• Sous la verte ramée où tu m'as entraînée,
    seul le souffle du vent chante dans les oliviers,
    Tu es là, fervent, suppliant à mes pieds,
    m'implorant à deux mains de bien vouloir t'aimer,

    Au grè du vent, instant d'amour.

    Mon sourire est rêveur et mes yeux embués,
    une telle ferveur ne peut que me toucher,
    Tu es là à mes pieds, tellement énamouré,
    cherchant à me troubler, à me faire succomber !

    Souffle du vent, mots d'amour.

    Même le vent complice, semble s'être calmé,
    pour écouter les mots que tu m'as susurrés.
    J'aime les mots d'amour que tu m'as avoués,
    tellement il est doux d'y croire et de rêver.

    Caresse du vent, serment d'amour.

    Mais est-il bien permis de tellement s'aimer
    sous le tiède zéphyr à nouveau réveillé,
    venu doucement de l'ouest afin de nous bercer ?
    il est si bon en ce lieu, de conjuguer le verbe aimer.

    Mélodie du vent , chanson d'amour.

    Nos coeurs sont en émoi et nos mains enlacées,
    le vent souffle l'amour sous la verte ramée,
    j'aime entendre tes mots doucement murmurés
    il est doux, en ce beau soir d'été, de se sentir aimée

    Chanson du vent, chanson d'amour

    ©PaulaG.11.7.2013
     

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  • hebergeur d'image  

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    VIA MON COEUR

    Les mots se précipitent en une flamme intense,
    ma plume affolée est comme un être en transe.
    mon âme en un instant s'est faite vagabonde
    afin de saluer la beauté de ce monde.

    j'ai salué le soleil dans son beau rougeoiement
    le feu de ses rayons m'a brûlée au-dedans !
    je l'ai suivi des yeux dans sa superbe ronde
    afin d'en capturer la moindre des secondes.

    mon coeur est en fusion sous l'astre incandescent
    je ne puis maitriser ses fougueux battements.
    il semble retentir d'une émotion profonde
    que ne peut étancher l'eau pure de son onde.

    Quand le soleil inonde et que le coeur déborde,
    de sentiments confus que la vie là m'accorde,
    mon coeur se livre alors un combat passionnel
    d'un amour fusionnel et inconditionnel.

    halte là, mon coeur tu deviens trop ardent,
    tu deviens vraiment, beaucoup trop brûlant.
    mon coeur, je t'en prie, livre moi ton mystère,
    avant que ton tempo trop vite s'accélère !


    PaulaG.15.4.2013

    -----------------

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    Il vous est donc possible de voter dès maintenant, si vous aimez ses mots et si vous le souhaitez !

    Voici son lien :

    http://short-edition.com/oeuvre/poetik/via-mon-coeur

                                            Merci à vous mes ami ( e) s ...

     


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  • Horst-P.-Horst-et-Karl-Lagerfeld

    Dans le creux de ses mains,
    un tout petit objet,
    un témoin du passé,
    au charme suranné,
    un joli face à main.

    Elle y voit un visage,
    une enfant rieuse,
    une jeune fille rêveuse,
    une femme heureuse,

    le bonheur n'a pas d'âge !

    Elle regarde son visage,
    quelques sillons sur son front,
    petits plis sous le menton,
    alors avec précaution,
    elle repose en son écrin
    le bien joli face à main.

    Et peu importe l'âge,

    lorsque l'on garde en soi, la jeunesse du coeur,
    les ans, les mois, les jours et défilent les heures
    il n'est jamais trop tard pour goûter au bonheur.

    PaulaG.30.9.2012
    Photo : LE MIROIR DU PASSE

Dans le creux de ses mains,
un tout petit objet,
un témoin du passé,
au charme suranné,
un joli face à main.

Elle y voit un visage,
une enfant rieuse,
une jeune fille rêveuse,
une femme heureuse,

le bonheur n'a pas d'âge !

Elle regarde son visage,
quelques sillons sur son front,
petits plis sous le menton,
alors avec précaution,
elle repose en son écrin
le bien joli face à main.

Et peu importe l'âge,

lorsque l'on garde en soi, la jeunesse du coeur,
les ans, les mois, les jours et défilent les heures
il n'est jamais trop tard pour goûter au bonheur.
PaulaG.30.9.2012
     
    Vous pourrez retrouver mon amie Paula sur :
     
    http://chapichou.blogspace.fr/

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  • L' ETE de Jean-Claude BRINETTE

    Un sphinx m'a dit bonjour de ses ailes de velours.
    La libellule s'envole sur les berges de roseaux,
    Tandis que l'alouette égrène son chant d'amour
    Réveillant dame chouette qui bougonne en sursaut.

