• Plombières, la crème des glaces

    Qu’on se le dise, la glace Plombières n’est pas véritablement originaire de Plombières !

    Plombières-les-Bains (aux confins des Vosges lorraines et franc-comtoises) revendique la paternité de cette glace. Selon la légende, elle aurait créée à l’occasion d’une rencontre furtive entre Napoléon III et Cavour dans cette ville d’eau, alors très en vogue. Rien n’est moins sûr !

    Mais pas si simple… un demi-siècle plus tôt, en 1798, un glacier-confiseur parisien du nom de Tortoni, tenant boutique à l’angle de la rue Taibout et du boulevard des Italiens actuel, proposait déjà de la glace “Plombière” (sans “s”) à sa clientèle! Il s’agissait d’un entremets glacé à base de lait d’amandes, d’œufs et de fruits confits pris dans un moule en plomb, d’où le nom. Dans son roman Splendeurs et misères des courtisanes, Honoré de Balzac évoque cet entremet Plombière.

    Ce dessert glacé aurait été présenté à l’empereur et à sa cour, à Plombières-les-Bains, en 1858, lors de la réception secrète de Camillo Cavour (président du Conseil de son pays, venu solliciter l’alliance de la France contre l’Autriche, afin de permettre l’unification italienne). Il se murmure que le cuisinier de l’empereur, qui avait décidé de proposer à cette occasion une nouveauté à base d’œufs battus dans du lait avec du sucre, aurait vu sa crème “tourner”. Il aurait donc versé du kirsch, avant de rebattre énergiquement. Enrichi de fruits confits et mis à glacer, le dessert aurait retrouvé une consistance acceptable…

    En fait, elle serait née d’une maman parisienne, avec une glace aux fruits confits préparée dans un vase en plomb, et d’un papa haut-saônois, pour le kirsch, qui se sont rencontrés en 1882 par l’entremise d’un glacier plombinois, M. Philippe.  M. Philippe, qui, en 1882, aurait eu l’idée de faire macérer les fruits confits dans cet alcool (Fougerolles, la “capitale” du kirsch, étant toute proche) lui donnant son goût incomparable ...

    Toujours est-il que la tradition de la glace Plombières, et non plus plombière (selon la recette mise au point en 1798 par un glacier-confiseur parisien du nom de Tortoni), a perduré au fil des décennies, reprise en 1903 par une longue liste de pâtissiers dont Maurice Lemercier bien sûr, jusqu’à son petit-fils Michel Bilger (et aujourd’hui aussi par une grande marque de surgelés dont le siège est vosgien). « La glace Plombières n’était même pas un dessert très couru à une certaine époque , se souvient Jacqueline Lemercier, la mère de Michel Bilger. Et maintenant, c’est une folie ! »

    Plombières, la crème des glaces

    Temps de préparation : 30   minutes
    Temps de cuisson : 10  minutes

    Ingrédients (pour 4 de litre) :

    - 3/4 de litre de crème fraîche
    - 200 g de sucre en poudre
    - 6 jaunes d' oeufs
    - 1 gousse de vanille ou 2 sachets de sucre vanillé
    - kirsch
    - 125 g de fruits confits

    Préparation de la recette :

    Dans une casserole, faites tiédir à feu très doux la crème avec la vanille.

    Dans une seconde casserole, mettez les jaunes d' oeufs et le sucre et travaillez le mélange à la spatule en bois jusqu'à ce qu'il blanchisse et mousse, puis ajoutez la crème par petites quantités sans cesser de tourner.

    Mettez la casserole sur feu doux, en tournant toujours jusqu'à ce que la crème épaississe et 'nappe' la spatule. Ne laissez pas bouillir : retirez du feu au premier frémissement.

    Laissez refroidir, ajoutez les fruits confits puis versez dans la sorbetière.
     
