• A chacun son asthme, à chacun son contrôle

    ( J' avoue que je n' ai pas rigolé, il y a deux nuits ! )

    L'asthme est une maladie caractérisée par une inflammation plus ou moins grave des voies respiratoires, et surtout des bronches et des bronchioles (voir schéma). Elle se traduit par une difficulté à respirer, un essoufflement, une respiration sifflante ou une sensation d’oppression dans la poitrine.

    A chacun son asthme, à chacun son contrôle

    L’asthme est une maladie chronique, qui se manifeste le plus souvent par des crises entrecoupées de périodes où la respiration est normale. Chez certaines personnes, cependant, l’asthme induit une gêne respiratoire permanente, qui interfère avec les activités quotidiennes.

    L’asthme est souvent lié à une réaction anormale des voies aériennes à divers stimuli (des allergènes dans l’air, de la fumée, etc.).

    Les spécialistes réunis à Lille s'inquiètent du mauvais suivi des prescriptions médicales, des conséquences de la pollution et du réchauffement climatique.

    La France compte près de 4 millions d'asthmatiques, et ce chiffre ne cesse d'augmenter depuis quelques décennies. Cette maladie respiratoire touche désormais 6 % des adultes et environ 10 % des enfants de moins de dix ans (preuve que la maladie peut disparaître à l'adolescence...). Dans notre pays, elle est responsable, chaque année, de 900 décès environ et de près de 60 000 séjours hospitaliers. Il n'est pas illogique, dans ces conditions, que l'asthme soit le thème principal de ce 19e congrès de pneumologie de langue française, qui se tient à Lille depuis vendredi matin et jusqu'à dimanche.

    "La prise en charge de l'asthme entre dans une nouvelle ère, celle de la médecine personnalisée, avec le développement de traitements plus adaptés aux différents types d'asthme, mais des tests biologiques plus performants sont aussi nécessaires", a expliqué le Pr Alain Didier, chef de pôle Voies respiratoires hôpital Larrey CHU de Toulouse, lors d'une conférence de presse de présentation de cette manifestation. Pour ce spécialiste, il est actuellement bien établi qu'il n'existe pas un mais des asthmes, avec des différences tant sur le plan des manifestations cliniques que biologiques.

    La plupart des hospitalisations sont évitables grâce à une prise en charge adéquate qui comprend, si nécessaire, un traitement dit "de fond", à prendre tous les jours et non plus seulement au moment des crises.

    Mais encore faut-il que les patients respectent les prescriptions, ce qui est loin d'être le cas ! Selon une étude récente, seuls 13 % des asthmatiques suivraient à la lettre (ou presque) leur traitement. Alain Didier avance une explication : il s'agit d'une maladie chronique particulière, qui ne provoque pas ou peu de symptômes en dehors des crises. D'où la nécessité de concevoir un traitement qui tienne compte du mode de vie du patient, de ses besoins et de sa personnalité.

    Maladie environnementale et évolutive

    Le problème est bien différent pour les malades qui ne sont pas soignés avec les traitements habituels. Cela concerne 5 à 10 % des asthmatiques. "Ils forment un groupe très hétérogène", précise Alain Didier.

    "Certains ont un asthme en lien avec une comorbidité, comme un reflux gastro-oesophagien très important ou une obésité. Pour d'autres, la maladie des bronches est tellement inflammatoire qu'elle ne répond pas aux corticoïdes."

    Les spécialistes tentent actuellement de mieux cerner ces différents sous-groupes, pour lesquels ils développent des traitements spécifiques. De nouvelles molécules ne devraient pas tarder à arriver sur le marché, en particulier pour certains asthmes inflammatoires.

    Les recherches devront sans doute s'amplifier dans les années à venir en raison de l'impact des changements climatiques sur nos poumons.

    "L'asthme est vraiment une maladie environnementale, donc impactée par les changements climatiques", affirme le Pr Chantal Raherison-Semjen (Service des maladies respiratoires ; Pôle cardio-thoracique au CHU de Bordeaux et chercheur Inserm).

    Les études européennes disponibles sont formelles : toute vague de chaleur se solde par une augmentation des hospitalisations pour problèmes respiratoires (asthme compris).

    "La chaleur a probablement un effet direct sur la muqueuse des bronches et via des mécanismes de régulation cardiovasculaire, note la spécialiste. Il s'y ajoute un effet indirect, par le biais des polluants atmosphériques dont la concentration augmente en cas de fortes chaleurs."


