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    Perfect Mothers ( Titre original : Adore ; initialement Two Mothers  ) est un film franco-australien réalisé par Anne Fontaine et sorti le 3 avril 2013 en France.

    Avec : Naomi Watts ( Lil ), Robin Wright ( Roz ), Xavier Samuel ( Ian, le fils unique de Lil ), James Frecheville (  Tom, le fils unique de Roz ) ....

     

    Synopsis :

    Lil et Roz, la quarantaine épanouie, sont deux amies d'enfance résidant loin de la vie citadine dans une baie Nouvelle-Galles du Sud et très attachées l'une à l'autre. Lil a perdu son mari et a dû élever seule son fils Ian ; Roz vit de l'autre côté de la baie avec son époux Harold et leur fils Tom.

    À 19 ans, les deux garçons ont grandi et, tout comme leurs mères, sont très proches l'un de l'autre. Alors qu' Harold décide de prendre un poste de maître de conférence à l' université de Sydney, Roz et Tom ne veulent pas quitter leur domicile de toujours. Roz est ébranlée par la situation et le choix de son époux, qui de facto la quitte. Ian, qui a grandi auprès de l'amie de sa mère, en est tombé profondément amoureux. Profitant d'un moment de questionnements intimes de Roz, il décide de faire un pas vers elle. Devenus amants, ils sont surpris par Tom, qui, perturbé par cette découverte, décide de se venger en séduisant à son tour la mère de Ian. Lil repousse dans un premier temps les avances de Tom, mais celui-ci lui révèle les rapports de son fils avec sa propre mère. Veuve et célibataire depuis des années, elle aussi a vu grandir Tom sans s'avouer que son regard sur lui avait progressivement changé. Mères et fils forment désormais respectivement un couple à quatre aux relations croisées.

    Après deux années de vie commune, les deux couples commencent à faire face à de nouvelles tensions. Tom, devenu metteur en scène, s'éprend de sa jeune actrice et décide de l'épouser. Bien que s'y attendant, Lil le vit difficilement. Roz, en accord avec Lil, décide de mettre fin à sa relation avec Ian, resté très amoureux et profondément blessé de cette décision unilatérale. Elle le pousse dans les bras d'une très jeune femme, qui rapidement tombe enceinte. Lil et Roz deviennent deux jeunes grand-mères et s'occupent désormais de leurs petites filles, les familles restant toujours très unies dans leur retraite paradisiaque. Ian et Tom cependant n'ont pas pu totalement faire taire leurs sentiments qui restent affleurants dans leurs rapports avec leurs mères respectives. Un soir, Ian découvre que Tom continue d'entretenir une relation avec sa mère : fou de rage et d'amour, il implose et, dans un esclandre, révèle la chose à Roz devant les deux jeunes épouses. La déflagration est totale, les couples se séparent laissant à nouveau le quatuor se réinstaller.

    Somptueuse visuellement, cette fable intrigante, teintée de mélancolie et profondément humaine, aborde des sujets comme la quête du bonheur, l'illusion et le fantasme ... Un hymne au désir qui pulvérise tous le tabous !

     


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  • Film réalisé par Alexandre Catagnetti ( sortie : 3 avril 2013 )

    Avec : Ludivine Sagnier, Nicolas Bedos, Jonathan Cohen, Clémentine Célarié, Jacky Berroyer, Michel Vuillermoz ...

    Synopsis : Alors qu'un avion la ramène de New-York à Paris où elle s'apprête à se marier, la belle Julie se retrouve assise à côté d'Antoine, un séduisant débauché qu'elle a aimé 3 ans plus tôt. Elle va tout faire pour l’éviter alors qu'il compte sur ces 7 h de vol pour la reconquérir! L'occasion pour nous de voyager dans le passé et de revivre leur rencontre, leur amour, leur rupture, autant de scènes rocambolesques, romantiques et corrosives qui vont faire de ce voyage le plus bouleversant de leur vie.

