•  Situé dans le fond du Val Sans Retour, l’Arbre d’Or est une œuvre d’art créé par François DAVIN.

    En 1990, un terrible incendie à dévasté plus de 400 ha de landes.

    Suite à l’incendie, l’Association de Sauvegarde du Val sans Retour a organisé le reboisement des zones sinistrées et 30 000 arbres furent replantés durant l’hiver 1991-92. En mémoire de ces événements et pour maintenir la légende de la forêt, l’artiste François Davin a créé l’Arbre d’Or. C’est un tronc de châtaignier calciné qui fût doré à la feuille (90 grammes d’or le recouvrent).

    Cet arbre représente la tête et les bois d’un cerf, animal mythique de la forêt qui aimait se transformer Merlin pour hanter les bois. Inauguré le 10 août 1991, il est entouré de cinq arbres noirs. L’arbre d’or symbolise la renaissance de la forêt, tandis que les arbres noircis rappellent la forêt brûlée.

    Cet arbre d’or connut bien des vicissitudes, tantôt amputé d’une branche, gratté par des vandales en mal de souvenirs ; il est maintenant, après restauration, entouré d’un grillage et ses abords plantés d’aiguilles de schiste pourpre pour empêcher son approche.

    Mais, on associe également à cet arbre la légende d’Henriette ...

    " Dans une clairière au milieu de la forêt, se trouvait un arbre doré. Chaque nuit, des feuilles d'or poussaient sur cet arbre, et chaque matin, des lutins venaient les ramasser. Avec ces feuilles d'or, les lutins fabriquaient une potion magique. La recette consistait à faire fondre l'or et à le mélanger à l'eau d'une source secrète dont seuls, ils avaient connaissance. Cette potion leur servait ensuite à rendre la vie aux malheureux arbres arrachés par les tempêtes ou blessés par les hommes.

    Un jour, une fillette nommée Henriette vint ramasser du bois dans cette forêt. En s'enfonçant au beau milieu des arbres, elle aperçut l'arbre d'or. Éblouie et étonnée, elle s'en approcha et le toucha. Malheureusement, elle ne savait pas que cet arbre était ensorcelé, et elle fut immédiatement transformée en arbre brûlé, tout près de l'arbre d'or.

    Ce soir-là, trois jeunes hommes, inquiets de ne pas voir Henriette revenir, se mirent à sa recherche. Assez vite, ils retrouvèrent sa trace et s'approchèrent de l'arbre d'or. Très surpris à leur tour, ils ne purent s'empêcher de le toucher et furent immédiatement transformés, eux aussi, en arbres brûlés.

    Le lendemain matin, comme d'habitude, les lutins vinrent pour ramasser les feuilles. Quand ils arrivèrent près de l'arbre d'or, ils furent très intrigués par ces quatre arbres brûlés qui l'entouraient. Imaginant que dans la nuit, l'un d'entre eux avaient voulu leur faire une farce, ils se mirent à ramasser les feuilles. Aussitôt ils furent transformés en pierres et figés comme les quatre jeunes gens près de l'arbre d'or.

    Depuis cette date, sur l'arbre d'or les feuilles ne poussent plus. Pour conjurer le maléfice, on dit qu'il faudrait qu'un enfant retrouve le secret de la potion magique: il pourra alors, grâce à la formule et à l'eau de source, délivrer Henriette, ses trois amis et tous les lutins ... "

    Texte écrit par Nicolas et Pierrick, lauréats d'un concours organisé par l'Office du Tourisme du Pays de Mauron.


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  • Cinq ans après l'historique victoire de Guingamp face à Rennes en finale de la Coupe de France, les deux clubs se retrouvent au Stade de France pour une nouvelle opposition 100% bretonne, samedi (21h00).

    9 mai 2009. Cette date reste gravée dans les mémoires des supporteurs rennais et guingampais, les premiers encore traumatisés d'avoir laissé échapper un trophée qui leur tendait les bras après avoir ouvert le score (1-2), les seconds jubilant toujours en souvenir du plus grand exploit d'En Avant, alors en L2.

