• Les Jeux paralympiques 2016 ... mal partis !

    Après le feuilleton Rio 2016, voici l'épisode  "Rio 2016 Paralympiques" !

    Les Jeux paralympiques de Rio, en septembre, sont-ils menacés ? Les autorités brésiliennes et le comité d’organisation jurent que non, mais ils ont cruellement besoin d’une urgente perfusion d’argent public, pour le moment interdite par une magistrate brésilienne.
     
    Les organisateurs des prochains Jeux Paralympiques, à Rio du 7 au 18 septembre, cherchent la meilleure façon de diminuer les dépenses à quelques semaines de l'événement. "Jamais auparavant, au cours des 56 années d'histoire des Jeux paralympiques, nous n'avons été confrontés à de pareilles circonstances", avoue le président du Comité international paralympique (IPC), Philip Craven, lors d'une conférence de presse. "La situation est difficile pour tous ceux qui sont impliqués", les Jeux paralympiques sont confrontés à des "défis organisationnels et financiers considérables", a-t-il prévenu.

    Une dizaine de pays risquent de rater l'événement à cause des financements pour les voyages de leurs athlètes qui n'ont pas été versés à temps par le comité d'organisation, s'inquiète le président de l'IPC. "L'IPC est en train de travailler avec eux pour trouver des solutions et assurer leur participation", a-t-il expliqué, alors que les premiers sportifs sont attendus à partir du 31 août. Pour réduire les coûts, les épreuves d'escrime seront déplacées de Deodoro au Parc olympique, afin de limiter l'exploitation du site du nord de Rio. Des économies ont déjà été annoncées dans le domaine des transports et de la qualité de la nourriture pour les athlètes.

    Les caisses du Comité d'organisation sont à sec, selon ses responsables qui ont appelé les pouvoirs publics à la rescousse. La ville de Rio a offert de débourser jusqu'à 150 millions de réais (42,4 M€) pour boucler le budget et le gouvernement brésilien a, en outre, offert 100 millions de réais supplémentaires (27,4 M€), via des parrainages d'entreprises publiques, selon Philip Craven. La justice brésilienne vient d'autoriser le déblocage de fonds publics au Comité d'organisation pour garantir la bonne tenue des jeux Paralympiques. Mais ces nouvelles rentrées d'argent ne permettront pas de "combler le déficit de Rio 2016", a-t-il ajouté.

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  •                                             Pour faire adopter la loi Travail, Manuel Valls recourt une troisième fois au 49-3
     
    Le premier ministre Manuel Valls a une nouvelle fois utilisé la procédure permettant un passage en force aujourd'hui lors de la lecture définitive par les députés du projet de loi sur le travail, faute de majorité assurée pour une adoption normale.

    Le projet de loi, qui a provoqué plus de trois mois de contestation syndicale parfois émaillée de violences, sera considéré comme adopté dans un délai de 24 heures, soit jeudi après-midi, si aucune motion de censure n'est déposée.L'Assemblée, qui a constitutionnellement le dernier mot après le rejet du texte par le Sénat, devait procéder mercredi après-midi au vote définitif du texte tel qu'elle l'avait voté en seconde lecture. Ce texte instaure la primauté des accords d'entreprise pour l'organisation du travail, généralise la règle de l'accord majoritaire et introduit le "droit à la déconnexion" pour les salariés utilisateurs d'outils numériques.

    Face à l'opposition du Front de gauche, des écologistes favorables à Cécile Duflot, des "frondeurs" du PS, ainsi que, pour des raisons inverses, de la droite et du centre, le Premier ministre, Manuel Valls, a été contraint d'utiliser la procédure prévue par l'article 49-3 de la Constitution pour la première et la seconde lecture. Pour la première lecture, les groupes LR et UDI (centriste) avaient déposé une motion de censure qui a été rejetée. Ils avaient renoncé à en déposer une nouvelle en seconde lecture.

    Quant à "la gauche de la gauche", elle a tenté sans succès à chaque lecture de rassembler 58 signatures pour pouvoir déposer une "motion de gauche" mais n'a pu le faire.

     

     

     


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  • Le salaire de ministre du ... coiffeur de François Hollande

    Le Canard Enchaîné révèle, ce mercredi, les termes du contrat du coiffeur attitré du président de la République. Celui-ci toucherait près de 9 895 euros par mois selon le palmipède. bad

    Le salaire de ministre du ... coiffeur de François Hollande

    « Il est à la disposition du président 24 heures sur 24, il ne se fait jamais remplacer par des extras. Il a raté la naissance de ses enfants, leurs bras cassés, leurs opérations… », explique l’avocate du coiffeur, Me Sarah Levy, citée par Le Canard enchaîné. Le contrat de travail d’Olivier B. a été signé le 16 mai 2012 par la directrice de cabinet de l’Élysée, Sylvie Hubac.

