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    Elections en France en 2017

    Les dates des prochaines élections ont été communiquées par le ministère de l'Intérieur.

    Elections en France en 2017

          La prochaine élection présidentielle se tiendra les dimanches 23 avril et 7 mai 2017 ...

    Elections en France en 2017 

    Elles auront lieu les dimanches 11 et 18 juin 2017 ...

    Quant aux élections sénatoriales, elles auront lieu le dimanche 24 septembre 2017, selon le calendrier électoral présenté, ce mercredi, par  Bernard Cazeneuve.

                     Il va de soi, que même si je ne suis plus en France, je voterais tout de même !

    Pour mémoire :

    Le vote des Français établis hors de France dans un bureau de vote ouvert dans une ambassade ou un poste consulaire

    L'inscription sur la liste électorale consulaire

    Les Français établis hors de France peuvent voter directement dans un bureau de vote ouvert dans l'ambassade ou le poste consulaire situé dans la circonscription consulaire où ils ont leur résidence sous réserve de leur inscription préalable sur la liste électorale consulaire correspondante.

    L'inscription sur la liste électorale consulaire est automatique pour tous les Français inscrits au registre des Français établis hors de France de la circonscription consulaire, sauf opposition de leur part. Pour les Français qui ne sont pas inscrits au registre des Français établis hors de France, l'inscription se fait à la demande des électeurs à l'ambassade ou au consulat qui se situe dans la circonscription consulaire où ils ont leur résidence.

    Les élections concernées :

    Les élections pour lesquelles les Français établis hors de France peuvent voter dans une ambassade ou un poste consulaire sont les suivantes :

    • élection du Président de la République ;
    • référendum ;
    • élection à l'Assemblée des Français de l'étranger.

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  • Arthur Nusmann débarque à Brasilia en tenant la flamme olympique

    La flamme olympique est arrivée à Brasilia mardi, première étape d'un parcours dans tout le Brésil jusqu'aux JO de Rio en août, un acte symbolique dans la capitale qui pourrait être le dernier de Dilma Rousseff en tant que présidente.

    La flamme olympique est arrivée à Brasilia

    Dorénavant, durant trois mois et à travers plus de 300 villes, la célèbre torche passera par des rituels indigènes, voguera à bord d'un canoë, fera du cheval, sera suspendue à un hélicoptère ou plus simplement portée à pied par l'un des 12.000 relayeurs, jusqu'à son arrivée le 5 août dans le mythique stade Maracana de Rio, ouvrant les premiers JO en terre sud-américaine.

    C'est Fabiana, capitaine de l'équipe du Brésil féminine de volley double championne olympique en titre, qui a été choisie pour être la première relayeuse du feu sacré de l'olympisme à Brasilia.

    Allumée en avril sur le site antique grec d'Olympie, la flamme a été remise à Mme Rousseff. "Nous traversons une période très difficile, vraiment critique de l'histoire du pays et de l'histoire de la démocratie mais le Brésil saura offrir le meilleur accueil aux athlètes et aux visiteurs étrangers", a-t-elle affirmé.

    Mais elle risque de ne pas assister ès qualités aux Jeux: elle sera mise à l'écart du pouvoir, pendant 180 jours au plus, si le Sénat le décide à la majorité simple, dans le cadre d'une procédure en destitution, ce qui est vraisemblable selon les pointages de la presse brésilienne.

    En cas de mise à l'écart provisoire et/ou définitive, elle serait remplacée par son vice-président, Michel Temer, leader du premier parti du pays, le PMDB (centre), qui faisait partie jusqu'en mars de la coalition gouvernementale. Mme Rousseff l'a traité de "traître" et le considère comme le maître d'oeuvre du "coup d'Etat" parlementaire dont elle se dit la victime.

    Dans l'Antiquité, l'arrivée de la flamme annonçait une trêve afin que les athlètes puissent se rendre au tournoi d'Olympie. Pas évident que cela se produise ainsi dans un Brésil également touché par le marasme économique, avec une récession sévère.

    La crise économico-politique a totalement éclipsé la préparation des Jeux dans le pays. Les chantiers des sites olympiques à Rio sont quasiment achevés, mais ils ont coûté la vie à 11 ouvriers.

    Une épidémie de zika, virus entraînant la malformation cérébrale de bébés quand il touche la mère enceinte, et des hausses de dengue, de H1N1 et de chikungunya, ont également assombri l'horizon olympique, même si le climat du mois d'août devrait limiter l'expansion de ces maladies.

    La torche olympique arrive dans un pays fracturé et gagné par le doute.

     


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  • Décidément, François Hollande n'est pas décidé à retirer son costume de Père Noël, à un an de l'élection présidentielle.

    Après la promesse d'une hausse des salaires pour les enseignants du premier degré, le dégel du point d'indice des fonctionnaires, la prolongation des bourses étudiantes...

    le chef de l' Etat promet une "baisse" des impôts en 2017 pour les ménages les "plus modestes" si le gouvernement dispose de "marges" budgétaires suffisantes !

    Le gouvernement a baissé les impôts des Français les moins fortunés ces dernières années, a souligné le chef de l'Etat. "Et en fonction des marges, et seulement en fonction des marges dont nous pourrons disposer, il conviendra de poursuivre cette politique de réforme et de justice et de baisse des prélèvements pour les Français les plus modestes", a-t-il ajouté.  

    François Hollande a fait valoir "des baisses d'impôts depuis 2014 qui ont concerné 12 millions de contribuables et la prime d'activité qui touche trois millions de Français". Mais il l'a reconnu: "Je sais que beaucoup de ceux-là avaient pu être concernés par des dispositions fiscales de la majorité précédente ou même de la nôtre". "Il était donc de notre devoir de leur redonner ce qu'ils avaient acquitté pour le redressement de notre pays", a-t-il enchaîné. 