    Le Stade Rennais se retrouve donc face à son pire cauchemar et a une nouvelle occasion de remporter un titre majeur attendu depuis 1971 et sa deuxième Coupe de France.

    Et l' hymne breton sera bien retransmis sur l'antenne nationale de France Télévisions avant le début de la finale. Selon le groupe audiovisuel, le Bro gozh ma zadoù, interprété par Nolwenn Leroy, est prévu à 20 h 51. Soit neuf minutes avant le début de la rencontre et six minutes après la prise d'antenne par France 2.

    Mais qu' est ce que le Bro Gozh ma Zadoù ?

    Le Bro Gozh ma Zadoù est l'hymne national breton. Son nom signifie en breton "Vieux pays de mes pères". Sa mélodie s'inspire de l'hymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille terre de mes pères). L'hymne de Cornouailles, Bro Goth Agan Tasow,l'équivalent en cornique, reprend lui aussi l'air de l'hymne gallois. Enfin, on le retrouve également chez le peuple khasi dans le nord-est de l'Inde.

    Joué pour la première fois en 1898, il est resté depuis cette date, l'air des Bretons du monde entier. Il est entonné dans de nombreuses manifestations culturelles, sportives et festives. Des équipes de football bretonnes l'utilisent désormais avant les matchs.


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  • Boule bretonne ... quesako ?

    La boule bretonne est un sport populaire en Bretagne qui s'apparente plus à la boule lyonnaise qu' à la pétanque. La principale caractéristique de la boule bretonne est la grande variété dans sa pratique !!!

    Cela commence bien !

    Dès le Moyen Âge, le « jeu de grosses boules » est très populaire en France, au point que le 23 mai 1369, Charles V « fit défense à ses sujets de se livrer au jeu de boules » sous peine d'une amende de quarante sous parisis, de façon qu'ils s'adonnent à des sports plus directement utiles pour la guerre. La Bretagne ne fait alors pas partie de la France et le jeu de boules y reste populaire.

    Ses règles ne diffèrent pas profondément de celles des autres jeux européens, il s’agit, en faisant rouler sa boule, d’approcher au plus près d’un cochonnet .On peut chasser la boule de l’adversaire «à roule» ,«à poque» ou « à demi poque».

    Connaissez - vous la boule bretonne ?

     

    En léger déclin aujourd'hui, la boule bretonne reste un loisir très convivial. On dénombre aujourd' hui neuf sociétés dans le Morbihan : Lanester, Auray, Theix, Vannes, Questembert, Locminé, Lorient, Pontivy et Lochrist qui participent au championnat départemental en quadrettes.

    Pour en savoir plus : http://laboulebretonne.free.fr/


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  • Plougrescant est surtout connu pour la carte postale qui a fait le tour du monde et qui représente une petite maison de pierre construite et enchâssée entre deux énormes blocs de granit. Entourée d'un muret de pierre, elle a été construite à quelques mètres d'un gouffre.

    Sorte d'image d'Epinal, cette curiosité était devenue la carte de visite d'un village bordant des falaises sauvages où vous trouverez une nature qui, là aussi, a laissé libre cours à sa fantaisie.

    Castel Meur est le nom de cette maison surprenante. Elle tourne le dos à la mer depuis 1861, année de sa construction, pour se protéger des vents violents qui soufflent lors des tempêtes, fréquentes à cet endroit. Cette demeure minuscule fut érigée à une époque où les permis de bâtir n'existaient pas, où chacun pouvait construire à sa guise et laisser libre cours à sa fantaisie.

    Il fallait par ailleurs avoir un amour immodéré pour la mer et ses caprices pour vivre en un tel endroit, surtout en hiver. Son bâtisseur était de cette trempe et vivra ici de nombreuses années, creusant presqu'entièrement de ses mains la lande pour y aménager deux étangs.

