• Dropped, pour TF1, devait être un jeu avec huit champions lâchés en pleine nature

    Alain Bernard, Jeannie Longo, Camille Muffat, Sylvain Wiltord, Florence Arthaud, Alexis Vastine, Anne-Flore Marxer et... Philippe Candeloro

    Le tournage de l'émission a tourné lundi au drame:

    huit Français, dont la nageuse Camille Muffat, le boxeur  Alexis Vastine

    et la   navigatrice Florence Artheaud sont morts en Argentine quand deux hélicoptères affrétés par la production sont entrés en collision.

    Dropped : le plus grave accident de l’histoire de la téléréalité

    Il n' y a aucun survivant ...

    Les cinq autres personnes de l'équipe de "Dropped" qui ont péri ont été identifiées par les autorités argentines comme "Laurent Sbasnik, Lucie Mei-Dalby, Volodia Guinard, Brice Guilbert, Edouard Gilles". Les deux pilotes argentins des hélicoptères sont également morts dans la collision.
     
    Au début de cette semaine, les candidats entamaient la deuxième épreuve d'un programme qui, initialement, devait en compter trois. Au moment du crash, qui a fait dix morts, dont Florence Arthaud, Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastin, cinq sportifs avaient déjà été éliminés. Ils attendaient donc la fin des épreuves dans leurs hôtels à l'exception de Sylvain Wiltord qui avait fait un rapide aller-retour en Grande-Bretagne. Le footballeur a d'ailleurs publié depuis son compte Twitter - apparemment depuis Londres - un message d'effroi !

    Dropped, présentée par le monsieur météo de TF1 et de RTL Louis Bodin, devait renouveler le genre de l'émission de télé-réalité d'aventure avec des candidats plus connus, plus jeunes et particulièrement résistants physiquement. ALP, le groupe de production qui détenait les droits de ce programme en France est également l'organisateur de Koh-Lanta, émission qui, il y a deux ans, avait déjà été endeuillée par la mort d'un candidat Gérald Babin puis le suicide du médecin de garde de cette aventure.

    TF1 et ALP ont d'ores et déjà annoncé que le tournage était annulé et que les candidats ainsi que le personnel de production seront rapatriés dans les meilleurs délais en France. Au total, huit Français sont morts dans ce tragique accident.

    Mes pensées vont à leur entourage ...


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  • D’habitude les reportages du 13H de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 font le bonheur des élus locaux ou des petits commerçants-artisans. Celui consacré au commerce de centre-ville à Nancy présenté comme malade voire mourant a donné des sueurs froides aux élus de la ville ...

    « La disparition des commerces n’est plus un phénomène qui touche les campagnes. La municipalité de Nancy est inquiète. Les boutiques “à vendre” pullulent dans les rues commerçantes. En cause, les loyers jugés trop chers. Aujourd’hui, on estime à 5 % le pourcentage de locaux vacants dans le centre-ville », explique la chaîne TF1 en guise de préambule d’un reportage sur les commerces diffusé mardi 24 février au JT de 13 h.

    Selon le reportage regardé par près de 5 millions de téléspectateurs, les fermetures de boutiques se multiplient à Nancy et les petits commerçants sont remplacés les uns après les autres par des géants de la franchise

    Un reportage qui a hystérisé les réseaux sociaux où de nombreux nancéiens se sont offusqués de la «caricature» offerte par le reportage de TF1 dans une ville où le centre-ville souffre déjà d’un problème d’image. Durant la campagne municipale en mars dernier, les reportages sur les difficultés du centre n’y on rien changé. Un an après la victoire de la droite aux municipales, les unes de l’hebdomadaire ou du quotidien local n’y changent rien. L’opposition et la majorité s’opposent toujours sur le commerce.

    Suite sur :

    http://loractu.fr/nancy/9576-a-nancy-un-reportage-caricatural-de-tf1-relance-le-debat-sur-le-commerce.html

    Les grandes enseignes nationales partent du centre-ville. Go Sport a déjà plié bagage et Darty installé au carrefour de Printemps et de la Fnac face à la gare devrait suivre.

    Preuve des difficultés du centre: l’enseigne préfère Laxou et sa zone commerciale située aux portes de Nancy. Des pertes importantes sur des surfaces non-négligeables qui devraient rester orphelines un temps. Pour Sylvie Petiot, des projets existent pour les locaux prestigieux de l’Est Républicain et de l’ancien hôtel des Postes. 