    Remarques :

    Cette glace, très onctueuse et très riche, est une véritable glace à l'italienne. Mais vous pouvez remplacer la crème soit entièrement soit à moitié par du lait, ou peut-être utiliser de la crème allégée... Si vous préférez avoir des morceaux de fruits non hachés, mélangez-les après le passage en sorbetière.

     


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  • La solution de facilité ...

    Pourquoi ne pas le faire ?

    Temps de préparation : 10   minutes
    Temps de cuisson : 30  minutes

    Ingrédients (pour 4 personnes) :

    - 500 g de fromage blanc 0%
    - 100 g de sucre ou édulcorant
    - 1 cuillère à soupe de Maïzena
    - 3 oeufs
    - 1 pincée de sel
    - 1/2 citron râpé

    Préparation de la recette :

    Séparer les blancs des jaunes d' oeufs.

    Mélanger le fromage blanc battu avec le sucre ou l'édulcorant, la Maïzena et les 3 jaunes d'oeufs. Ajouter le 1/2 citron râpé.

    Battre le blanc des 3 oeufs avec la pincée de sel en neige, incorporer délicatement à la préparation au fromage blanc.

    Verser la préparation dans un moule à manqué et laisser cuire à 180°C, 30 à 35 mn.
     
    Remarques :

    On peut écraser des biscuits type speculoos ou petit beurre et en tapisser le fond du moule avant d'y incorporer la préparation. Mais c'est moins light !


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  • L' odeur du pain d' épices est pour beaucoup d' entre nous une madeleine de Proust !
    Lorsque les éclats de miel et d' épices s' engouffrent dans vos narines, vous commencez à saliver et lorsque vous goûtez ce gâteau, les mirabelle émerveillent vos papilles...
    Souvenirs, souvenirs ...

    Allez encore une association bien appétissante : le pain d'épice qui se marie si bien avec tant de choses ( notamment le foie gras ) et aussi, les mirabelles et leur jus !!!!

    Mais au fait d'où vient le pain d'épice ? Le pain d'épices a traversé les âges : apparu au temps d'Homère sous la forme d'un pain confectionné avec du miel renommé de l'Hymette, montagne d'Attique ; il a été consommé par les chinois, puis les mongols. Enrichi d'épices orientales par les arabes, ce sont les croisades qui l'ont fait connaître en Occident sous le règne d'Henri IV, avant qu'il ne soit consommé et largement apprécié dans les repas de Cour sous Louis XVI et Napoléon !!

    Ils ont bien fait d'y goûter car c'est rudement bon !

    Pour 4 personnes :

    - 600 grs de mirabelles
    - 3 tranches de pain d'épice
    - 4 oeufs
    - 100 grs de sucre
    - 3 cuil. à soupe de farine
    - 20 cl de lait
    - 20 cl de crème fraîche épaisse
    - 40 grs de beurre
    - 1/2 citron non traité
    - 1/2 orange non traitée
    - 2 pincées de cannelle

    Dénoyauter les mirabelles sans les ouvrir complètement. Emiettez le pain d'épice au-dessus d'un saladier, ajouter les oeufs. Râper le zeste d'orange et de citron, ajouter la cannelle et le sucre.

    Fouetter en versant la farine et en continuant de fouetter, ajouter le lait, puis la crème fraîche jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Etaler 20 grs de beurre dans un moule à manqué de 24 cm, couler un fond de pâte, puis disposer les mirabelles. Verser le reste de pâte.

    Cuire 40 minutes au four préchauffé à 180°c. Eparpiller le reste de beurre en petits copeaux sur le dessus du clafoutis 5 minutes avant la fin de la cuisson. Retirer du four, laisser refroidir.

    Pour finir : une variante est possible en remplaçant les mirabelles par des quetches !


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  • Sans doute le plus “corse” des desserts, le fiadone est une sorte de gâteau au fromage, de forme ronde ou rectangulaire, peu épais, au dessus doré foncé par la cuisson.

