En regardant de près cette photo, on remarque le nom
" Bouglione " ...
En regardant de près cette photo, on remarque le nom
" Bouglione " ...
Le square du Vert Galant se trouve dans le 1er arrondissement, au pied du pont Neuf. Epousant la forme d’une flèche, il a été bâti à l’emplacement où se trouvaient plusieurs petites îles sur la Seine. Le nom du square est le surnom donné au roi Henri IV, connu pour avoir entretenu de nombreuses maîtresses à un âge avancé.
Des bains se trouvaient là de 1765 à 1865, date à laquelle un café concert y a été ouvert. Celui-ci fut détruit par une inondation en 1879.
C’est maintenant un parc où l’on peut s’allonger sur la pelouse, profiter d’un banc, ou regarder passer péniches et bateaux-mouche.
Ce bâtiment à l' allure austère est un haut lieu de l' éducation parisienne ! Je vous présente le Lycéee Camille Sée ...
J' avoue que venant de Neuilly sur Marne et ses célèbres lotissements, j' ai été quelque peu mal à l' aise surtout qu' à l' époque, le lycée était toujours un lycée de filles et d' enfants de parents aisés ... J' ai toujours le souvenir de la fille d' un célèbre journaliste présentateur d' un journal TV qui ne se prenait pas pour une m... !
Le collège et le lycée Camille-Sée se situent 11 rue Léon-Lhermitte dans le15 eme arrondisement.
J' avoue que je ne me m' étais jamais posée de questions sur l' histoire de ce lycée ! Et bien j' ai eu tort ...
La construction du lycée Camille-Sée a été décidée cinquante ans après celle du lycée Buffon. Il lui a été donné le nom du député qui a déposé le projet de loi sur l'enseignement des jeunes filles, le 29 octobre 1878, loi qui a été âprement discutée et enfin adoptée en 1880.
Les filles et les garçons étaient impitoyablement séparés ... c'était donc un lycée de filles. La mixité est apparue à Camille-Sée après 1978 !
Le bâtiment a été construit sur l'emplacement des terrains de l'usine à gaz de de Vaugirard qui n'avait plus d'utilité économique. Elle répandait sur le quartier une odeur nauséabonde. On décida de la raser. A sa place, quelques immeubles d'habitation sont construits, on aménage un square et la ville de Paris fait don à l'État de 5800 m² pour y édifier un lycée de jeunes filles.
C' est l'architecte François Le Cœur qui a construit cet édifice et son a repris le chantier à la mort de ce dernier. La surface allouée était exiguë. De plus, des fondations importantes ont dû être effectuées, parce que la construction reposait sur une couche sablonneuse, elle-même sur un lit d'argile. Il y a trois niveaux au-dessous de la rue.
François Le Cœur va appliquer en toute liberté son style monolithique. Il ne peut que construire en hauteur sur 8 niveaux : 3 en dessous de la rue, 5 au dessus. Les classes donnent sur une cour centrale de 2200 m².
Cette construction a plusieurs particularités :
- Sa couleur rose est due à l'adjonction au ciment de grès des Vosges et de marbre de Carrare.
- La rotonde, avec sa coupole constellée de carreaux de verre et dessinée d'une rose des vents, le tout appuyé sur 12 colonnes et au centre un escalier hélicoïdal recouvert de mosaïques.
Mélange harmonieux d'audace et de raison, le lycée Camille Sée est le plus beau témoignage de l'art d'un des plus grands architectes du XXème siècle.
D'un pavillon, actuellement fermé, situé dans le square Saint-Lambert en face, un souterrain permettait aux élèves de rejoindre ou de quitter leur établissement.
Le bâtiment principal :
Il est très représentatif du style Art déco des années 1930. Il est composé de 3 niveaux desservis par quatre escaliers.
- Au moins 1 se trouvent exclusivement des salles du collège,
L'établissement Camille-Sée a aussi une annexe qui sert de gymnase au lycée et au collège. On peut y pratiquer un grand nombre de sports dubadminton à la gymnstique en passant par la musculation ( avec la présence d' appareils de musculation ).
Pour obtenir un semblant d'égalité dans ce petit monde clos, l'uniforme était obligatoire... un uniforme moderne qui se limitait à une blouse, rose ou bleue, la couleur changeait chaque semaine, brodée au nom de l'élève ( quand j' y étais, l' obligation avait disparue et le lundi matin, il n' était pas rare de voir les élèves descendre aux cestiaires pour récupérer une blouse ... Sinon, gare à l' avertissement de la surgé ! Cette uniformité était faussement égalitaire : les blouses de coton "ordinaires" ont vite cédé la place aux blouses de nylon d'abord réservées aux privilégiées. Les autres avaient toujours le "loisir" de les acheter d'occasion...
La rue du Général-Beuret est une voie du 15 ième arrondissement de Paris.
La voie figure sous la forme d'un sentier en 1730 sur le plan de Paris de Roussel. Avant l'annexion de Vaugirard par Paris en 1860, elle fait partie de cette commune et porte le nom de rue du Parc. En 1864, elle est renommée rue Beuret, du nom de Georges Beuret, général de brigade français tué à la bataille de Montebello en 1859.
En 1907, elle prend son nom actuel, tandis qu'une partie est détachée pour former la place du Général-Beuret.