• Chômage : première légère baisse en 9 mois ( - 0,3 % )

    Est-ce le début de l'inversion de la courbe du chômage promise par François Hollande ? Le premier répit pour le en cette rentrée cauchemardesque a lieu sur le front de l'emploi. En août, le a légèrement reculé avec 11 100 inscrits sans activité de moins (-0,3 %) à Pôle emploi en métropole, soit 3,413 millions de chômeurs, a annoncé le ministère du Travail vers 18 heures, confirmant une information de France 2. Sur un an, ce nombre a toutefois crû de 5,2 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit lui à 1 664 700 en France métropolitaine fin août 2014 : sur un mois, il augmente de 0,8 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +6 % sur un an) et est stable pour l’activité réduite longue (catégorie C, + 8,5 % sur un an).

    5 078 000 chômeurs toutes catégories confondues

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 5 078 000 en France métropolitaine fin août 2014 (5 380 200 en France y compris Dom). Ce nombre baisse de 0,1 % (-5 800) au mois d’août. Sur un an, il augmente de 6 %. Le nombre de chômeurs de moins de 25 ans dans cette catégorie a diminué de 0,1 % en août. A l'inverse, celui des plus des 50 ans a augmenté de 0,1 %.

    Le nombre de demandeurs d'emploi avait augmenté sans discontinuer depuis novembre 2013. Fin juillet, 3,424 millions de chômeurs sans activité étaient recensés en métropole, du jamais-vu. Petite activité et outre-mer inclus, un autre plus haut historique de 5,387 millions de demandeurs d'emploi avait été enregistré.

    Troisième baisse mensuelle depuis l'élection d'Hollande

    Il s'agit seulement de la troisième baisse mensuelle depuis l'élection de François Hollande, en mai 2012. Depuis cette date, Pôle emploi a vu affluer un demi-million de chômeurs sans activité supplémentaires.

    Le chef de l'Etat, qui a échoué à «inverser la courbe du chômage» fin 2013 comme il s'y était engagé, a reconnu jeudi lors de sa conférence de presse semestrielle que les résultats de sa politique «tardaient à venir» mais assuré qu'«ils viendr(aient)», disant espérer que ce serait «avant 2017».

    La confirmation, mardi par l'Insee, d'une croissance nulle au deuxième trimestre comme au premier a enterré les espoirs de croissance du gouvernement : la prévision officielle est désormais de 0,4% pour 2014 et de 1% l'an prochain. Or, selon la plupart des économistes, il faut au moins 1,5% de croissance pour faire refluer le chômage.

    Hasard du calendrier : c'est aussi mercredi que le Medef a dévoilé ses pistes pour «créer un million d'emplois». Ce plan préconise entre autres la suppression de deux jours fériés -- 100 000 emplois à la clé selon le Medef -- et des assouplissements des 35 heures, du contrat de travail ou encore du Smic. Ces propositions, que Pierre Gattaz avait révélées dans un entretien au «Parisien» - «Aujourd'hui en France» la semaine dernière, ont d'ores et déjà provoqué un tollé syndical. Avant d'être en partie balayées par le gouvernement.

    Mardi, la CGPME avait elle aussi appelé à des «mesures d'exception pour l'emploi», en préconisant un allongement de la durée maximale des CDD à 30 mois et la création d'une nouvelle forme de CDI.

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