    Simple et facile, sa recette se réalise avec des produits corses authentiques : du brocciu (ce fromage à base de lait de brebis), du zeste de citron, et de l’acquavita (l’eau-de-vie locale). Parfois, le zeste de citron se voit remplacé par de l’orange ou par de l’eau de fleur d’oranger. Ces trois ingrédients sont battus avec un mélange mousseux de sucre et d’œufs. Le tout est versé dans un moule à bords haut, préalablement beurré ou huilé, et enfourné à température moyenne une trentaine de minutes.

    Dans l’assiette

    Le fiadone se sert traditionnellement froid, même si certains préfèrent le déguster tiède. Il peut être accompagné d’une marmelade d’agrumes ou d’un coulis de fruits.

    Un peu d’histoire

    Originaire du nord de la Corse, le fiadone a su conquérir le reste des insulaires. Il a pour ancêtres les fiadoni (flans) italiens, signalés dans des livres de recettes depuis le XVIe siècle.

    Fabriqué depuis les temps ancestraux, à partir de petit-lait de brebis ou de chèvre, lait entier et sel, il est apprécié pour sa saveur très douce. Indispensable dans la cuisine du terroir, il témoigne des racines pastorales des habitants.

    Déjà au IIe siècle avant l'ère chrétienne, l'historien grec Polybe relatait dans son "Histoire générale de la République romaine", les spécialités de l'élevage en Corse : "La raison pour laquelle tous les animaux semblent sauvages, c'est que, comme l'île est couverte d'arbres et qu'elle est pleine de rochers et de précipices, les pâtres ne peuvent pas suivre leurs bestiaux dans les pâturages. Quand ils trouvent quelque lieu propre à les faire paître, ils sonnent d'une trompe et chaque troupeau accourt au son de celle de son pâtre, sans jamais prendre l'un pour l'autre !"

    Ce dessert, qui se conserve au frais près d’une semaine, était le gâteau familial corse par excellence, que l’on retrouvait notamment dans la région du Cortenais. Il apparaissait également lors des fêtes de fin d’année ou pour Pâques. De nos jours, on le voit dans de nombreuses pâtisseries des quatre coins de la Corse, souvent vendu en portions individuelles prédécoupées. Dans la région d’Ajaccio, cuit sur une pâte feuilletée ou sablée, le fiadone prend la forme d’une tartelette appelée imbrucciata.

    Préparation : 15 min.
    Cuisson : 25 min.

    Ingrédients pour 4 personnes :

    - 500 g de brocciu (fromage corse)
    - 6 oeufs
    - 300 g de sucre semoule
    - 1 citron
    - 1 cl d'eau-de-vie
    - 10 g de beurre

    Préparation :

    1 - Déposez 500 g de brocciu dans un récipient. Ecrasez le fromage avec un fouet.

    2 - Lavez délicatement le citron. A l'aide d'une rapière, grattez l'écorce de l'agrume.

    3 - Versez le sucre dans le récipient du brocciu. Ajoutez les oeufs. Mélangez jusqu'à ce que le brocciu soit entièrement émietté.

    4 - Déposez dans le récipient l'écorce râpée du citron. Versez l'eau-de-vie. Mélangez de nouveau.

    5 - A l'aide d'un pinceau, graissez délicatement le moule avec le beurre légèrement fondu.

    6 - Versez la préparation du brocciu dans le moule. Faites cuire, a four, à 180 °C, environ 25 min. Démoulez. Dressez le fiadone dans l'assiette.


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    " L' appétit vient en mangeant et la soif s'en va en buvant ... "

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  • Brochettes, salade composée, fromages et tarte aux groseilles ...

    Bon, ce n' est pas tout çà mais cela ne va pas se préparer tout seul !

    D' autant que j' attends mon petit-fils et ses parents, cet après-midi.

    Bonne journée à tous et gros bisous car la mienne risque d' être trop remplie pour aller sur les blogs ...

     Dimanche assez chargé !

     


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