    L’intrigue est prévisible, mais ça c’est propre aux comédies romantiques. Les personnages ont beaucoup de profondeur, leur caractère marqué et leur personnalité font qu’on s’attache facilement aux deux personnages principaux. Concernant Nicolas Bedos, son interprétation contribue grandement à l’appréciation du film. Je ne saurai dire si c’est une qualité ou un défaut mais quoiqu’il en soit, j’ai l’impression qu’il joue son propre rôle. Le personnage est aussi drôle et grande gueule que le Nicolas Bedos de la télé ! Nicolas Bedos n’est pas une personnalité que j’aime forcément mais là je l’ai aimé dans le film. Il joue parfaitement l’amoureux au coeur brisé qui noie son chagrin dans les aventures d’un soir. L’histoire est parfois un peu tirée par les cheveux, sous entendu que le hasard fait vraiment trop bien les choses mais après tout on s’en fout du moment que l’amour triomphe. Je n' ai pas vu le temps passé ...


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    Elle était l'égérie du film mythique "Easy Rider". Devenue une star grâce au rôle de Karen dans le film culte de Dennis Hopper, et récompensée d'un Golden Globe pour sa prestation dans "Cinq pièces faciles", Karen Black est décédée, à Santa Monica, à l'âge de 74 ans.

     

    Karen Black, née en 1939 dans l'Illinois, a joué dans une centaine de films américains aux côtés des plus grands. Francis Ford Coppola l'avait engagée pour "Big Boy" en 1966, Jack Nicholson a joué avec elle dans "Cinq pièces faciles". Un film qui lui vaut qui lui vaut un Golden Globe et une nomination aux Oscars.

    En 1974, elle joue aux côtés de Robert Redford dans "Gatsby le Magnifique" en 1974, qui la voit remporter un second Golden Globe. Elle a également joué sous la direction de Robert Altman dans Nashville en 1975 et Alfred Hitchcock dans "Complot de famille", son dernier film en 1976.

    À partir de 1975, Karen Black incarne plusieurs personnages dans la Trilogy of Terror, un film d'épouvante en trois parties, initialement conçu comme une série pour le petit écran par la chaîne américaine ABC . Le succès que lui a valu cette trilogie lui a permis de décrocher de nombreux rôles dans la même lignée dans d'autres productions d'épouvante: Burnt Offerings (1976) avec Bette Davis, Killer Fish (1979), It's Alive III (1987), Night Angel (1990), Children of the Night (1991), Dead Girls Don't Tango (1992), Children of the Corn IV: The Gathering (1996), House of 1000 Corpses (2003) et les récents Some Guy Who Kills People (2011) et Dark Blood (2012). «Les films d'horreur que j'ai fait, il y en a eu 14 sur 175. Ils ne sont pas dominants dans ma carrière», affirmait l'actrice lors d'une interview au Chicago Tribune en 2008. «C'est comme si j'avais emprunté une mauvaise voie et que je ne pouvais plus retrouver mon chemin».

    L'actrice a été dans les dernières années de sa vie, la guest-star de quelques séries télévisées (New York Section Criminelle) ...

    Elle était atteinte d'un cancer du système digestif depuis 2010, date à laquelle «sa santé est allée en se détériorant à un rythme alarmant» ... selon les termes de son mari.

    Cette année, la comédienne avait subi deux opérations pour guérir son cancer qui n'ont malheureusement pas abouti. D'après The Hollywood Reporter, le couple s'était même tourné vers un site de crowdfounding et avait recueilli des dizaines de milliers de dollars pour financer un traitement en Europe. La santé de Karen Black, qui s'est détériorée par la suite, ne lui a pas permis d'effectuer le voyage. En juin dernier, elle a été reçue au St. John's Health Center de Santa Monica (Californie), le Motion Picture Television Fund avait alors facilité sa prise en charge.


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  • Too Much Johnson est un court métrage muet réalisé par Orson Wells en 1938, inspiré d'une farce théâtrale écrite par William Gillette en 1864.

    Synopsis : Un playboy new-yorkais séduit une femme mariée et se fait prendre sur le vif ! Afin d'échapper à la vengeance du mari, il se fait passer pour un planteur cubain qui dit s'être marié par correspondance et veut embarquer sur une bateau, mais le mari le poursuit sur les quais...

     

    L'histoire de ce film mériterait bien d'en tirer un long-métrage ! Durant l'été 1938, Orson Welles a tourné à New York Too Much Johnson, une comédie inspirée par un vaudeville de William Gillette. Tromperie, mari jaloux, courses poursuites... ce moyen métrage reprenait tous les éléments de la farce.

    Or les bobines de ce film jamais montré à cause de nombreux déboires ont été retrouvées dans un entrepôt de Pordenone, en Italie du Nord, ville où se tient chaque année un festival de films muets restaurés. Cette coïncidence a permis de sauver Too Much Johnson. L'association Cinemazero et la Cineteca del Friuli, qui organisent le festival, ont confié le métrage retrouvé à la George Eastman House, fondation américaine installée à Rochester (Connecticut) qui a supervisé la restauration du film.