    La réponse de la ville de Nancy  :

    Commerces du centre-ville : Nancy réagit au reportage alarmiste de TF1

    La municipalité qui n’a pas été invitée à s’exprimer pour le JT de 13 h et interrogée par nos soins exprime un sentiment de frustration et relativise en matière de la vie des commerces du centre-ville de Nancy : « Nous ne sommes pas dans le catastrophisme, nous avons de bonnes raisons de rester optimiste » nous a indiqué ce vendredi dans son bureau de l’Hôtel de Ville, Sylvie Petiot, première adjointe au maire de Nancy et chargée du Développement Économique et du commerce. Ne niant pas les difficultés actuelles, cette dernière n’oublie pas de rappeler une conjoncture économique difficile, mais aussi une offre commerciale importante au sein du Grand Nancy.

    http://www.ici-c-nancy.fr/nancy/item/8926-video-commerces-du-centre-ville-nancy-reagit-au-reportage-alarmiste-de-tf1.html

                                  

    Remarque: je n' ai quitté Nancy que depuis moins d' un an et je pense que rien n' a changé ! D' après mon fils, c' est même pire ... La Rue Saint Jean n' est que l' ombre de ce qu' elle a été ! 


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  • Nick Hess : une histoire presque belge ?

    Nick Hess, un Britannique de 34 ans, devient subitement soûl lorsqu'il mange une portion de frites : son estomac produit de l'alcool.

    La Grande-Bretagne se passionne depuis ce week-end pour le cas de Nick Hess, qui devient ivre quand il mange des frites. Sa femme le soupçonnait d'être alcoolique et de lui cacher sa consommation de certaines boissons. En 2011, il a même été arrêté par un policier pour conduite d'un véhicule sous l'empire d'un état alcoolique.

    L'homme, confronté à tous les symptômes d'une consommation élevée d'alcool, explique à la BBC : "Je me sentais bizarre après avoir mangé, j'étais maladroit, vulgaire. Chaque jour pendant un an, je me réveillais pour vomir." Nick Hess décide donc de consulter. Et apprend alors qu'il est atteint d'un mal bien différent et très rare : le "syndrome d'auto-brasserie". Lorsqu'il mange de l'amidon contenu notamment dans des pâtes, du pain ou du soda, la levure fermente et transforme les sucres en éthanol. En gros, son estomac produit de l'alcool.happy

    C' est un syndrome dû à une infection causée par la levure de boulanger et de bière (Saccharomyces cerevisiae). En résumé, l' estomac fonctionne comme une brasserie. Quand on consomme du pain, des pâtes ou tout autre aliment/boisson contenant de l’amidon, la levure fermente les sucres en éthanol et on devient de plus en plus ivre.

    Comme l'explique la BBC, cette "maladie" fait encore débat dans la communauté médicale, certains experts excluant qu'un simple déséquilibre en levure puisse avoir de si gros effets. Reste qu'avec l'aide d'antifongiques et en diminuant les glucides, Nick Hess a depuis réussi à réduire la plupart des symptômes. Il n'est plus ivre que "deux ou trois fois par mois".


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  • Craindre la compétition, lui ? Balayant cette question, qu’il juge évidemment grotesque, Nicolas Sarkozy a pris, samedi matin, des accents gaulliens : «Vous ne croyez pas que je vais attendre d’arriver à 60 ans pour craindre la concurrence !» Au siège de l’UMP, rue de Vaugirard, l’ancien chef de l’Etat s’exprimait devant quelques centaines de nouveaux adhérents du parti. L’occasion pour lui de minimiser la primaire qui doit l’opposer, fin 2016, aux autres candidats de droite à l’élection présidentielle.

    Ultra-sarkozystes par définition, les nouveaux militants de l’UMP ne sont naturellement pas enthousiasmés par cette compétition. Ils y voient un affront à leur champion, leader naturel et incontestable de la droite. Ils regrettent aussi que cette primaire ouverte à tous les électeurs qui souhaiteront y participer les prive du plus précieux de leurs pouvoirs : celui de plébisciter «leur» candidat à l’Elysée. «Il y a bien des arguments contre les primaires. Vous n’étiez pas enthousiastes, moi non plus. Mais je veux apaiser le parti», leur a confié Sarkozy.