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  • ( Biarritz - Grand Plage à 14 H 00 )

    ( Nancy - Place Stanislas )

    ( Briançonnais )

    ( Cissé )

    Voici la carte de vigilance météo à 16 H 00 :

    A chacun, sa météo ...


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  • Une semaine s' est écoulée mais je n' ai pas eu le temps de la voir passer ...

    Je vais un peu mieux mais ce n' est pas encore ça !

    Je vais essayer de sortir un peu car là, même si la toux est toujours là,  je piaffe d' impatience ...

    Gros bisous à tous.

    Annick


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  • Les fleurs pourpres du Caire : silence, on tue !

    Place Tahrir, Le Caire, janvier 2011. Pendant dix-huit jours, des Egyptiens y exigent le départ de leur président, Hosni Moubarak.

    Aujourd’hui, la révolution est morte. La liberté aussi ...

    Meurt-on pour avoir déposé des fleurs en hommage à la liberté ? Meurt-on pour dire que la révolution, le printemps arabe bat encore dans son cœur et sa tête ? Oui, en Egypte on en meurt.

    Elle s' appelait Shaimaa al-Sabbagh

    Elle est morte au Caire, tuée par un tir d’arme à feu, au pied de la gerbe de fleurs qu’elle venait de déposer. Une gerbe de fleur en hommage à la révolution commencée quatre ans plus tôt sur cette même place Tahrir.

    Aujourd’hui, la révolution est morte. La liberté aussi. Shaimaa aussi.

    Les fleurs pourpres du Caire : silence, on tue !

    Déjà, on accuse sur les réseaux sociaux. "Al-Sissi le sanguinaire !" La police égyptienne dément, explique qu’elle a tiré avec des gaz lacrymogènes. On parle de tir de chevrotine. Le régime montre du doigt des "éléments terroristes", ce qui aujourd’hui désigne les frères musulmans. Qu’importe, puisque Shaimaa est morte.

    Le balancier de l’histoire a brutalement oscillé en Egypte. Après avoir été portés au pouvoir par des élections libres ; après avoir vu leur leader Mohamed Morsi élu président ; après avoir été chassés du pouvoir par une armée soutenue par des millions d'Egyptiens, les frères musulmans se retrouvent classés "organisation terroriste".

    Depuis l’éviction de Morsi, 1 400 militants islamistes et plus de 15 000 personnes ont été arrêtés, certains condamnés à mort et une grande partie du pays applaudit en sourdine. Le spectre de l’islamisme, du débordement salafiste est passé trop près. "La chasse aux barbus" est ouverte et beaucoup s’en accommodent très bien. À choisir, mieux vaut la dictature de la loi que celle de la charia. En Egypte, c’est sur des morts et la peur que le président maréchal Al-Sissi reconstruit son pays. Dans cette période où "il faut choisir son camp camarade", les démocrates perdent à tous les coups.

    Shaimaa n’était pas une folle de Dieu. C’était même tout le contraire. Une militante laïque, démocrate, venue d’Alexandrie. Une mère d’un petit garçon de 5 ans. Il y a quatre ans, elle a cru que son pays aussi avait droit à la liberté et à la démocratie. Elle a cru que son fils grandirait dans un pays plus libre, plus moderne, sans islamistes et sans généraux. Barack Obama leur avait promis. C’est cette liberté entrevue et perdue qu’elle voulait honorer avec ces quelques fleurs.

    Sur la vidéo tournée quelques minutes avant, on y voit le tricolore Français, par hasard, au fronton de l’agence d’Air France où les manifestants se sont réunis. Une manifestation comme une autre, derrière une banderole, inoffensive.

    Et puis cette photo. Shaimaa approche avec sa gerbe. Deux amis lui tiennent le bras, et regardent derrière leur épaule, terrifiés. "Ils arrivent". Les policiers, armés comme des militaires. Ils ne feront pas de tri. Militants pro démocratie ou salafistes c’est pareil. Ils tireront et frapperont à bras raccourcis. Les amis de Shaimaa le savent. "Fais vite", ont-ils du lui dire, "ils sont là". Eux qui ne veulent pas de fleurs pour la liberté.

    Les fleurs pourpres du Caire : silence, on tue !

    Source : https://fr.news.yahoo.com/blogs/ravanello/les-fleurs-pourpres-du-caire-une-militante-democrate-assassinee-en-egypte-192322491.html


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  • Il y avait une myriade de journalistes et photographes ce mercredi midi place de l'Hôtel de ville, où une grande toile a été dévoilée. Elle avait pris place depuis plusieurs jours entre les deux affiches déjà apposées en hommage aux victimes des attentats. Mais le secret était bien gardé. Xavier Bonnefont, le maire d'Angoulême, a donné le décompte et laissé apparaître la toile sous les applaudissements du public.

