• Municipales 2014 : premier grand test pour François Hollande

    Quelque 45 millions de Français et électeurs de l'Union européenne votent dimanche 23 mars pour désigner leur équipe municipale des six prochaines années, un scrutin qui constitue le premier grand test électoral pour François Hollande en proie à une forte impopularité après 22 mois au pouvoir.

    La Nouvelle-Calédonie et ses 33 communes ont donné le coup d'envoi samedi à 22 heures, heure de Paris, en raison du décalage horaire, sous un beau soleil et 28°C de ce début d'automne austral. Suivront ensuite les départements de l'Océan indien: la Réunion à 5 heures et Mayotte à 6 heures (toujours en heure de Paris) avant qu'ouvrent les bureaux de vote de l'Hexagone à 8 heures. Selon les communes, les électeurs ont jusqu'à 18 heures, 19 heures ou 20 heures pour glisser leur bulletin dans l'urne.

    Pour la troisième fois après 2001 et 2008, les ressortissants de l'UE participent aussi. Un droit peu utilisé puisqu'ils ne sont que 281.000 sur les listes électorales, soit à peine un quart des immigrés communautaires en France.


    Paris

    Prendre la capitale serait un exploit pour Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), qui a fait alliance avec les centristes mais pâtit de dissidences internes. Anne Hidalgo (PS) est donnée gagnante, sondage après sondage, pour prendre la suite de Bertrand Delanoë.

    Marseille
    Le sénateur-maire sortant Jean-Claude Gaudin, candidat à un 4e mandat, affronte le PS Patrick Mennucci. Les sondages promettent invariablement un score serré. Le FN pourrait dépasser les 20 %.

    Toulouse
    La défaite du sortant PS Pierre Cohen face à l'UMP Jean-Luc Moudenc serait une surprise, dans une cité qui, avant sa victoire, avait été dirigée par la droite modérée pendant 37 ans. Deux sondages publiés hier le donnaient encore gagnant, avec 51 à 53 % d'intentions de vote au second tour.

    Strasbourg
    Le sénateur-maire sortant Roland Ries (PS), sans les écologistes, est menacé par l'ex-maire UMP, Fabienne Keller. Mais l'ancien ministre François Loos (UDI) se présente.

    Pau
    François Bayrou (MoDem) qui vient d'annoncer qu'il ne se présenterait pas à la présidentielle de 2017, sera candidat pour la 3e fois. Soutenu par l'UDI et l'UMP locale, il part favori face au député PS David Habib, préféré à la sortante Martine Lignières-Cassou et qui pâtit de la liste de l'ex-PS Yves Urieta.

    Hénin-Beaumont
    Dans l'ex-cité minière gérée par le PS, la liste du Front national conduite par Steeve Briois pourrait arriver en tête au premier tour et même remporter la mairie au second, en duel avec la liste du maire sortant (DVG) ou dans une triangulaire. C'est en tout cas ce qui ressort d'un sondage Ipsos-Steria paru hier.

    Laval
    Le ministre Guillaume Garot a laissé la mairie à Jean-Christophe Boyer (PS) et sera 3e sur sa liste. Le sénateur UDI François Zocchetto, allié à l'UMP, est bien placé.

    Caen
    La ville gagnée sur la droite en 2008 par le député PS Philippe Duron pourrait rebasculer. Mais UMP et UDI sont divisées.

    Angers
    Le sortant Frédéric Beatse (PS), handicapé par un dissident socialiste, pourrait être battu par Christophe Béchu (UMP), sénateur et président du conseil général.

    Nancy
    L'ex-ministre André Rossinot passe la main à Laurent Hénart (UDI) mais Mathieu Klein (PS) pourrait faire basculer la ville à gauche.

    Metz
    Vainqueur en 2008 à la faveur d'une triangulaire dans cette ville traditionnellement de droite, Dominique Gros (PS) est en danger face à Marie-Jo Zimmermann qui conduit une liste d'union UMP-UDI-MoDem.

    Corbeil-Essonnes
    Malgré les soupçons d'achats de vote, le sortant Jean-Pierre Bechter (UMP), avec, en 43e position, le sénateur UMP et industriel Serge Dassault, espère garder la ville face à une gauche divisée.

    Montpellier
    Devenue à risque pour la gauche, divisée. Jean-Pierre Moure (PS) doit affronter la dissidence de Philippe Saurel, exclu du PS. Situation compliquée aussi à droite. Le FN est en embuscade.

    Perpignan
    Probable triangulaire au second tour entre le sortant UMP, Jean-Marc Pujol, Jacques Cresta (PS) et l'un des dirigeants du FN, Louis Aliot, bien implanté.

    Béziers
    La ville paraissait promise à Elie Aboud (UMP). Mais Robert Ménard, soutenu par le FN, lui tient la dragée haute, en tout cas au premier tour (37 % des voix, selon un sondage CSA).

    Aix-en-Provence
    La gauche peut vaincre la droite, qui part divisée, avec la sortante UMP Maryse Joissains, affaiblie par une enquête sur d'éventuels emplois fictifs et des dissidences.

    Et si vous posez, encore, des questions sur le mode d' emploi :

    http://oasisdepaix.eklablog.com/tout-savoir-ou-presque-pour-voter-aux-municipales-a107199932

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 23 Mars 2014 à 08:18

    bonjour annick

    moi avant de faire des plans sur la comète j'attends les résultats et surtout le second tour. ces sondages sont parfois farfelus et non représentatifs. les municipales on vote pour un homme et non pour un partie en dehors de PLM. Les européennes seront plus importantes pour connaître le mécontentement des français car le FN (d'après les mêmes sondages) est donné largement en tête. l'avenir ne s'annonce pas rose pour le Pays.

    BISOU

    BONNE JOURNEE

    amitié

    mimi

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