    Ce « CDD de cinq ans lui vaut une rémunération brute cumulée de 593 700 euros » indique le document. Ce coiffeur travaille « en qualité d’agent contractuel à la Présidence de la République pour la durée du mandat présidentiel ». Son salaire s’accompagne : « d’éventuelles indemnités de résidence et autres avantages familiaux ». Enfin, il « s’engage à observer, pendant et après l’expiration de son contrat, le secret le plus absolu sur les travaux ou les renseignements qu’il aura recueillis. »

    Ce travail n’est pas une sinécure pour autant. « Il commence très tôt sa journée de travail, avec une grande amplitude horaire : il recoiffe le président tous les matins et autant de fois que nécessaire, à chaque prise de parole publique », assure l’Élysée. L’homme accompagne également le chef de l’État dans ses déplacements officiels.

    La somme est faramineuse puisqu'elle égale celle d'un ministre (9 940,20 euros). C' est d'autant moins compréhensible que François Hollande avait donné des consignes claires et strictes de sobriété dans le fonctionnement de l'Élysée. Nous étions alors dans le temps du « président normal » qui devait prendre le train, ne résidait pas à l'Élysée, mais rue Cauchy, chez sa compagne d'alors, s'arrêtait aux feux rouges, négligeait sa sécurité, etc. Curieux, en effet, dans la mesure où François Hollande avait, de lui-même, décidé de diminuer de 30 % le salaire du chef de l'État : 14 999,78 euros en 2016.


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  • Les propos choquants d' Emmanuel Macron

    Emmanuel Macron a-t-il oublié que l’habit ne fait pas le moine ? 

    En visite ce vendredi à Lunel, dans l’Hérault, le ministre de l’Economie a lâché une petite phrase, unanimement condamnée ce samedi sur les réseaux sociaux.

    Le dérapage a eu lieu en marge d’une visite dans une école du numérique, à Lunel. Objectif : montrer un autre visage de cette commune, plus connue pour ses nombreux départs en Syrie que ses initiatives sociales. Mais rapidement, l’opération de communication tourne court : le ministre de l’Economie est pris à partie par deux militants de la CGT.

    D’abord de bonne composition face à ces deux hommes qui lui reprochent le passage en force du gouvernement sur la loi travail et les blocages, Emmanuel Macron perd peu à peu ses nerfs. « Je n’ai pas de leçons à recevoir. Si vous ne voulez pas que la France soit bloquée, arrêtez de la bloquer », s’emporte-t-il. « Ce qui bloque la France, c’est le 49-3, Monsieur Macron », lui rétorque-t-on.

    Les propos sont choquants, l’image restera. Interpellé par deux grévistes, Emmanuel Macron, poussé dans ses retranchements et passablement irrité, a lancé à l’un d’eux : «Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler.» Et son interlocuteur de lui répondre : «Mais je rêve de travailler, monsieur Macron.» Dans la bouche du ministre de l’Economie d’un gouvernement de gauche, a fortiori quand celui-ci, jamais élu, est un ancien banquier à la fortune faite, la réplique suinte une forme de mépris de classe. Costard contre tee-shirt. Elite contre prolo. Actif contre chômeur.

    Grossier et dévastateur. On pense à Nicolas Sarkozy et son «casse-toi pauv' con» lancé au Salon de l’agriculture.

    Les propos choquants d' Emmanuel Macron


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  • Pourquoi cette question ? C' est simple : le 2 septembre 2015 dernier, elle a été nommée ministre du Travail, de l' Emploi, de la Formation Professionnelle et ... du dialogue social !

    Certes, je ne l' envie pas car cela doit être dur d' occuper de telles responsabilités mais ce qui me choque, c' est justement le dernier point : le dialogue social ... Quel dialogue social ?

    Quelles sont les fonctions de Myriam El Khomri ?

    François Hollande a estimé, mercredi, en conseil des ministres que le recours à l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution pour la loi travail « convenait » dès lors qu'une « minorité » de parlementaires « bloquait » son adoption, selon le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. Le chef de l'État a déclaré que cette décision « convenait dès lors qu'il y avait une minorité qui bloquait l'adoption de cette loi malgré les propositions de compromis qui avaient été faites », a-t-il déclaré lors de son compte rendu hebdomadaire du conseil des ministres.

    Désolée mais je ne suis pas convaincue que l' utilisation du 49 - 3 soit la bonne solution pour faire passer une pilule que beaucoup de gens rejettent !

    Même s’il fait toujours grincer les dents chez les députés, le 49-3 apparaît plus que jamais comme le dernier recours. Le gouvernement fait le pari que les frondeurs n’iront pas jusqu’à mêler leurs voix à la droite pour le faire tomber !
    Aucun gouvernement n’a jamais chuté après le vote d’une motion de censure déposée dans la foulée de l’article 49-3. Georges Pompidou en 1967, Jacques Chirac en 1986 ou Michel Rocard en 1990 ne sont toutefois pas passés loin de ce scénario, avec des motions de censure rejetées de quelques voix seulement. Mais la logique majorité-opposition a toujours fini par l’emporter.

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