    42e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême

    L'affiche du 42e FIBD, signée Watterson

    Elle représente une trentaine de personnages de BD. Boule & Bill, Astérix, Ducobu, les Schtroumpfs, Marsupilami, et bien d'autres encore, portent ce message de circonstance "Rapprochons-nous du dessin pour que le dessin nous rapproche".

    Le fruit d'une collaboration entre la Ville et le festival et l'occasion pour le maire de marquer le coup d'envoi de cette 42è édition. "On vous laisse les clés de la ville", a t-il dit.

    La même toile sera installée ce jeudi sur la médiathèque. Elle sera donc visible en sortant du train !

    Le 42e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême s'ouvre, donc, ce jeudi pour quatre jours, assombri par le souvenir de l'attentat contre Charlie Hebdo, auquel le petit monde de la BD rendra à cette occasion de nombreux hommages.

    Trois semaines après l'attaque sanglante contre l'hebdomadaire satirique, le Festival, qui a accueilli en 2014 plus de 200.000 visiteurs, sera placé sous haute surveillance. En particulier le chapiteau qui accueille la dessinatrice Catherine Meurisse, collaboratrice de Charlie Hebdo rescapée de l'attentat du 7 janvier, dont un ouvrage est en compétition.

    Comme chaque année, Angoulême organise des expositions, des rencontres avec des dessinateurs du monde entier, des animations, et se transforme une immense librairie de la BD mondiale.

    Parallèlement, plusieurs événements rendront hommage aux dessinateurs assassinés lors de l'attaque, dont Cabu et Wolinski, pères spirituels de toute une génération de dessinateurs.

    Un Grand prix spécial doit être attribué jeudi soir à Charlie Hebdo, en même temps que l'annonce du Grand Prix d'Angoulême. Ce week-end, un nouveau "Prix Charlie de la liberté d'expression" sera décerné pour sa première édition aux dessinateurs disparus. Il couronnera dans l'avenir les auteurs qui se battent pour la liberté d'expression.

    Une grande exposition est aussi consacrée au journal satirique, de sa genèse jusqu'au numéro "des survivants" paru une semaine après l' attentat. L'Hôtel de Ville a été décoré d'une grande banderole en mémoire de Charlie et une quarantaine de ses unes, représentatives de la riche et tumultueuse histoire du journal, sont placardées dans les rues de la ville.

    Un album virtuel "jesuischarlie@bdangouleme.com", avec plus de mille contributions de dessinateurs français et étrangers, a été réalisé à l'initiative du Festival. Un autre album multi-éditeurs, réalisé par 173 auteurs et intitulé "la BD est Charlie", paraîtra le 5 février.

    - Un mangaka, Grand Prix d'Angoulême ? -

    Jeudi soir, le jury décerne le Grand Prix d’Angoulême, choisi par ses pairs parmi les trois finalistes : l'auteur de mangas Katsuhiro Otomo, créateur de la série culte Akira, le scénariste britannique de comics Alan Moore, auteur de "Watchmen" ou "V pour Vendetta" (dont le masque a été adopté par les hackers d' Anonymous), et le dessinateur et scénariste belge Hermann Huppen, dit Hermann, dont les BD vont du western à l'anticipation en passant par la BD historique.

    Si Otomo était élu, il serait le premier mangaka couronné par le Grand Prix. Autre mangaka à l'honneur cette année, Jirô Taniguchi, l'un des plus connus au monde, qui fait l'objet d'une grande rétrospective.

    Dimanche seront désignés les neuf "Fauves d'Angoulême", les lauréats du festival : 62 albums sont en compétition, dont 35 dans la Sélection officielle.

    L' Asie, en particulier la Chine, est aussi fêtée à Angoulême, avec une délégation de dessinateurs de "manhua", l'équivalent chinois du manga.

    Plusieurs autres auteurs font l'objet d'une exposition : l'Américain Bill Watterson, père de "Calvin et Hobbes" et Grand Prix 2014, son compatriote Jack Kirby, créateur de "Captain America", "Hulk" ou "X-Men", ainsi que le scénariste français Fabien Nury, auteur de séries comme "Il était une fois en France", "Tyler Cross", "W.E.S.T"...


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