De nombreux riverains et badauds ont dû s’en étonner ce samedi soir.

Plusieurs bâtiments et structures de la ville ont été plongés dans le noir ce samedi soir, de 20 h 30 à 21 h 30. Les façades de l’Hôtel de ville, les pavillons de la place Stanislas, l’Arc Héré, la façade du Palais du gouvernement ou encore l’hémicycle Charles-de-Gaulle n’ont pas été éclairés. Pour quel motif ? À cause du dérèglement climatique. La ville de Nancy s’est en effet engagée auprès du Fonds mondial pour la planète (WWF France) à participer à la 9e édition du dispositif « Earth Hour en 2016 ». Cet événement partagé un peu partout dans le monde par des villes, des pouvoirs publics, des entreprises ou de simples citoyens propose d’éteindre les lumières l’espace d’une heure. Cette opération baptisée « Une heure pour la planète » espérait ainsi mobiliser ce samedi des millions de personnes à travers le monde pour que les engagements pris à la COP21 contre le réchauffement soient tenus.

L’initiative a valeur d’enjeu. Pour autant, pourquoi alors vouloir toujours maintenir le changement d’heure ? Dans la nuit de samedi à dimanche prochain, à 2 h, il faudra avancer nos montres d’une heure. Il sera donc 3 h. La conséquence ? Une heure d’ensoleillement en moins et donc sans doute une heure d’éclairage en plus.

Demain : découverte d’un spectaculaire vaisseau de béton unique en Europe, le Zublin, construit au début du XXe siècle et visite de la mine située au cœur de la 2e réserve mondiale de minerai de fer, de 15 h à 17 h.

Carreau de la Mine,

rue du Val-de-Fer à Neuves-Maisons.

Tarifs : 2,50 et 5 €.

Neuves-Maisons. 1968. Le carreau de la mine du Val de Fer à Neuves-Maisons en Meurthe-et-Moselle ferme ses portes. Les mineurs licenciés jurent de ne plus remettre le pied sur le terrain. Dans les années 70, naît l’Atelier de Mémoire Ouvrière (AMO). Il réunit anciens de la mine, étudiants, enseignants, commerçants et municipalité autour de la mémoire de cet outil industriel qui a changé le paysage, l’architecture et toute la vie de la région. Petit à petit les bénévoles de l’atelier de mémoire ouvrière se réapproprient les lieux pour en faire un musée à ciel ouvert. Un trésor de patrimoine indissociable de la vallée.

Le carreau minier construit en 1874, s’étend sur 5 hectares dans un écrin naturel à flanc de coteaux au pied de la forêt de Haye. À l’étendard du site, un étrange ouvrage de béton armé, construit dans les années trente, campe sur 1.000 mètres carrés dans cet écrin de verdure. L’accumulateur de minerai construit dans les années trente par le spécialiste du béton armé Édouard Zublin et inscrit à l’inventaire des Monuments historiques de Lorraine depuis 1992.

Sa splendide rampe d’accès des wagonnets apportant le minerai depuis les galeries en fait une œuvre singulière. « Une spirale hélicoïdale inversée de style Art Nouveau », souligne Joëlle Raoult, de l’Atelier de Mémoire Ouvrière. Une véritable dentelle de béton surplombant la route d’accès à la mine qui contraste avec les seize silos de l’accumulateur.

                                         Le Zublin Val de fer Neuves-Maisons 2012

                                                     vidéo de  jean-charles Thomas

Ce matin, j' ai vu à quoi ressemblent les panneaux dont je vous ai parlé hier ...

Nancy : des avis de recherches ... pour rendre la ville plus propre !

http://oasisdepaix.eklablog.com/nancy-des-avis-de-recherches-pour-rendre-la-ville-plus-propre-a125298218

Et j' ai apprécié l' humour ...

puisque couler un bronze, en argot, veut dire  faire des crottes, faire caca, déféquer !

La troisième édition du forum « Un but, un emploi » a réuni jeudi cinquante-cinq entreprises et associations au stade Marcel-Picot. Le forum était organisé par l’ASNL, le pôle emploi Nancy cristallerie, le groupe DLSI et l’ADIE dans le cadre de l’opération « supporters de l’emploi ». Il a pour vocation première de mettre en relation le public avec des entreprises et des associations.

Ce grand forum multisectoriel a permis aux demandeurs d'emploi de rencontrer des dizaines de recruteurs en direct dans un cadre particulier.

L’opération a réédité son succès des deux premières éditions, notamment grâce à des offres d’emplois multisectorielles, qui visent un public aux compétences larges et diverses.

Objectif : se faire voir

Parmi les stands présents, celui de l’association de l’Union française des centres de vacances et de loisirs (UFCV). Venue pour recruter deux animateurs et un directeur, l’association se dit conquise par ce forum : « Ce salon nous apporte une très bonne visibilité et montre que l’on est présent sur le territoire. ». Il apporte aussi la possibilité de recruter « large » puisque lors de la matinée, ce sont des candidats âgés de seize à soixante-deux ans qui se sont présentés à l’UFCV.

De son côté, le public est aussi satisfait. Pour Lydia Mangin, jeune Nancéienne de vingt-et-un ans diplômée d’un DUT Services et Réseaux de Communication (SRC), le forum lui a apporté de nouvelles perspectives. « Il y a un stand où l’on m’a appris à me présenter de manière efficace aux employeurs. Je les aborde avec plus de sérénité maintenant. Je suis allée à la rencontre de six entreprises pour le moment, j’espère être retenue pour une offre », nous confie la pétillante jeune femme qui cherche de prime abord un travail dans le secteur de la communication, secteur peu représenté sur le forum.

Victime de son succès

Lydia émet tout de même un bémol à l’égard du forum : « Il y a vraiment beaucoup de monde, parfois on doit attendre assez longtemps pour un entretien et une fois arrivée devant le recruteur, on a le sentiment d’être écouté très rapidement au vu du nombre important de personnes faisant la queue pour rencontrer les recruteurs… ».

Sentiment partagé par d’autres visiteurs, noyés dans les différentes allées et salles du forum, toutes bondées jusqu’à la fermeture en fin d’après-midi.

Lorraine MOLLIMARD

Source :

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2016/03/04/tomblaine-forum-un-but-un-emploi-au-stade-marcel-picot