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Bretagne
Toi femme de chagrin
Au caractère trempé
Tu guettes tes marins
De tes yeux embrumésTa robe est de granit
De dentelle déchirée
Que les vagues avides
De l’écume viennent parerTon manteau est de lande
Piqué d’ajoncs jaunis
Couvrant ta houppelande
Au drapé vert et grisTon collier est de sable
Aux algues de pampilles
Nacré de coquillages
Telles filles des îlesTes coiffes sont clochers
Flèches d’un ciel marin
Tes calvaires sculptés
Par tes vents assassinsD’hortensias des bouquets
Colorent tes cheveux
Par le sel asséché
Du plus beau des doux bleusTu répands ton parfum
De son iode chargé
Par la force d’embruns
Dans l’air vivifié.Tes pêches empiriques
Que les mouettes surveillent
Des rochers jusqu’aux criques
Ta nature émerveille.Accueillant dans tes îles
Les bateaux tatoués
Du nom des jeunes filles
Par les pêcheurs aimées.Tu as l’humeur grise
Des ports à l’abandon
Que les tempêtes avivent
Comme une lame de fond.Tu es de ces beautés
Sauvages et si farouches
Qu’on ne peut oublier
Bretagne oh toi ma douce.Tit’can I
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Commentaires
Etre femme de marin n'est pas drôle tous les jours, mais elles se sont endurcie et elles sont plus fortes que les autres. Quand on a affronté les élements on comprend mieux Que l'on ne peut rien devant la nature qui se déchaîne. On ne peut que la respecter.
Bizes
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J'ai connu des pesonnes qui avaient le coeur breton mais pas le lieu de naissance ! Bizzzzzzzz