    La France a enregistré au premier trimestre une croissance supérieure aux attentes, à 0,5%, laissant entrevoir à un an de la présidentielle une embellie économique, après la publication de bons chiffres du chômage. Réduit à 3,5% du PIB en 2015 (7% en 2010), le déficit public devrait repasser sous les 3% en 2017, a réaffirmé mardi François Hollande.

    Avec de l' avance ...


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  • Début des débats sur le projet de la loi Travail

    La loi Travail arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale pour un débat qui s'annonce houleux. Il doit durer jusqu'au 12 mai. La ministre Myriam El Khomri a la lourde charge de la défendre.

    Pendant deux semaines, les regards vont être braqués sur l'Assemblée nationale. Les moindres prises de parole dans l'Hémicycle, les petites phrases lâchées dans la salle des Quatre colonnes ou dans les médias vont être analysées. Le projet de loi Travail, présenté par la ministre Myriam El Khomri, entame aujourd'hui son long et difficile parcours parlementaire. Près de 5 000 amendements ont été déposés.

    Particularité de cet examen de projet à l'Assemblée nationale : le débat se fera entre la gauche… et la gauche. Les opposants les plus farouches à la loi Travail sont en effet à chercher du côté des frondeurs socialistes, du Front de gauche ou encore d'EELV. «Il manque près de 40 voix pour obtenir une majorité et voter la loi» estimait, hier, le rapporteur de la loi, Christophe Sirugue (PS). Pour le chef de file des socialistes à l'Assemblée, Bruno Le Roux, «la gauche ne doit pas ergoter en permanence mais prendre ses responsabilités». Ajoutant : «Un débat parlementaire ce n'est jamais facile».

    Un des principaux points de désaccord porte sur les licenciements économiques. Dans la mouture présentée ce matin par le gouvernement, il est écrit que les difficultés économiques d'une entreprise internationale seront évaluées sur ses filiales françaises. A l'heure actuelle, les autres filiales mondiales du groupe sont prises en compte. Pour le rapporteur socialiste de la loi, Christophe Sirugue, cette question du périmètre d'appréciation des difficultés des entreprises est «une ligne rouge pour beaucoup de (ses) collègues». Il a déposé un amendement pour «le ramener à l'échelle internationale» et non à la seule France. «Nous n'en voulons pas», a déclaré la députée toulousaine Catherine Lemorton, présidente des affaires sociales de l'Assemblée. Pour Christophe Sirugue, «il faut sortir de cette approche, qui a placé le débat sur cette impression que toutes les entreprises allaient licencier. Que cette loi était construite pour cela. Ce n'est pas vrai !»

    Les jours qui viennent vont donc être décisifs. Pour le moment, le sujet a surtout été débattu, parfois violemment, dans la rue ou dans les médias. Place maintenant au travail parlementaire. Plusieurs députés de gauche jouent l'apaisement. Certains, opposés au texte initial, ont reconnu des évolutions positives lors de la réécriture du projet de loi. Un point positif pour le gouvernement, en pleine communication sur le thème du «ça va mieux», suite aux bons résultats économiques des derniers jours. La droite, de son côté, regrette cette réécriture et estime maintenant que le texte a été trop édulcoré sous la pression des opposants.

    L’exécutif a déjà sorti la calculatrice. « Il manque près de 40 voix pour obtenir une majorité et voter la loi », a indiqué Christophe Sirugue au Parisien. Le rapporteur de la loi Travail distingue les « opposants historiques à l’intérieur du groupe PS, qui sont la vingtaine de frondeurs » des « opposants de bonne foi, plusieurs dizaines », qui pourraient, eux, finalement voter le texte.

    A priori, la droite ne la votera pas et les groupes à gauche sont divisés.

    La majorité a jusqu’au 17 mai – jour programmé pour le vote à l’Assemblée nationale – pour clarifier sa position. Si ce n’était pas le cas, l’usage du « 49-3 » constituerait alors l’ultime recours, comme ce fut déjà le cas pour faire adopter la loi « Macron ». Mais cette arme constitutionnelle est à double tranchant : dans un contexte de forte contestation, elle est surtout un aveu de faiblesse.


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  • Loi Travail :  49.3 ou pas ?

    Après avoir fuité dans la presse, déclenché une série de manifestations, avoir été remaniée et donné naissance du mouvement Nuit Debout, la loi Travail, ou loi El Khomri, sera débattue dès mardi à l'Assemblée nationale. Un moment décisif pour l'exécutif, pour ce qui devrait être la dernière réforme emblématique sur le volet économique du quinquennat Hollande

    L'objectif: parvenir à dégager une majorité suffisante à gauche pour faire passer le texte sans trop de dégâts. Selon Le Point, qui cite une source gouvernementale, l'exécutif envisagerait d'ores et déjà de recourir au 49.3, pour passer en force si les débats tournent au vinaigre. Le chemin promet en effet d'être tortueux !

    En effet, le rapporteur de la loi El Khomri à l'Assemblée prévient, d'ores et déjà  : en l'état, le texte ne passera pas l'épreuve de l'hémicycle !

    Christophe Sirugue, député PS réputé doué pour le compromis a obtenu du gouvernement des marges de manœuvres afin de « rendre ce texte acceptable ». A partir de mardi, il porte la lourde charge de convaincre les députés de la majorité du bien-fondé de l'une des plus explosives réformes du quinquennat.

    Avec à la clé les derniers amendements nécessaires, selon lui, à une clarification des « points durs » de ce texte fustigé dans la rue depuis plus d'un mois. Sans quoi, affirme-t-il, le projet de loi n'obtiendra pas la majorité ...

     

     


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