•   Paris Plages 2013, c'est parti !

    Toute l’élégance de la parisienne dans l’affiche Paris Plages 2013 signée Kiraz

    C'est parti pour un mois de plages sur le bitume ! Du 20 juillet au 18 août, Paris se transforme en plage géante, des quais de la Seine près de l'Hôtel de Ville au bassin de la Villette. Que vous soyez plutôt farniente sur un transat, pétanque, beach volley ou danse de salon, il y en aura pour tout le monde ...

    A ne pas confondre avec Le Touquet - Paris - Plage qui est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais en région Nord-Pas-de-Calais !

    Paris Plages est une opération estivale menée par la mairie de Paris depuis 2002. Chaque année, entre juillet et la mi-août, sur 3,5 km, la voie sur berge, rive droite de la Seine et la place de l' Hôtel-de-Ville ainsi que des sites annexes — comme le bassin de la Villette depuis 2007 — accueillent des activités ludiques et sportives, des plages de sable et d'herbe, des  palmiers … La circulation automobile est interrompue sur cette portion de la voie rapide Georges-Pompidou pendant la durée de l'opération, de son installation à son démontage.

    La ville française pionnière de ce genre d'opération a étéSaint-Quentin ( Aisne) dès 1996. Les difficultés sociales d'une partie des 60 000 habitants ont incité la municipalité à transformer la place de l'Hôtel de ville en plage avec sable, jeux et bassins. L'opération se poursuit chaque année depuis lors. Cependant, depuis 2002 et l'exemple médiatisé de Paris, de nombreuses villes françaises et capitales étrangères ont repris cette idée, comme Metz, Berlin, Bruxelles, Budapest et Prague.

    Deux sites

    La Seine ou le bassin de la Villette : les plagistes ont le choix entre l'emplacement historique de ParisPlages, sur la voie Georges-Pompidou et le parvis de l'Hôtel de Ville (4e arrondissement), et, plus au nord, le site du Bassin de la Villette (19e). Les deux sites sont ouverts tous les jours de 9 heures à minuit jusqu'au 18 août. Sable, transats et brumisateurs sont installés sur les deux sites pour la détente.

    Nouveautés

    pour en savoir plus :

    http://www.metronews.fr/paris/paris-plages-2013-demandez-le-programme/mmgs!m21swnBdvQfYo/

     


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  • L'Assemblée nationale a voté la création d'une métropole du Grand Paris. Celle-ci regroupera la capitale et les départements de la petite couronne.

    Paris ne va faire plus qu'un avec les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. Dans le cadre du projet de loi sur la décentralisation, l'Assemblée nationale a adopté ce vendredi 19 juillet la création d'une métropole du Grand Paris. 

    Les socialistes ont voté pour cette innovation, estimant qu'elle remédie au "morcellement" et à la "complexité" de l'organisation territoriale en Ile-de-France. L'UMP, l'UDI et le Front de gauche ont voté contre, fustigeant "un monstre technocratique" générateur de "doublons". Ecologistes et radicaux de gauche se sont abstenus.

     Grand Paris : la création de la métropole votée

     


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  • Quai des Grands Augustins Le restaurant Lapérouse est une prestigieuse adresse de la gastronomie française, située dans le 6ème arrondissement.

    Le couvent des Grands Augustins, qui a donné son au quai, mais aussi à la rue que l’on voit partir vers la gauche, ne passe pas le cap de la révolution. Il est détruit en 1797, laissant la place à un marché de volailles appelé le marché de la Vallée. 

    C’est à Forget, un maître des eaux et forêts de Louis XIV, que Lefèvre, son limonadier, racheta en 1766 un petit hôtel particulier sur les quais de Seine. Le limonadier transforme l’établissement en «marchand de vin» ; non loin le couvent des Grands Augustins est détruit pour être remplacé par un commerce de volailles et de gibiers.

    Parmi ces commerces de bouche, Lefèvre arrive en tête par la qualité des bouteilles et des mets qu’il sert. Son établissement connaît un franc succès et le restaurant est fréquenté par les mandataires du marché, les employés et les clients qui s’y livrent en grandes ripailles et joyeuses beuveries.

