• L ' antique Palmyre menacée par l ' E.I.

    Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruines monumentales d'une grande ville qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l'art et l'architecture de Palmyre allièrent aux Ier et IIe siècles les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse.

    Mentionnée pour la première fois dans les archives de Mari au IIe millénaire av. J.-C., Palmyre était une oasis caravanière établie lorsqu'elle entra sous contrôle romain dans la première moitié du Ier siècle et fut rattachée à la province romaine de Syrie. Elle devint peu à peu une cité prospère sur la route commerçante reliant la Perse, l'Inde et la Chine à l'Empire romain, au carrefour de plusieurs civilisations du monde antique.

    Longue de 1100 m, la grande colonnade constitue l'axe monumental de la ville qui, avec d'autres rues secondaires perpendiculaires également bordées de colonnes, relie les principaux monuments publics dont le temple de Bel, le Camp de Dioclétien, l'Agora, le Théâtre, d'autres temples et des quartiers d'habitations. L'ornementation architecturale, qui présente notamment des exemples uniques de sculpture funéraire, associe les formes de l'art gréco-romain à des éléments autochtones et à des influences perses dans un style profondément original. En dehors de l'enceinte fortifiée, se dressent les vestiges d'un aqueduc romain et d'immenses nécropoles.

    Mais, les craintes augmentent pour la sauvegarde de la cité antique de Palmyre !

    Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, des jihadistes du groupe État islamique ont pris le contrôle de plusieurs secteurs dans le Nord de Palmyre, ville syrienne abritant les ruines d'une cité antique, vieille de 2.000 ans. "L'EI a avancé et pris le contrôle de la majeure partie du Nord de Palmyre, et des affrontements intenses se poursuivent", a expliqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    À Beyrouth (Liban), la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova s'est dite "très inquiète" de l'avancée jihadiste sur Palmyre, inscrit en 1980 sur la liste du patrimoine mondial de l'Humanité. Rappelons que le groupe extrémiste s'est vanté ces derniers mois d'avoir détruit ou endommagé de grands sites archéologiques, notamment ceux de Nimroud et Hatra, en Irak.

     

    « Qui a dit : " "Il faut qu'on se cotise pour faire venir Pogba au PSG" ?Playa Jardin, une des plus jolies plages de Ténérife ... »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    Dimanche 17 Mai 2015 à 16:27

    Coucou Annick , oui c'est une menace très inquiétante et vandalisme gratuit ! . J'espère que tu vas bien car je ne te vois plus sur les blogs mais tu découvres la région alors profites en bien ! , bises , Escapade

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :