• Phil Everly, mort d'un pionnier de la pop

    The Everly Brothers - Bye Bye Love (1957)

    The Everly Brothers, - Bye Bye Love ( 1985 )

    Avec son frère aîné Don, il constitua un des groupes les plus populaires des années 1950 et 1960, qui marquera toute une génération d'artistes. Il est décédé à l'âge de 75 ans des suites d'une maladie pulmonaire.

    Né le 19 janvier 1938 à Chicago, Phil Everly s'est éteint le 3 janvier dernier à l'âge de 75 ans, des suites d'une maladie pulmonaire. De la fin des années 1950 au milieu de la décennie suivante, avec son frère aîné Don, ils alignaient tube sur tube sous le nom de Everly Broyhers : Bye Bye Love, Wake Up Little Susie, This Little Girl of Mine, All I have to Do Is Dream, Devoted to you, Let it be Me (adaptation de Ginerd Bécaud ).

    Leur pop est dérivée de la country de Nashville, où ils ont été repérés par Chet Arkins, guitariste et producteur très influent. L'aîné Don assure les parties graves - le plus souvent dans les couplets -, tandis que Phil, au timbre de ténor, rejoint son grand frère sur les refrains, mettant au point des harmonies vocales qui influenceront aussi bien les groupes américains (Simon & Garfunkel, Byrds, Beach Boys) que britanniques (The Beatles, Hollies...).

    En France, le mouvement yé-yé emprunte beaucoup à leur répertoire. Johnny Hallyday  (Le Petit Clown de ton cœur ), Richard Anthony (J'irai pleurer sous la pluie ) et surtout  Claude François avec Belles belles belles. Ils se produisent d'ailleurs à l'Olympia en 1963, un an avant les Beatles. Le triomphe des quatre de Liverpool signifie la fin de leur immense popularité. À la fin des années 1960, le groupe continue d'enregistrer des albums sans grand retentissement. Quelques années plus tard, la mésentente entre les deux frères a raison de leur alliance artistique.

    En 1973, Phil Everly brise sa guitare à la fin d'un de leurs concerts, jurant qu'il ne retravaillera plus jamais avec Don. Il enregistre une série d'albums en solo, avant de retrouver son aîné en 1983 sur la scène du Royal Albert Hall de Londres. Paul McCartney leur offre une composition inédite, On the Wings of a Nightingale, qui sera leur dernier succès commercial. Leurs dernières apparitions publiques, ils les devront à Simon and Garfunkel, lors d'une tournée de reformation en 2003-2004, pendant laquelle ils effectuent les premières parties de leurs descendants les plus notables.

    En novembre dernier, Billie Joe Armstrong, leader du groupe Green Day, et la chanteuse Norah Jones s'amusaient à reprendre les chansons de l'album Songs Our Daddy Taught Us, qui marqua, en 1958, un des sommets des Everly Brothers. Comme pour montrer la pérennité de leur répertoire.

    « François Hollande a-t-il pris un "tournant social-libéral" ? Bonne matinée ... »

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  • Commentaires

    1
    Mardi 7 Janvier 2014 à 07:02

    bonne journée

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