    La criminalité étant importante à l’époque, Lefèvre décide de mettre à la disposition de sa clientèle les chambres de domestiques du 1 er étage. Les petits salons de Lapérouse sont nés !

    La proximité du marché transforme naturellement le commerce de vins en restaurant. L’endroit est racheté par Jules Lapérouse, qui donne son nom au restaurant. La construction des halles de Paris (entre 1852 et 1870) marque la fin du marché de la Vallée, qui est démoli en 1870. L’événement aurait pu marquer la fin du restaurant. Il n’en est rien, l’endroit devient même un lieu à la mode fréquenté par le Paris littéraire et politique : on y a vu Zola, Maupassant, Dumas, Hugo, Poincaré… L’image du restaurant jouait et joue toujours sur l’homonymie de son ancien propriétaire et le navigateur (Comte de la Pérouse), qui n’avaient pourtant aucun lien…

    Quai des Grands Augustins


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  •  Boulevard Voltaire

    Est-ce que les deux clichés ont été bien pris au même endroit ? On pourrait se le demander : le restaurant à gauche est devenu un concessionnaire de deux-roues, l’usine au fond et le bâtiment à droite ont disparu au profit d’un immeuble des années 1970. L’usine a été fondée par Eugène Scellos en 1848, mais ne s’est installée au 74 du boulevard Voltaire qu’en 1864 (qui s’appelait encore boulevard du Prince Eugène en 1857). En 1874, sous l’impulsion d’Albert Domange qui prend le contrôle de la société, elle se spécialise dans la confection de courroies et autres objets en cuir destinés à l’industrie, en plein développement dans le quartier. Elle vend aussi l’enduit Scellos pour courroies de transmission. Après la seconde guerre mondiale, l’industrie décline dans le 11ème arrondissement, surtout que l’électricité remplace progressivement la vapeur. En 1969, la manufacture abandonne les locaux du boulevard Voltaire pour aller s’installer à Asnières. L’entreprise existe toujours !

    Boulevard Voltaire


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    Rue du Chevalier de la Barre

    Rue du Chevalier de la Barre

    La rue du Chevalier-de-La-Barre est une rue de la Butte Montmartre à Paris, dans le 18 ème arrondissement.   Elle s'appelait auparavant rue de la Fontenelle qui  devait son nom à une source naturelle appelée la Fontenelle, tarie vers le milieu du XVIII ème siècle.

    Bien que les photos anciennes aient été prises au début du 20ème siècle, elle fait référence à l’ancien nom, probablement parce que l’usage est resté. La rue grimpe la butte de Montmartre.

    De nombreux artistes y habitèrent, comme le peintre catalan Pedro Creixams, l' écrivain Georges Courteline.

    Depuis 1932, un passage a été percé sur la droite. Lui ne monte pas, mais constitue un accès à la rue Falconet (perpendiculaire à la rue du Chevalier de la Barre), qui s’en va rejoindre le passage Cottin tout proche.

    Rue du Chevalier de la Barre

    Rue du Chevalier de la Barre Cette rue  a perdu de son authenticité avec la prolifération des boutiques de souvenirs, pièges à touristes en provenance du monde entier. {#}Mieux vaut la visiter tôt le matin pour profiter de ses maisonnettes basses, et de la basilique du Sacré Cœur qui la domine de ses multiples tourelles blanches ... 

    Mais qui était le Chevalier de la Barre ?

    Blog de oasis54 : OASIS DE PAIX, Paris d' hier et d' aujourd' hui ...   la rue du Chevalier de la Barre Le chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre, né le 12 septembre 1745 au château de Férolles-en-Brie et exécuté à Abbeville le 1er juillet 1766, est une victime du pouvoir et de l'arbitraire de la justice subsistant au Siècle des Lumières  dans une affaire où s’investiront les philosophes des Lumières au nom de la tolérance religieuse et de la liberté de conscience. 


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