• La passé ( film d' Asghar Farhadi )

    Après " Une séparation " ...

    Synopsis :

    Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable…

     

    Asghar Farhadi nous propose " Le Passé " .

    Une femme qui se cherche, un mari qui revient, un amant qui subit... Après “Une séparation”, l'Iranien, très attendu à Cannes, signe un film tourné en France qui explore à nouveau les tourments intérieurs.

    Avec : Bérénice Bejo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa ....

    Synopsis :

    Depuis quatre ans, Marie vit séparée de son mari iranien, Ahmad. Elle lui a demandé de venir à Paris, pour y régulariser leur situation par un divorce. Il est temps pour elle, en effet, d'officialiser sa relation avec Samir. Ahmad la suit dans la petite maison de Sevran, où elle vit, en compagnie de ses deux filles, qu'Ahmad a contribué à élever, et du fils de Samir. L'atmosphère n'y est pas très sereine. Seul Ahmad parvient à garder son calme. Peu à peu, des secrets enfouis remontent à la surface ... Que dire, en effet, de la femme de Samir, toujours dans le coma, après une tentative de suicide ? Que dire de la révolte de Lucie, déjà adolescente ?...

    Mon avis : Un revenant et une éternelle absente... Un confident et un fantôme...

    C'est entre ces deux témoins opposés, étrangers l'un à l'autre, que le drame se noue et se joue. La femme dans le coma se contente de peser, de loin, sur des vies que son geste a dévastées. Lui, au contraire, écoute les confessions des désemparés qu'il croise. Comme le héros de la célèbre pièce de Luigi Pirandello, Chacun sa vérité, il recueille des avis, des récits aussi confus qu'embrouillés et tente d'y voir clair. A son corps défendant, semble-t-il. Mais on s'aperçoit assez vite que ces confidences, il les provoque, il les encourage. Peut-être jouit-il en secret de ces aveux, ces parcelles de vie dont il s'empare au nom du bien, de la vérité, de la transparence pour les transmettre pas toujours au bon moment, à qui il ne faudrait pas...

    Ahmad est-il un juste, comme il le croit ? Ou, comme le lui hurle son épouse lors de leur affrontement, un hypocrite autosatisfait, se plaisant, au nom de principes qu'il ne s'applique pas, à humilier tous ceux qu'il imagine indignes de sa morale et de sa philosophie ? Le cinéaste ne tranche jamais, évidemment, mais suggère des failles, y compris chez ceux qui se croient sans faiblesse.

    Régulièrement, entre deux accès de fureur, Asghar Far­hadi filme des silences. Des pauses où tout semble en suspens mais où le suspense règne. Il y a la scène des cadeaux, où deux gamins deviennent les jouets de tensions adultes qui les dépassent. Celle du pardon entre la mère et sa fille : deux silhouettes allongées dans un même lit, visages presque jumeaux droit sortis d'une icône. Et celle où, sur le quai du métro, le petit garçon aux yeux tristes et sombres pose à son père (Tahar Rahim) les questions les plus belles et les plus dangereuses, puisque sans réponse...

    Pour moi, un vrai coup de coeur !

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  • Commentaires

    1
    Mardi 17 Septembre 2013 à 11:12

    on passe chez toi ,comme au cinéma ,j'espére que tu va bien gros bisous

    Photo de Vandamme Dane.

    2
    GuydICI
    Mardi 17 Septembre 2013 à 15:04

    On a vu le même film ....

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