• Ce 31 décembre 2014, François Hollande et ses communicants ont continué leur plan de re-présidentialisation d'un homme qui stagne sous les 20 % dans les sondages et que même ses (anciens) fidèles critiquent à visage découvert avec des mots souvent cruels.

    Le choix du bureau présidentiel, sa pompe, sa majesté, son symbole, est le couronnement de cette stratégie nécessaire mais insuffisante pour redonner un peu de lustre au chef de l'État.

    Les réseaux sociaux se sont très vite enflammés sur un détail omniprésent : le bureau derrière lequel François Hollande avait pris place était désespérément vide. Pas un dossier, pas un ordinateur, pas un téléphone, ni même un stylo... Un élément de décor qui suscite beaucoup de moqueries ... J' avoue que ce bureau vide m' a mis mal à l' aise !

    Voilà pour la forme ! Passons à l'essentiel, c'est-à-dire au contenu de cette traditionnelle allocution. Après l'inversion de la courbe du chômage, boulet qui pèse au pied de François Hollande, et le pacte de responsabilité perdu dans les sables des interminables compromis syndicaux, patronaux, législatifs et administratifs, l'Élysée devait reprendre la main.

    Les voeux ont donc consisté à adresser "un message de confiance et de volonté". Hier, réforme territoriale, pacte de responsabilité, compte pénibilité (qui sera simplifié), plan européen de relance de 315 milliards d'euros, et demain "plan numérique à l'école", "droit de mourir dans la dignité", (petite) réforme fiscale, service civique, conférence environnementale... François Hollande s'est montré volontaire. Pour ceux qui en doutaient, il confirme qu'il mènera sa mission jusqu'au bout. Il s'est posé en rassembleur d'une société menacée par les conservatismes et les populismes. Bref, du classique arrosé d'une sauce d'optimisme et de confiance. Comme le serpent Kaa dans Le Livre de la jungle, il espère que son antienne hypnotisera son auditoire...

    Neuf minutes pour ne pas dire grand-chose. Sauf qu'une musique est en train d'émerger depuis quelques semaines, celle d'un président courageux, qui résiste à tout et à tous. Ainsi cette phrase : "J'ai tenu bon malgré les difficultés." Résister c'est bien, mais pour quel dessein ?


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  • L'économiste français Thomas Piketty, dont l'ouvrage Le Capital au XXIe siècle connaît un retentissement international, a indiqué à l'AFP "refuser (sa) nomination" pour la Légion d'honneur, officialisée jeudi.

    "Je viens d'apprendre que j'étais proposé pour la Légion d'honneur. Je refuse cette nomination car je ne pense pas que ce soit le rôle d'un gouvernement de décider qui est honorable", a déclaré Piketty, ajoutant: "Ils feraient bien de se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe."

    L'ouvrage a été élu meilleur livre économique de l'année par le Financial Times.

    Qualifié d'"économiste rock-star" par le ce même quotidien, acclamé par les foules et les prix Nobel d'économie à New York, le livre de l'économiste a été numéro un des ventes sur Amazon et décrit comme le livre économique le plus important du XXIe siècle.

    L'économiste figure dans la "promotion du 1er janvier" de la Légion d'honneur, publiée au Journal Officiel, nommé au rang de chevalier, aux côtés d'un autre économiste, le Prix Nobel Jean Tirole, qui est lui fait officier.

    Piketty, un temps proche du Parti socialiste, critique régulièrement la politique menée par le président François Hollande. Il regrette, entre autres, que ce dernier ait enterré sa promesse de campagne d'une profonde réforme fiscale, dans le sens d'une plus grande progressivité de l'impôt, un projet ardemment défendu par l'économiste.

    Comme lui, de nombreuses personnalités ont dit "non merci" dans le passé.

    Léo Ferré a fustigé en chanson "ce ruban malheureux et rouge comme la honte", Georges Brassens "ce fatal insigne qui ne pardonne pas". La Légion d'honneur a beau être la plus haute distinction française, elle ne fait pas rêver tout le monde.

