• Salvador: la justice refuse l'avortement thérapeutique d'une jeune malade

    La chambre constitutionnelle de la Cour suprême du Salvador, pays où l'avortement est interdit, a rejeté le recours d'une jeune femme touchée par une maladie auto-immune qui souhaitait effectuer une IVG à des fins thérapeutiques.

    Dans son arrêt, la Cour a estimé que les droits de la mère ne peuvent prévaloir sur ceux de l'individu qui va naître, et vice-versa et rappelé que l'avortement est interdit par la loi fondamentale de ce petit pays d'Amérique centrale.

    Beatriz, jeune femme de 22 ans, est atteinte de lupus, une maladie auto-immune chronique touchant surtout les jeunes femmes. Enceinte de 25 semaines, elle avait déposé un recours devant la justice après que des analyses eurent révélé que son foetus présentait une anencéphalie.

    Dans ce cas, selon les médecins, une absence totale ou partielle du cerveau du foetus laisse augurer d'une mort certaine du nourrisson dès sa naissance.

    Dans son arrêt, la Cour s'est bornée à préciser que l'Hôpital national de maternité devrait continuer à surveiller l'évolution de l'état de santé de la jeune femme pendant sa grossesse.

    Cette affaire agite depuis plusieurs jours la société salvadorienne. Les responsables religieux demeurent inflexibles, alors que les militants des droits de la femme crient au scandale.

    Ces derniers jours, l'archevêque de San Salvador Jose Luis Escobar a exhorté à plusieurs reprises la chambre constitutionnelle de la Cour suprême à ne pas autoriser cet avortement, qui risque selon lui de créer un dangereux précédent.

    De son côté, Ima Guirola, de l'ONG Cemujer, a estimé après cette décision que l'Etat salvadorien sera considéré comme responsable s'il arrivait quelque chose à Beatriz à cause de cette grossesse à haut risque.

    Auparavant, la Commission interaméricaine des droits de l'homme et Amnesty international avaient demandé aux autorités de garantir le droit à la vie de Beatriz.


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  • Après des années de recherches, le bilan de ces chercheurs est formel : la panthère nébuleuse s'est éteinte des îles de Taïwan. Un constat alarmant pour cet animal jugé comme l'un des plus beaux vivant encore sur notre planète.  

    Il aura fallu 13 ans à cette équipe de chercheurs internationaux pour en venir à cette conclusion. La panthère nébuleuse, animal vivant dans les forêts d'Asie du Sud-Est, s'est éteinte des îles de Taïwan. Malgré les heures passées à attendre un signe de vie grâce aux caméras infrarouge installées dans les forêts (car l'animal se déplace en majeur partie la nuit, ce qui rend son observation difficile), la bête ne s'est jamais montrée.

    Bien qu'elle soit protégée, la panthère nébuleuse est une espèce très prisée des braconniers notamment pour sa fourrure bien particulière et ses os utilisés dans la médecine chinoise. La difficulté à capturer cet animal ne faisait pas penser aux biologistes que l'espèce soit un jour capable de disparaître. Seulement voilà, aucune empreinte n'a été retrouvée et rien n'indique qu'il puisse encore y en avoir dans cette région du monde. On estime qu'il reste 10 000 félins de cette espèce sur Terre.


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    Autres pays, autres moeurs et coutumes ! Mais pouvons-nous rester insensibles de vant ces actes ?

    Elle s' appelait Halima. Elle était originaire d'un village isolé de la province de Baghdis (nord-ouest), frontalière du Turkménistan..

    Fin avril, c'est devant 300 villageois que son père l' a exécutée de trois balles de kalachnikov ... Son crime ? ... avoir voulu s'enfuir avec un cousin et ainsi bafoué l' "honneur" de sa famille.

    Le cousin a abandonné, deux jours plus tard la jeune femme, âgée de 18 à 20 ans, qui a fini par être retrouvée par son père et ramenée à la maison.

    "Mais les gens ont commencé à parler au village de ce qui était arrivé et un neveu du père, un religieux enseignant le Coran dans une école, lui a dit que sa fille devait subir la peine capitale", selon M. Sharaf.

    Selon l'organisation Amnesty International, l'exécution a été perpétrée le 22 avril dans le village de Kookchaheel.