    Il leur a toutefois réservé une annonce potentiellement lourde de conséquences. Au début de l’année 2016, les militants seront appelés à ratifier le projet de l’UMP : «Dix à quinze mesures très fortes, que nous aurons fait adopter par la totalité de ceux qui pourraient être candidats aux primaires.» Les potentiels participants à la primaire ont découvert ce week-end avec étonnement ces nouvelles conditions posées à la validation de leur candidature. Il n’en a jamais été question, ni en bureau politique, ni dans les débats de la commission chargée d’organiser la primaire. «C’est une vaste blague», confiait-on dimanche dans l’entourage de l’un des candidats.

    Comme à chacune de ses interventions, Sarkozy a lourdement insisté samedi sur le fait que le président du Modem, ami et soutien de Juppé, qui a affirmé qu’il n’aurait pas voté la motion de censure, ne ferait pas partie de son «rassemblement» : «François Bayrou n’est pas dans l’opposition. Il n’y aura pas d’accord avec lui», a-t-il martelé sous les applaudissements. Les militants ravis et crédules seront fondés à en conclure que le refus de toute alliance avec le président du Modem comptera parmi les «mesures fortes» évoquées par leur champion…

    Le président de l'UMP aura beaucoup de mal à concrétiser cette annonce intempestive. Il n’a, dans les faits, pas les moyens de l’imposer. Il s’agissait pour lui de rassurer les nouveaux adhérents qui s’inquiètent de voir le parti affaibli par la dynamique de la primaire. Sarkozy ne se résigne pas à gérer l’intendance de l’UMP tandis que Fillon et Juppé planchent, avec leurs think tanks, sur leurs propres projets d’alternance. Le programme de la droite, ce doit être la grande affaire du «nouveau parti» qui doit être fondé le 30 mai prochain.

    Le 7 février dernier, devant le Conseil national de l’UMP, il avait insisté sur le fait que la primaire ne devait «en aucun cas polluer le travail de fond qu’il nous faut engager». Samedi matin, en promettant imprudemment que les adhérents auraient à valider un projet politique qui s’imposerait aux Juppé, Fillon ou Le Maire, Sarkozy leur a laissé croire qu’ils auraient leur mot à dire sur la sélection des candidats.


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  • 8 mars ... journée de la femme !

    Mais qui sait que la Française Marie Dorin-Habert est devenue championne du monde de sprint en biathlon, samedi à Kontiolahti (Finlande) ?

    Qui sait que nous avons une nouvelle championne du monde ?

    La Française a devancé la Russe Weronika Nowakowska-Ziemniak et l'Ukrainienne Valj Semerenko dans des conditions dantesques de neige et de rafales de vent.

    Elle ne pouvait espérer meilleur retour. Après une année loin du circuit consacrée à la naissance de son enfant, Marie Dorin-Habert a remporté son premier titre mondial (la première couronne mondiale pour une Française depuis 2003 et le sacre de Sylvie Becaert) samedi 7 mars, à Kontiolahti en Finlande, après l'épreuve du sprint. La jeune maman de 28 ans était réapparue en compétition il y a à peine deux mois.

    L'exploit est d'autant plus retentissant que la Française a donné naissance à une petite fille, Adèle, il y a six mois, en septembre 2014. Médaillée de bronze sur sprint aux JO de Vancouver en 2010, Marie Dorin-Habert décroche à 28 ans le plus beau titre de sa carrière.

    Alors qu'elle n'a repris la compétition qu'en janvier dernier, la médaillée de bronze des Jeux de Vancouver (2010) revient à son meilleur niveau et profite de sa fraîcheur physique. Sur la moyenne de ses temps depuis sa reprise, elle est la quatrième fille la plus rapide du circuit. Ce samedi, elle a concrétisé sa bonne forme en glanant donc son premier titre mondial avec cette médaille d'or au sprint, deux jours après l'argent en relais mixte. Elle se qualifie directement pour la mass-start de dimanche prochain et prend une avance non négligeable pour la poursuite de ce dimanche (13h15).

    Malgré une faute au tir debout, elle a pris le meilleur sur sa dauphine russe en se montrant intraitable sur les skis. Les grandes favorites ont elles raté leur épreuve, dépassées par les conditions climatiques. La Bélarusse Darya Domracheva et la vedette locale Kaisa Mäkäräinen terminent au-delà de la 25e place à plus de deux minutes de la Française.

    Qui sait que nous avons une nouvelle championne du monde ?


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