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La France a conservé son titre de championne du monde de sprint du combiné nordique après la victoire de François Braud et Jason Lamy Chappuis devant l'Allemagne et la Norvège, samedi à Falun (Suède), lors de l'avant-dernière journée des Mondiaux de ski nordique.
Après trois relais chacun, les Bleus possédaient 15 secondes d’avance sur l’Allemagne, tandis que le Japon et la Norvège naviguaient à plus de 30 secondes. Dans le quatrième relais, pourtant, le pire survenait avec une chute de Lamy-Chappuis.
( Deux gros mots mots ont jailli, en même temps à Cissé ! )
Heureusement, celle-ci n’avait pas de conséquences trop désastreuses, si ce n’est qu’elle permettait à l’Allemand Johannes Rydzek de revenir à une dizaine de secondes…
( Jason Lamy Chappuis )
Il s'agit de la sixième médaille française de ces Mondiaux 2015, la première en or et la quatrième en combiné. François Braud avait déjà remporté l'argent sur grand tremplin jeudi tandis que Jason Lamy Chappuis avait terminé à la troisième place du petit tremplin il y a une semaine.
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Il y a eu une brève éclaircie dans le jeu des Bleus, il y a deux semaines. Certes, l'essai de Taofifenua n'a pas permis aux tricolores de prendre sur l'Irlande (18-11), mais la séquence a démontré que les Bleus pouvaient briller. Pourtant, à l'heure d'affronter le pays de Galles au stade de France, les intentions ne suffisent plus. Les Bleus doivent gagner pour rassurer et se rassurer. À nouveau, le XV de France devra gérer un déficit certain d'expérience : les Bleus comptent 349 sélections, soit à peine plus de la moitié que celles cumulées par les Gallois (677). Or, l'expérience est primordiale à ce niveau de la compétition, tout comme la constance.
Sur ce plan, le staff des Bleus a déjà utilisé 81 joueurs en trois ans et demi. Et la charnière 100 % clermontoise, Parra-Lopez est déjà la quinzième de l'ère Saint-André. "Tenter des choses, prendre des risques, ce n'est pas évident quand tu commences", expliquait Guitoune à la presse cette semaine. Le Bordelais fait partie d'ailleurs des cinq nouveaux titulaires cet après-midi avec Dulin, Lamerat, Parra et Taofifenua.
En face, le pays de Galles, demi-finaliste du dernier Mondial (2011), auteur du grand chelem en 2012 et vainqueur du Tournoi en 2013, ne manque pas d'arguments. D'autant que les Bleus devront veiller à ne pas concéder autant de pénalités qu'en Irlande (14) : Halfpenny, le buteur du RC Toulon, cumule un taux de réussite autour de 90 % ! Les Bleus sont prévenus, eux qui n'ont jamais battu le pays de Galles depuis la prise de fonction de Saint-André, en janvier 2012.
Les Clermontois prendront-ils la bonne direction ?
Preuve de confiance, aveu de faiblesse ? Quatre joueurs d’un même club, Clermont (leader du Top 14), occupent les postes de décision. Damien Chouly troisième-ligne centre, Morgan Parra demi de mêlée, Camille Lopez demi d’ouverture et Wesley Fofana premier centre. Soit un carré que PSA espère magique. En tout cas c’est une première en équipe de France. Dans ce Tournoi, le XV de France a manqué d’initiatives et n’a pas su concrétiser ses temps forts. Son jeu a manqué de cohérence tactique. Avec les quatre de l’ASM, PSA (ancien de la maison jaune) mise un de ses derniers atouts.Opération rédemption
Il faut être de mauvaise foi pour ne pas entendre les supporteurs les plus fidèles gronder après les médiocres performances du XV de France dans ce Tournoi. Jamais la popularité des Tricolores n’a été basse à ce point. Il faut remonter quarante ans en arrière pour trouver trace d’une équipe de France aussi fade, aussi critiquée. Le staff a réduit la complexité des combinaisons de jeu afin de libérer les joueurs, lesquels annoncent qu’ils veulent faire plaisir à leur public. Les promesses doivent être tenues. Une nouvelle défaite, s’ajoutant aux 18 déjà encaissées en 34 matches sous l'ère PSA, aurait un effet destructeur.Jamais trois sans quatre ?
