont ouvertes :

    - Au ministère de l'Intérieur : la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la police nationale (unité de coordination de la lutte antiterroriste, Direction centrale de la police judiciaire, Direction centrale de la sécurité publique, Direction centrale de la police aux frontières), la Direction générale de la gendarmerie nationale (sous-direction de la police judiciaire ; sous-direction de l'anticipation opérationnelle ; service technique de recherches judiciaires et de documentation ; sections de recherches), la préfecture de police (Direction du renseignement ; direction régionale de la police judiciaire ; service transversal d'agglomération des événements ; cellule de suivi du plan de lutte contre les bandes ; sûreté régionale des transports ; sûretés territoriales).

    - Au ministère de la Défense : la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction de la protection et de la sécurité de la défense, la Direction du renseignement militaire.

    - Au ministère des Finances et des Comptes publics : la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, le service de traitement du renseignement et d'action contre les circuits financiers clandestins.

    Dans tous ces services, seuls les agents et officiers "dûment habilités" par leur directeur pourront réclamer des informations, assure le décret.

    Des perspectives inquiétantes

    La loi de programmation militaire a mis en place un outil de surveillance de la population française qui aurait fait pâlir d'envie les pires dictateurs de l'histoire. Si nous sommes très loin d'un régime totalitaire en France, il n'est pas exclu que des leaders extrémistes disent demain merci au gouvernement Valls pour leur avoir fourni un tel outil clé en main.

    Savamment entretenu depuis quelques semaines, le spectre terroriste permet au gouvernement de faire passer des mesures très floues et de tirer pleinement parti des systèmes d'information de plus en plus performants afin de surveiller la population. Ce système de surveillance instauré par le gouvernement Valls de la population est une arme qui pourrait se révéler extrêmement dangereuse pour les libertés et pour la démocratie...

    Savez-vous ce qu' est :  " l' accès administratif aux données de connexion " ?


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  • Quand je pense à ce qui attend les habitants de Nancy ...

    une vraie galère car la ville est une ville à courants d' air, de par sa construction !

    Attention aux chutes !

    Je ne regrette pas cela ...


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  • Quand le vent n'est pas content
    On le prend avec des gants
    Et on court comme des enfants
    Pour avoir chaud

    Mais s'il gronde, mais s'il tremble
    S'il renverse tout décembre
    Je t'emmène dans ma chambre
    Tout là-haut

    (D' où vient le vent - Marcel Amont )

    Je n' ai pas trouvé de vidéo ... Alors, je vous propose celle-ci :

    Le vent qui souffle toujours sur Cissé, rafraichît bien l' air ... avec un ressenti de - 5 degrés ! Mais, je ne me plains pas quand je vois ce qu' il se passe dans l' est de la France et les Alpes ...


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