• A propos de l' asthme ...

    L’asthme est une affection inflammatoire bronchique chronique marquée par une inflammation de l'épithélium bronchique, une bronchoconstriction (contraction des muscles lisses bronchiques) et une hypersécrétion de mucus.

    Des cas de plus en plus nombreux depuis 30 ans :

    Connu depuis l’Antiquité, l' asthme fut longtemps considéré comme une affection relativement bénigne. Depuis les années 1980, on observe dans tous les pays développés une augmentation de sa fréquence accompagnée d’une "épidémie" de décès dans les pays occidentaux. Cette augmentation de prévalence concerne en particulier l’enfant. Fréquemment associées à l’asthme, les manifestations allergiques de type rhinite ont également vu leur prévalence augmenter ces dernières décennies.
    La prévalence varie d’un pays à l’autre, voire d’une région à l’autre. En France, on estime que 3 à 5 % des individus adultes souffrent d’asthme. Mais 10 à 15 % des adolescents présentent des crises, et on peut atteindre 15 à 20 % chez l’enfant de 6-7 ans dans certaines régions.

    Des facteurs déclenchants variés :

    Bien que les causes profondes de l'asthme ne soient pas totalement élucidées, le facteur de risque le plus important est l'inhalation de particules susceptibles de déclencher des crises:

    • allergènes à l'intérieur des habitations (acariens dans la literie, les tapis et moquettes, les meubles rembourrés, pollution, squames d'animaux domestiques);
    • allergènes extérieurs (pollens et moisissures);
    • fumée du tabac;
    • produits chimiques irritants sur le lieu de travail.

    Il existe d'autres facteurs de déclenchement, comme l'air froid, des émotions intenses, peur ou colère par exemple, et l'exercice physique. Chez certaines personnes, même des médicaments peuvent déclencher des crises, comme l'aspirine ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les bétabloquants (prescrits contre l'hypertension artérielle, des cardiopathies ou la migraine). On a établi un lien entre l'urbanisation et l'augmentation du nombre des cas d'asthme, mais la nature de cette relation reste encore mal expliquée.

    Des symptômes aisés à reconnaître :

    Souvent silencieux, l’asthme se manifeste par des crises (toux sèche, sifflements, difficultés respiratoires, essoufflement) qui surviennent lors d’une exacerbation transitoire du processus inflammatoire entraînant une obstruction bronchique par rétrécissement des bronches encombrées. Le diagnostic de l’asthme, recherché dès qu’une affection récidivante apparaît chez un patient, n’est pas toujours aisé à affirmer.
    Les infections virales, les allergènes et les polluants chimiques comme les particules Diesel ou le tabac, responsables d’inflammation bronchique, peuvent aggraver la pathologie. Celle-ci possède aussi un terrain héréditaire de prédisposition chez certains sujets.

    Traitement :

    L’asthme présente toujours les mêmes symptômes, – essoufflement, toux chroniques ou bronchites à répétitions -, mais n’a pas forcément toujours la même origine. Chez les tout petits, il peut être induit par un virus ; plus tard par des allergies (c’est l’écrasante majorité des cas). Mais il existe aussi des crises d’asthme sans aucune allergie.

    L’identification des différentes formes de maladie va permettre un suivi plus personnalisé des patients. La journée mondiale de l’asthme, organisée aujourd’hui en France par l’association Asthme et allergies, va mettre en avant les nouveautés dans le traitement de la maladie.

    Quatre millions d’asthmatiques

    « Nous allons de plus en plus vers une médecine personnalisée », observe le docteur Pierre Richez, médecin allergologue, coordonnateur de l’École de l’asthme de Marseille, Objectif : obtenir le contrôle de l’asthme par le malade. « Le Plan d’action personnalisé est une sorte de contrat entre le médecin et le malade qui indique le traitement et les moyens d’identifier l’arrivée d’une crise pour pouvoir augmenter la dose de médicament au bon moment et éviter de se retrouver aux urgences pour crise grave », explique le Dr Richez.

    Pour les asthmes légers et modérés – qui sont la majorité – le traitement repose sur deux types de médicaments. Les bronchodilatateurs traitent la crise, et les anti-inflammatoires (corticoïdes) inhalés sont utilisés en traitement de fond.

    « Ce qui est difficile c’est d’accepter de continuer à se soigner quand on va mieux. Or c’est indispensable pour éviter que la maladie s’aggrave », insiste Pierre Richez,

    Traitements du futur

    Ces médicaments agissent sur les symptômes. Il faut aussi se désensibiliser aux allergènes pour prendre le problème à la source.  Des recherches sont actuellement en cours pour agir sur le contrôle des éosinophiles, globules blancs qui jouent un rôle important sur le système immunitaire et par conséquent sur le mécanisme des allergies. Par ailleurs, une nouvelle technique est en cours d’expérimentation dans le traitement de l’asthme très sévère et invalidant (cas les plus graves, qui sont une minorité) : la thermoplastie bronchique (chauffage du muscle bronchique par endoscopie) qui réduit l’hyperréactivité des voies aériennes.

    En ce qui me concerne, je vous présente mes moyens de lutte contre l' asthme :

    - mon compagnon de jeux que je retrouve, 2 fois par jour ... un aerosol pneumatique ST 23 !

    - 2 fois par jour ...

    - et en cas de crise, de la cortisone ...

     

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  • Commentaires

    1
    chapichou
    Mardi 7 Mai 2013 à 16:22

    sans oublier le stress aussi ma chère Annick qui peut être l'un des facteurs déclencheurs de la crise !

    gros bisous !

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    2
    Mercredi 8 Mai 2013 à 10:34
    t'as un drole compagnon de jeu toi.... je pense que tu t'en passerais? Change d'air...
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