Depuis 1910, les Gallois se sont imposés en France à 18 reprises. Trois fois au Stade de France (2001, 2005 et 2013) depuis la création du Six Nations en 2000. Et surtout, ils sont invaincus depuis trois saisons. Victoire 16-9 à Cardiff en 2012 avec une seule passe de la paire de centre Davies-Roberts. 6-16 à Saint-Denis en 2013, les Tricolores terminant la partie sous les sifflets. 27-6 au Millennium Stadium, alors que les Tricolore se voyaient déjà réussir un Grand Chelem… Les Gallois, série en cours, ne nous craignent pas. On se croirait revenu dans les années 70, quand Gareth Edwards, JPR Williams et Merwyn Davies dominaient le Tournoi.Les Gallois ont, heureusement, des points faibles
Face aux Anglais (défaite, 16-21) et aux Ecossais (victoire, 23-26), on a vu les Gallois pas très sereins en touche et en mêlée. Surtout sur leurs introductions. Dans les rucks qu’ils provoquent, les soutiens tardent parfois, ce qui entraîne des pénalités. Quand ils imposent de longues de séquences à plus de dix temps de jeu, il leur arrive de prendre des contres, effet boomerang qu’ils ne savent pas toujours endiguer. Dernier point faible : sur les ballons portés, ils ne sont pas assez puissants et organisés pour contrer la poussée collective adverse, en particulier derrière les touches.Saint-Denis, dernière prière officielle
C’est terminé. Après ce match, samedi, le XV de France ne reviendra pas au Stade de France. En tout cas pas dans ce Tournoi, et pas en match officiel. Il y aura bien un France-Ecosse de préparation au Mondial, mais qui vaudra pour son turn-over... La prochaine fois, sérieusement, ce sera pour le coup d’envoi du Tournoi 2016, contre l'Italie, le 6 février. Cette année, c’est donc la dernière vraie belle occasion pour le public d’encourager les Tricolores dans l’enceinte de Saint-Denis, enjeu à la clé. Pas question pour le XV de France en route vers le Mondial de manquer ce rendez-vous avec son public. Ce qui donne un cachet supplémentaire à cette rencontre, s’il en était besoin !La composition des deux équipes :
France :
Dulin - Huget, Lamerat, Fofana, Guitoune - (o) Lopez, (m) Parra - Le Roux, Chouly, Dusautoir (cap) - Maestri, Taofifenua - Slimani, Guirado, Ben Arous
Pays de Galles :
Halfpenny - North, Jo. Davies, Roberts, Williams - Biggar, Webb - Warburton (cap), Faletau, Lydiate - Jones, Charteris, Lee, Baldwin, Jenkins
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Les arbres abattus au cours de la semaine aux Couronneries ont, pour l'heure, laissé place à des arbustes et des massifs.
Plantés dans les années soixante-dix en double alignement,
les frênes « excelsior » du terre-plein central de l'avenue de l'Europe, aux Couronneries, ont été abattus et découpés par les services municipaux ... Une quinzaine d'agents, notamment du service des espaces verts, se sont mobilisés !
Des arbres à remplacer par une dizaine d'essences diverses
« C'est une opération interservices, réalisée en régie, pendant les vacances pour limiter la gêne à la circulation », indique Marie-Thérèse Pintureau, adjointe au maire aux espaces verts.
En moyenne, une douzaine d'agents sera mobilisée. Ils sont plus ces deux premiers jours, avec notamment les élagueurs. Les déchets végétaux résultant de la coupe des 178 arbres, de l'ancienne station Avia au siège de Logiparc, seront broyés sur place pour servir sur l'ensemble des plantations de Grand Poitiers. Les souches seront rognées sur place par une machine spéciale, louée pour l'occasion.
Ce chantier d'une durée de trois semaines prévoit ensuite la plantation d'arbres d'essences indigènes variées (une dizaine au total dont charme et cornouiller) « de manière à apporter une esthétique plus fleurie et buissonnière », souligne l'élue. Les nouveaux arbres seront plantés en intercalaire par rapport aux anciennes plantations.
Cette opération d'abattage est la plus importante de l'année et termine ce type d'opération. « 353 arbres ont été coupés en 2015. Cela fait partie de la gestion normale des 40.000 arbres dont nous avons la responsabilité, afin d'assurer la sécurité des biens et des personnes situés à proximité mais aussi leur développement harmonieux », précise Vincent Pellerin, technicien des espaces verts.
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Plus qu'
pour notre nouvelle vie !
Les paysages à Tenerife sont très variés avec des riches forêts tropicales, des montagnes, des volcans et des côtes sublimes.
Tenerife est nommé «L'île de l'éternel printemps» avec une météo très clémente toute l’année.
Alors, pourquoi pas ?
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"Anti-jeunes", "réacs", "moralisateurs" : le nouvel hymne des Enfoirés déchaîne les passions. Les chanteurs des Restos du coeur se sont pris les pieds dans le tapis en s'attaquant à la fracture générationnelle. "Mépris de classe", "paternalisme", "individualisme douteux", "stigmatisation de la jeunesse", c'est peu dire que le très consensuel Jean-Jacques Goldman, auteur de la chanson, a dû faire face à une très inhabituelle levée de boucliers.
