• Metz : un prix littéraire peut en cacher un autre !

    Metz : un prix littéraire peut en cacher un autre !Alors que les membres de l’Académie Goncourt, réunis au restaurant Drouant, venaient de décerner leur prix à Michel Houellebecq ( La Carte et le Territoire, Flammarion), les jurés du prix Erckmann-Chatrian, qui délibéraient à l’hôtel de ville de Metz, ont couronné le roman d’Élise Fontenaille, Les Disparues de Vancouver (Grasset).

    Publié dans la collection Ceci n’est pas un fait divers, le livre s’inspire d’une histoire vraie, l’enlèvement suivi du meurtre barbare de soixante-neuf prostituées junkiesdu quartier de Downtown Eastside, dans cette ville du Canada où furent organisés, il y a quelques mois, les JO d’hiver. «  Un récit palpitant, par moments extrêmement cru et servi par une plume acérée », a commenté Gilles Laporte, président du jury. «  L’auteur ne restitue pas le réel mais le recompose, réalisant une œuvre littéraire au sens vrai du terme », complète Robert Scheuer, membre du jury.

    Avec ce septième roman, la Nancéienne Elise Fontenaille, élue au deuxième tour avec six voix contre deux, obtient enfin la consécration, elle qui fut présélectionnée à cinq reprises pour le prix Erckmann-Chatrian. Depuis 1925, celui-ci récompense chaque année un romancier né en Lorraine, qui y réside ou dont l’intrigue du livre se situe dans la région. Roger Bichelberger, Michel Caffier, Philippe Claudel, Gaston-Paul Effa ou encore Pierre Pelot figurent parmi ses lauréats.

     Metz : un prix littéraire peut en cacher un autre !

    Fondé en 1925, le prix Erckmann-Chatrian (le Goncourt Lorrain) est décerné chaque année à une oeuvre imprimée et éditée, en prose (roman, contes, nouvelles, etc.).

    En complément du Prix littéraire Erckmann-Chatrian, depuis 1989, une Bourse Erckmann-Chatrian du récit historique et une Bourse de la monographie est décernée dans les mêmes conditions et selon les mêmes modalités.

    L'auteur doit être :
    - d'origine lorraine ou résider dans l'un des départements lorrains (Moselle, Meurthe et Moselle, Meuse, Vosges),
    - ou non lorrain et traiter d'un sujet patrimonial lorrain ou dont l'action se situe - ou évoque - la Lorraine.

    Composé d’écrivains, de journalistes et de professionnels de l’édition, le comité récompense également un ouvrage historique et un livre traitant d’une problématique régionale. La Bourse d’histoire revient cette année à Georges Bischoff pour La Guerre des Paysans (éd. de la Nuée Bleue), ouvrage de référence sur la révolution du Bundschuh, cette jacquerie qui vit se soulever 200 000 hommes contre les seigneurs et le clergé alsaciens, au début du XVI e siècle. La Bourse lorraine est décernée aux ethnologues Colette Mechin et Benoît Schaal, qui signent avec Sagesses Vosgiennes (L’Harmattan) une étude passionnante sur les croyances et traditions paysannes de la montagne lorraine.

    Biographie et informations

    Metz : un prix littéraire peut en cacher un autre !Nationalité : France
    Né(e) à : Nancy , 1960

    Biographie : Élise Fontenaille suit des études de sociologie et devient journaliste à Vancouver au Canada, puis à Paris pour le magazine Actuel.

    En 1995, elle se concentre sur l’écriture avec un premier roman publié chez Grasset, La gommeuse. Son style y est percutant, composé de phrases très courtes et de mots simples. Les critiques parlent d’un "roman qui fouette, qui cingle, un roman où l'on s'attend à voir une main jaillir des pages pour vous gifler".

    Cinq autres romans suivent chez Grasset.

    Son roman Unica, publié chez Stock, a reçu en 2008 le Grand prix de la science-fiction française. Elle y aborde notamment le sujet de la pédophilie sur le web.

    Elise Fontenaille aime explorer des univers singuliers, et mettre en scène des personnages atypiques. Et comme le prouve ses derniers romans, sa prose sert également une réflexion sur le monde moderne et sur ses incidences.

    En 2010, elle publie Les Disparues de Vancouver, un livre très rude qui se fonde sur un fait réel : la disparition, depuis les années 80, de jeunes prostituées d'origine indienne dans un quartier chaud de Vancouver.

    « Au Royaume-Uni, les chatons savent aussi appeler la policeUn peu de pub pour " Brainwashers Editions " et un coucou à mon amie Fern »

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  • Commentaires

    1
    Lundi 4 Novembre 2013 à 14:33

    Bonjour 

    Je connais pas ,je vais voir a la bibliothéque    !

    Bon lundi  bises à toi !

    Gérard 

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