                            

    Chaque année, à l'annonce d'une nouvelle promotion, certains "élus" se font remarquer en refusant la distinction.

    Sur la page " Ordre national de la Légion d'honneur " de Wikipedia

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_national_de_la_L%C3%A9gion_d%27honneur ),

    le paragraphe "refus de la décoration" donne une liste longue comme le bras. Chanteurs, actrices, écrivains, hommes politiques, journalistes... Certains s'en sont estimés indignes, plusieurs ont voulu protester contre le pouvoir, d'autres s'en sont moqués ( "Ne faites pas cela cher ami, je ne veux pas avoir l'air d'une vieille cantinière", a ainsi écrit George Sand au ministre qui la lui proposait).

    La réponse de Marcel Aymé au président Vincent Auriol est restée célèbre : "Pour n'avoir plus à y revenir, pour ne plus me trouver dans le cas d'avoir à refuser d'aussi adorables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu'ils voulussent bien, leur Légion d'honneur, se la carrer dans le train comme aussi leurs plaisirs élyséens."


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  • Heureusement, j' ai pris comme bonne résolution de ne pas m' énerver car " site en maintenance " de bon matin, cela m' a agacée ...

    Enfin, c' est revenu et j' en profite pour souhaiter qui passeront sur mon blog :

    Pour ceux qui n' ont pas eu le droit à un feu d' artifice, j' ai choisi celui de Paris, une ville chère à mon coeur pour les bons moments que j' y ai passé.

    Les centaines de milliers de personnes venues fêter la Saint-Sylvestre sur les Champs-Elysées ont eu le droit à un spectacle ponctué par un feu d'artifice.

    A minuit, un feu d'artifice tiré depuis le sommet de l'Arc de triomphe a illuminé les Champs-Elysées, dans la nuit du mercredi 31 décembre au jeudi 1er janvier. La "plus belle avenue du monde" était remplie de milliers de touristes venus célébrer le passage à la nouvelle année. Quinze minutes plus tôt, une animation vidéo avait commencé, célébrant les dernières minutes de 2014.

    Promesse de campagne de la maire de Paris, Anne Hidalgo, lors des municipales, le son et lumière projeté sur la façade de l'Arc de triomphe montrait des rames de métro, Beaubourg, ou encore la pyramide du Louvre, pour un hommage à la capitale. Jouant avec l'architecture du monument, l'animation déformait ou dessinait des étincelles, ondes de fumée ou vagues...

    Une surprise

    Surprenant la foule, un feu d'artifice a été tiré à minuit, ne durant qu'une petite minute. Puis l'expression "bonne année" a été projetée sur le monument. En smoking noir sous leurs doudounes, et chacun une bouteille de champagne à la main, Benjamin et Quentin, deux Brestois de 18 ans, ont apprécié le spectacle. "C'était pas mal et je crois que le feu d'artifice, c'était pas prévu... Avant, le spectacle était un peu long. Mais on a beaucoup aimé, et maintenant on va faire une capitale à chaque Saint-Sylvestre !"

    Trente minutes après le début de 2015, quelques confettis, gobelets en carton, cadavres de bouteilles jonchaient le sol, et la foule se dispersait dans le froid. Quelques autres trinquaient encore, dans des flûtes en plastique.

    Enfin, le retour du feu d' artifice à Paris pour le Nouvel An ...


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  • Bonne et heureuse année pour tout le monde
    Osons croire en l'humanité féconde
    Ne perdons pas l'espoir en l'avenir radieux
    Nos douze mois à venir sont instants harmonieux
    Ensemble, croyons en la vie et en l'amour

    Bonne et heureuse année 2015

    Année nouvelle, annonciatrice de très beaux jours
    Nul ne voudrait, non, qu'il en fusse autrement
    Nous souhaitant bons vœux et longue vie gentiment
    Espérant que ces souhaits exprimés ici
    Engendrent joie et bonheur, année réussie

    ( création d' un ami que j' embrasse ...

                                              http://michelderennes.eklablog.com/ )


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