    Celui-ci n'est pas un long-métrage à part entière. Il s'agit d'éléments filmés qui devaient être intégrés aux représentations de Too Much Johnson, un vaudeville de la fin du XIXe siècle, écrit par William Gillette, que Welles voulait présenter sur la scène de son Mercury Theatre. Le metteur en scène s'est suffisamment pris au jeu du cinéma pour accumuler plus de quatre heures de rushes, faites de courses poursuites burlesques dans les rues de New York et de quiproquos autour d'un défilé de suffragettes.

    Orson Welles a par la suite raconté que, à la fin des années 1960, il avait visionné le métrage tourné en 1938 et l'avait trouvé de si bonne qualité qu'il avait voulu le monter pour en faire cadeau à Joseph Cotten. Cette velléité s'est trouvée contrariée par l'incendie de la villa espagnole du metteur en scène, en 1970, dans lequel la très inflammable copie sur support nitrate de Too Much Johnson est partie en fumée.

    Il en existait une autre, que l'équipe de la George Eastman House a entrepris de restaurer. L'ensemble des éléments retrouvés étaient en bon état, à l'exception d'une bobine proche de la décomposition qu'un laboratoire hollandais a réussi à sauver !


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  • Mort du réalisateur Denys de La Patellière

    Le réalisateur de 92 ans, réalisateur, entre autres, du Tatoué et d’un Taxi pour Tobrouk, est mort, samedi soir, dans son appartement de Dinard. Il avait bâti l’essentiel de sa carrière cinématographique dans les années 1950 à 1970.

    Denys de la Patellière était devenu célèbre avec des films comme Le tatoué réunissant Jean Gabin et Louis de Funès et surtout Un taxi à Tobrouk avec Lino Ventura et Charles Aznavour, son plus grand succès.


    Jean Gabin le tatoué par ChrisGabin


    UN TAXI POUR TOBROUK - Bande annonce par gotti57

    Les aventures pendant la Seconde Guerre mondiale à travers le désert africain de quatre soldats français que le hasard réunit, et de leur prisonnier allemand, ont été maintes fois diffusées à la télévision.

    Denys de la Patellière avait également travaillé pour la télévision, adaptant entre autres pour le petit écran Le Comte de Monte-Cristo, avec Jacques Weber, et tournant des épisodes du Commissaire Maigret avec Jean Richard.

     Il a fait jouer les stars de l’époque

    Réalisateur de grands succès populaires des années 1950 et 1960, il avait fait jouer les plus grandes stars de l’époque.

    « J’étais un metteur en scène commercial et ce n’est pas pour moi un mot péjoratif. Je n’avais pas l’ambition de faire une œuvre mais de réaliser des spectacles et d’intéresser les spectateurs », déclarait-il en 2002

    Il avait notamment tourné avec Jeanne Moreau et Danielle Darrieux dans Le salaire du péché (1956), Michèle Morgan dans Retour de manivelle (1957), Jean Gabin, Pierre Brasseur et Bernard Blier dans Les grandes familles (1958), Jean Gabin et Mireille Darc dans Du rififi à Paname (1965).

    Originaire de Nantes

    Né Denys Dubois de la Patellière le 8 mars 1921 à Nantes, fils d’un officier de carrière, il prépare Saint-Cyr lorsque la guerre éclate.

    Il rejoint l’Armée de libération.

    Après la guerre, il décide de faire du cinéma et est engagé comme ouvrier développeur dans un laboratoire, avant de devenir monteur aux Actualités françaises.

    Il est ensuite second assistant réalisateur puis premier assistant, et réalise son premier film en 1955, Les aristocrates avec Pierre Fresnay.

    Installé à Dinard

    Le cinéaste affectionnait Dinard.

    Après y avoir passé régulièrement des vacances, il s’était installé dans un appartement de la station balnéaire pour y vivre à l’année.

    Il avait été membre du festival du film britannique de Dinard en 1994.

    Officier des Arts et Lettres, Denys de la Patellière avait cinq enfants.

    Deux d’entre eux sont aussi dans le monde du cinéma. Alexandre a signé, entre autres, la pièce Le prénom puis son adaptation en film. Fabrice est directeur de la fiction de Canal +.


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