• Exit Jean-Marc Ayrault, place à Manuel Valls !

    (source : http://www.urtikan.net )

    Il y a cru presque jusqu'au bout. Pendant quelques heures, Jean-Marc Ayrault a pensé, lundi 31 mars, qu'il lui était encore possible de sauver son fauteuil à Matignon. Mais le premier ministre a dû se rendre à l'évidence en milieu d'après-midi : le chef de l'Etat avait enfin pris sa décision, celle de le remplacer par Manuel Valls, au terme d'une journée mouvementée.

    Le matin, le chef du gouvernement avait vu François Hollande pendant près de deux heures à l'Elysée. Le président était resté muet sur ses intentions et M. Ayrault lui avait exposé sa vision de la suite du quinquennat ainsi que de sa future équipe resserrée, s'il était maintenu en fonction.

    Mais ce scénario d'un « Ayrault III » n'a duré que l'espace du déjeuner jusqu'à ce qu'en milieu d'après-midi, le chef de l'Etat téléphone au premier ministre et douche définitivement ses espoirs. La crise politique a été trop forte dans la majorité après le vote sanction des municipales pour que M. Ayrault puisse être reconduit. L'échange entre les deux hommes s'est fait sans heurts ni éclats de voix, selon leurs entourages. « Il a accepté sans problème, c'est la règle de la Ve République, même s'il part avec un goût d'inachevé », confie un proche du premier ministre.

    Jean-Marc Ayrault sera donc resté six cent quatre-vingt-cinq jours dans « l'enfer de Matignon ». Nommé le 15 mai 2012, l'ancien maire de Nantes, âgé de 64 ans, avait été choisi par le président pour trois qualités que le chef de l'Etat s'est plu régulièrement à rappeler depuis le début du quinquennat : il est social-démocrate donc en phase politique avec le président, il est d'une loyauté totale, et surtout il est fondamentalement dénué d'ambition pour l'Elysée. Avec M. Ayrault, François Hollande était certain de ne pas nommer un premier ministre qui, à peine installé Rue de Varenne, aurait des vues sur la Rue du Faubourg-Saint-Honoré.

    Lundi soir, après l'annonce de sa démission ainsi que de son gouvernement, le premier ministre a organisé un « pot » avec son cabinet. Devant ses collaborateurs, il a fait part d'un « seul regret » : ne pas avoir dit l'ampleur des difficultés économiques du pays dès son arrivée à Matignon. A l'époque, François Hollande le lui avait déconseillé, ne souhaitant pas « démoraliser les Français ».

    Dans son allocution, le chef de l'Etat a rendu hommage au « courage » et à l'« abnégation » de son premier premier ministre. Avant de passer aussitôt à la nouvelle étape Valls.

    La nomination du "premier flic" de France à Matignon a suscité méfiance ou enthousiasme du côté de la presse étrangère, qui voit en Manuel Valls l’héritier de Blair ou Sarkozy.

     

    Exit Jean-Marc Ayrault, place à Manuel Valls !

     

    On les a souvent rapprochés. Même énergie, même ambition... Pourtant, au jeu des sept différences, il n'est pas si difficile de distinguer les deux hommes.

    http://www.lepoint.fr/politique/remaniement-pourquoi-valls-n-est-pas-sarkozy-01-04-2014-1807957_20.php

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  • Commentaires

    1
    Mardi 1er Avril 2014 à 16:19

    L’aficionado.... dommage que ce ne soit pas un poisson d'avril.......

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