    Elle a eu lieu devant "300 à 400 personnes" et a été filmée, selon une militante des droits de l'Homme de Baghdis, qui a dit à l'AFP avoir vu la vidéo.

    "Halima y est agenouillée et porte un long tchador. Un mollah prononce la prière funèbre puis son père, placé derrière elle, tire trois balles avec une kalachnikov à environ 5 mètres de distance", a décrit cette femme qui a refusé de divulguer son identité par crainte de représailles. "Son frère vient ensuite constater sa mort et éclate en sanglots".

    "On nous a dit qu'un taliban influent dans la région avait demandé aux mollahs de la condamner à mort. Le conseil religieux a d'abord opté pour la lapidation, mais comme le cousin est en fuite, il a été décidé de l'exécuter par balles", a-t-elle poursuivi, précisant que le sort du cousin restait inconnu.

    Dans certaines communautés musulmanes très conservatrices, les coupables d'adultère sont parfois exécutés ensemble par lapidation.

    Y avait-il eu adultère entre Halima et son cousin? Si des sources locales le soupçonnent, aucune ne l'a fermement confirmé.

    Selon la militante de Badghis, le mari d'Halima s'était opposé à l'exécution et avait même tenté de rentrer au village avant qu'elle ne se produise.

    La police de Bagdhis a affirmé être arrivée dans le village... deux jours après le crime, et que le père d'Halima et sa famille avaient fui. "Nous essayons de les arrêter mais c'est une zone instable jouxtant la province d'Hérat où les talibans sont actifs", a déclaré le chef de la police provinciale.

    "Les violences contre les femmes continuent d'être endémiques en Afghanistan et ceux qui en sont responsables sont rarement traduits en justice", a de son côté déploré Amnesty International.

    Sous le régime des talibans (1996-2001), les Afghanes ne pouvaient pas travailler à l'extérieur ni étudier, sans compter les abus et violences qu'elles subissaient sans espoir d'obtenir justice.

    Elles craignent désormais que le départ de l'essentiel des forces internationales à la fin 2014 ne remette en cause leurs quelques avancées en matière de droits et d'éducation et que les religieux ultra conservateurs n'accentuent leur emprise sur la société afghane après cette échéance.

    Kaboul a adopté en 2009 une loi criminalisant les mariages forcés, le viol, et les autres violences faites aux femmes, mais elle est rarement appliquée, déplorent Amnesty International et d'autres organisations de défense des droits de l'Homme.

    Et d'autres crimes d'honneur ont continué depuis à défrayer la chronique.

    En juillet 2012, une femme accusée d'adultère avait été exécutée par balles par les talibans dans la province de Parwan, limitrophe de celle de Kaboul.

    Deux ans auparavant, un couple avait été lapidé par des centaines de villageois près de Kunduz (nord) dans une zone contrôlée par les talibans.


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  • Le groupe français met en scène le harcèlement à l’école dans une nouvelle vidéo ultraviolente. Son chanteur, Nicola Sirkis, défend l’idée d’une démarche éducative.


                             Blog de oasis54 : OASIS DE PAIX, Indochine : le clip choc ( source : Le Parisien )

    Dans cet extrait du clip « College Boy », un adolescent se fait tabasser par des camarades de classe. | (DR.)


    Attention ! Ames sensibles s’abstenir. Le nouveau clip d’Indochine, « College Boy », deuxième single de l’album paru le 11 février, est un électrochoc. La vidéo met en scène des ados beaux comme des anges. Sauf qu’ils font vivre un enfer à l’un de leurs camarades.