    Castel Meur, Plougrescant

    Ses héritiers ne l'occuperont qu'épisodiquement, les jours de beau temps. Elle sera une résidence secondaire pendant plusieurs décennies, paraissant même parfois abandonnée car ouverte seulement une fois tous les deux ou trois ans depuis la fin du 20ème siècle. L'occupante actuelle, en effet, petite-fille du premier maître des lieux quittera Tréguier où elle était née, pour aller faire fortune en Amérique. Après avoir cédé son affaire, elle revint s'installer ici en 2004.

    Entretemps, les édiles locaux, soucieux de développer la vague déferlante du tourisme côtier, se seront emparés de l'image de Castel Meur pour en faire l'emblème de la Pointe de Plougrescant ...

    Elle fera le tour du monde, générant un engouement tel qu'elle n'était plus considérée par le visiteur de passage comme une propriété privée mais comme un site ouvert à toutes les curiosités. La désinvolture ira à son comble un beau jour d'été où un autocar de touristes japonais aura la mauvaise idée de s'arrêter là : ses passagers voulant à tout prix un souvenir original iront jusqu'à grimper sur le toit de la maisonnette afin de s'y faire photographier ! Les dégâts qu'ils auront occasionné pousseront la propriétaire à protéger son bien : elle intentera une action en justice afin de faire valoir sa "propriété à l'image" et, depuis lors, toute représentation commerciale de Castel Meur est désormais interdite ...

    le faux gouffre derrière Castel Meur, Plougrescant

    Une barrière interdit l'accès au site bien au delà des limites de la propriété mais elle a une autre raison d'être. Construite à l'instigation de la LPO, elle est destinée à éviter le passage des hordes de touristes peu soucieux de l'intégrité des espaces naturels. Un oiseau se faisant rare sur ces côtes y niche à la belle saison, déposant un ou deux oeufs entre les galets : le gravelot. Il n'est pas le seul à devoir être protégé : le site entier menaçait d'être inondé aux grandes marées tant les galets y étaient emportés par des visiteurs indélicats. Jusqu'au milieu du 20ème siècle, ce furent les résidents de la région, plus tard, ce furent les touristes de passage voulant emporter un souvenir ...

    Derrière la petite maison, une faille s'est taillée un chemin presque jusqu'au pied du rocher qui la protège. Faisant face aux éléments lorsque les vents soufflent, ses pans de rochers en amplifient le déchaînement au point d'en faire trembler, parfois, les fondations. La nature a placé ici un des jumeaux d'une autre image qui a fait la renommée de Plougrescant : le Gouffre !

    le Gouffre, Plougrescant

     Situé à l'autre extrémité de la plage, s'enfonçant un peu plus dans la mer devant un amas chaotique, le "vrai" Gouffre ouvre sa gueule tel un dragon tapis dans les entrailles du granit rose qui caractérise la côte. Surnommé gouffre de la Baie d'Enfer, il est formé d'un enchevêtrement de pans de falaise écroulés il y a bien longtemps. Les jours de tempêtes font vibrer les rochers où le vent et les éléments déchaînés hurlent alors avec une rare intensité la force d'un océan tout proche.

    Le panorama qui s'y déroule semble ne plus vouloir s'arrêter à l'horizon d'une côte parsemée de pointes et de rochers rivalisant de sauvagerie.

    Ce site remarquable, mais surtout impressionnant par la rudesse du paysage, décuple l'impression d'être en enfer lors des coups de vent. A ce moment, les déferlantes se ruent avec une violence décuplée entre les énormes blocs de granit, soulevant des gerbes d'écume soufflées sur des centaines de mètres !

    Castel Meur, la petite maison entre les rochers ...

    Certains jours, le déchaînement des éléments prend des proportions extraordinaires, comme en mars 2008 où des vagues gigantesques faillirent emporter Castel Meur. D'une hauteur et d'une violence extrême, elles soulevèrent des tonnes de galets, arrachant également les pierres du muret d'enceinte édifié il y a 150 ans, pour les déposer plus loin, sur près d'un mètre de hauteur !

    Lors du calme de l'étale, le site paraît pourtant bien tranquille ...

    Castel Meur, la petite maison entre les rochers ...


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