Une image tirée du clip «Toute la vie» de la bande des Enfoirés - youtube
Depuis sa mise en ligne mardi, le clip de «Toute la vie» la nouvelle chanson des Enfoirés signée Jean-Jacques Goldman, suscite de vives réactions. Une polémique qui, au-delà du «buzz» médiatique, traduit un profond décalage entre le discours de l’association caritative et la réalité sociale de notre pays, selon le sociologue Serge Guérin, professeur à la PSB Paris School of Business, spécialiste des questions liées au vieillissement de la société, et auteur de Silver Génération – 10 idées reçues à combattre à propos des seniors (Michalon, mars 2015).
Les portes closes et les nuages sombres
C'est notre héritage, notre horizon
Le futur et le passé nous encombrent
Avez-vous compris la question ?
NON
Vous avez tout, l'amour et la lumière
On s'est battus on a rien volé
Nous n'avons que nos dégoûts, nos colères
Mais, vous avez, oui vous avez
Toute la vie
C'est une chance inouïe
Toute la vie
C'est des mots ça ne va veut rien dire
Toute la nuit
Tu sais le temps n’a pas de prix
L’utopie
Sans avenir
Toute la vie
C’est à ton tour et vas-y
A ton tour
Et vas-y
Et vas-y
Vas-y
Vous aviez tout, Paix liberté et Plein emploi
nous c'est chômage violence et sida
Tout ce qu'on a on il a fallu le gagner
A vous de jouer mais mais faudrait vous bouger
Vous avez raté, dépensé pollué
Je rêve où tu es entrain de fumer
Vous avez sali les idéologies
Mais, vous avez, oui vous avez
Toute la vie
C'est une chance un défi
Toute la vie
C'est bidon, ça veut rien dire
Toute la vie
Tu sais le temps n’a pas de prix
L’utopie
Sans avenir
Toute la vie
C’est à ton tour et vas-y
A ton tour
Et vas-y
Et vas-y
Aujourd'hui j'envie tellement ta jeunesse
Quel ennui, Je l'échange contre ta quête
C'est la vie , la vie qui caresse et qui blesse
C'est ta vie, allez vas-y
A ton tour
Et vas-y
Et vas-y
Vas-yIl est vrai qu’après avoir vécu des choses aussi graves que les attentats et assassinats du début janvier c’est un peu surprenant de voir les réseaux sociaux partir en vrille de cette manière. Mais au-delà de l’effet médiatique, cette polémique témoigne de l’importance des «Restos du Cœur», qui est une marque connue par 90% de la population et un symbole de notre société précarisée. Face à un Etat qui se retire, l’association créée par Coluche incarne quelque chose d’hyperpositif : une société civile qui produit de la solidarité de proximité, des bénévoles - des jeunes mais en majorité des retraités - qui s’investissent de manière concrète et précise, par exemple en se rendant plusieurs soirs par semaine dans les restos du cœur pour aider les plus démunis.
Les gens ont peut-être du mal avec le second degré mais on ne peut pas nier la puissance des images du clip et des innombrables poncifs de la chanson: on voit d’un côté des gens «arrivés» et très connus -dans une société où la notoriété est la valeur suprême - d’âges et de talents vocaux très divers, faire la leçon d’en haut à une masse informe et anonyme de jeunes … Il n’y a pas une «jeunesse» mais des jeunes. Et tous ne sont pas frappés par le chômage de masse, le sida ou des addictions! Ni fatalistes ou passifs. Tout comme il n’existe pas «les seniors», mais diverses manières de vivre l’allongement de sa vie! Il faut rappeler que la question des inégalités n’est pas une histoire de génération: il y a des retraités riches et d’autres dans la misère. La majorité des «vieux riches» étaient déjà des «jeunes riches»!
La principale erreur de cette chanson c’est de mettre précisément de côté la réalité sociologique des disparités de conditions sociales et des chances inégales de se sortir de la précarité. Si la réaction est si forte c’est que le texte nie que parmi «les jeunes» il y a certes une partie qui joue les victimes, mais aussi toute une série de gens qui se mobilisent, s’investissent dans le tissu associatif, dans la création d’entreprises, dans le soutien scolaire...
Le chanteur s'est fendu d'une explication de texte et crie au malentendu :
"C'est une chanson dans laquelle des adolescents reprochent aux générations qui les ont précédés l'état du monde qu'ils leur laissent. (...) Le fait que la jeunesse nous demande des comptes me semble la moindre des choses", a-t-il expliqué.
Les réactions sont violentes tant sur Twitter que sur Facebook ...
Top 20 des réactions au dernier titre des Enfoirés sur Twitter, toute la viiiiiie
sur :
http://www.topito.com/top-reaction-des-enfoires-sur-twitter
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