    Il y a d’abord des boulettes de papier lancées sur la victime en pleine salle de classe, puis son casier dégradé, une balle de basket envoyée en pleine figure. Au fil des minutes, la tension monte jusqu’à atteindre l’insoutenable. Le gamin est passé à tabac, à terre. Des coups de pied, des coups de poing. L’humiliation ne s’arrête pas là. Elle va même jusqu’au bout de l’horreur. L’adolescent est attaché à une croix puis exécuté à coups de revolver par certains élèves tandis que d’autres filment la scène avec leur téléphone portable. Les adultes autour, eux, préfèrent se voiler la face, un bandeau sur les yeux pour ne pas voir les atrocités en cours.
    Provocation, coup marketing, buzz outrancier? A priori, Indochine n’a pas besoin de ça. Le groupe est l’un des plus populaires de France, vend énormément de disques, fédère plusieurs générations. Sa tournée d’automne dans les Zénith affiche déjà complet et son Stade de France prévu en juin 2014 devrait vite en faire de même. C’est aussi à cause de cette popularité que son clip va surprendre, bouleverser, déranger malgré son propos sur le harcèlement à l’école, son esthétique en noir et blanc et sa réalisation virtuose signée Xavier Dolan, jeune Québécois branché à qui l’on doit le remarqué « les Amours imaginaires ».
    « Je voulais aller jusqu’au bout non pas pour choquer, mais pour montrer que cette situation est possible parce rien ne l’empêche, explique le cinéaste. La question n’est pas de se demander pourquoi suis-je allé aussi loin mais qu’est-ce qui empêcherait un groupe d’adolescents d’aller aussi loin alors que le lobbying des armes aux Etats-Unis est très puissant. C’est ma vision nord-américaine, mais des gens se font lapider partout. » Faut-il néanmoins réaliser un clip ultraviolent pour dénoncer l’ultraviolence? La question ressurgira inévitablement en découvrant la vidéo. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), garant des images diffusées à la télévision, reste sceptique. Indochine et son réalisateur assument.
    « Dire que ça encourage la violence, c’est complètement stupide, s’insurge Xavier Dolan. Est-ce vraiment plus violent que tous les films qui arrivent sur nos écrans tous les jours? Il n’y a pas d’ambiguïté dans le message de non-violence du clip. On est immédiatement dans l’empathie avec le personnage. » Le réalisateur défend l’idée d’un clip sur l’intolérance et l’indifférence des adultes, des autorités face à ce genre de situation. « Pour moi, la société fonctionne selon le concept de la meute. On en fait partie ou pas. Et c’est très difficile de s’y opposer, d’être contre un ensemble de personnes. » Malgré tous ces arguments, il est peu probable que « College Boy » soit diffusé dans la journée sur les chaînes de clips. « Ça m’embête, rétorque Xavier Dolan. Sur ce genre de chaînes, on voit tellement de scénarios racistes, violents, dégradants notamment pour les femmes. Cela me paraît absurde que ce clip soit censuré. »

    Pour voir le nouveau clip d'Indochine - Attention, les images peuvent choquer

    http://www.leparisien.fr/musique/indochine-le-clip-choc-02-05-2013-2773375.php

     


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  • L'arme du crime, un 22 long rifle spécialement conçu pour les enfants, était un cadeau que le petit garçon avait reçu un an auparavant.

    Un petit Américain de 5 ans qui jouait avec un fusil qu’on lui avait offert a tué mardi sa petite sœur de 2 ans dans leur maison du Kentucky (centre-est). Selon le médecin légiste du comté rural de Cumberland, il s’agit d’un accident. «Ça fait partie de ces accidents insensés», a affirmé Gary White, interrogé par le journal local, The Lexington Herald-Leader.

    La petite fille, identifiée par le médecin légiste comme Caroline Starks, a été blessée en début d’après-midi puis dépêchée à l’hôpital où elle a été déclarée morte, a annoncé la police de l’Etat. Une autopsie était programmée mercredi.

    Selon le médecin, la maman des enfants qui faisait le ménage, était momentanément sortie sur le porche de la maison. «Elle a dit que pas plus de 3 minutes s’étaient écoulées puis elle a entendu la détonation. Elle a couru dans la maison et a trouvé la petite fille», a expliqué Gary White à la télévision locale WKYT.

    Le fusil, un 22 long rifle spécialement conçu pour les enfants, était un cadeau que le petit garçon avait reçu l’année dernière. Il était stocké dans le coin d’une pièce et les parents ne savaient pas qu’il restait une munition à l’intérieur, a affirmé le médecin légiste. «C’est un petit fusil pour enfant, de marque Crickett. Le petit garçon avait l’habitude de tirer avec», a-t-il confié au Lexington Herald-Leader.

    Kentucky : un enfant de 5 ans tue sa sœur de 2 ans... avec son propre fusil


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