     
    Maman chevreuil présente son fils tout tacheté
    A la forêt, tandis que le roux martin-pêcheur
    Donne une leçon d'envol à sa dernière couvée,
    Perchée au bord du nid, elle tremble de tout son coeur !

     
    Dans la plaine irradiée, le soleil monte au zénith,
    Obligeant les animaux à chercher de l'ombre
    Dédaignant la mare où les grenouilles vous invitent,
    A venir les rejoindre dans les belles eaux profondes...
     
    Une chaleur étouffante règne au milieu des terres
    Quand une brise soudaine prosterne tous les blés,
    Un éclair précède le grondement du tonnerre.
    Un orage se prépare, il faut tout rassembler.

     
    Soleil qui nourrit et fait grandir toutes choses,
    Complice de nos vacances, tu remplis notre vie,
    D'instants merveilleux qui changent la vie en rose,
    Au lieu du quotidien qui trop vite resurgit.

     
    Les plages sont désertes, c'est la fin de l'été,
    Vacanciers et flâneurs sont retournés en ville :
    L'âme débordant d'espaces, d'air pur, de liberté...
    Premier amour, premiers baisers tendres et subtils ...

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  •  
     
     
     
     
    La paix

    Comment je l'imagine ?
    Eh bien, je ne sais pas...
    Peut-être enfant, très blonde, et tenant dans ses bras
    Des branches de glycine ?

    Peut-être plus petite encore, ne sachant
    Que sourire et jaser dans un berceau penchant
    Sous les doigts d'une vieille femme qui fredonne...

    Parfois, je la crois vieille aussi... Belle, pourtant,
    De la beauté de ces Madones
    Qu'on voit dans les vitraux anciens. Longtemps -
    Bien avant les vitraux - elle fut ce visage
    Incliné sur la source, en un bleu paysage
    Où les dieux grecs jouaient de la lyre, le soir.

    Mais à peine un moment venait-elle s'asseoir
    Au pied des oliviers, parmi les violettes.
    Bellone avait tendu son arc... Il fallait fuir.
    Elle a tant fui, la douce forme qu'on n'arrête
    Que pour la menacer encore et la trahir !

    Depuis que la terre est la terre
    Elle fuit... Je la crois donc vieille et n'ose plus
    Toucher au voile qui lui prête son mystère.
    Est-elle humaine ? J'ai voulu
    Voir un enfant aux prunelles si tendres !

    Où ? Quand ? Sur quel chemin faut-il l'attendre
    Et sous quels traits la reconnaîtront-ils
    Ceux qui, depuis toujours, l'habillent de leur rêve ?
    Est-elle dans le bleu de ce jour qui s'achève
    Ou dans l'aube du rose avril ?

    Ecartant, les blés mûrs, paysanne aux mains brunes
    Sourit-elle au soldat blessé ?
    Comment la voyez-vous, pauvres gens harassés,
    Vous, mères qui pleurez, et vous, pêcheurs de lune ?

    Est-elle retournée aux Bois sacrés,
    Aux missels fleuris de légendes ?
    Dort-elle, vieux Corot, dans les brouillards dorés ?
    Dans les tiens, couleur de lavande,
    Doux Puvis de Chavannes ? dans les tiens,
    Peintre des Songes gris, mystérieux Carrière ?
    Ou s'épanouit-elle, Henri Martin, dans ta lumière ?

    Et puis, je me souviens...
    Un son de flûte pur, si frais, aérien,
    Parmi les accords lents et graves ; la sourdine
    De bourdonnants violoncelles vous berçant
    Comme un océan calme ; une cloche passant,
    Un chant d'oiseau, la Musique divine,
    Cette musique d'une flotte qui jouait,
    Une nuit, dans le chaud silence d'une ville ;
    Mozart te donnant sa grande âme, paix fragile...

    Je me souviens... Mais c'est peut-être, au fond, qui sait ?
    Bien plus simple... Et c'est toi qui, la connais,
    Sans t'en douter, vieil homme en houppelande,
    Vieux berger des sentiers blonds de genêts,
    Cette paix des monts solitaires et des landes,
    La paix qui n'a besoin que d'un grillon pour s'exprimer.

    Au loin, la lueur d'une lampe ou d'une étoile ;
    Devant la porte, un peu d'air embaumé...
    Comme c'est simple, vois ! Qui parlait de tes voiles
    Et pourquoi tant de mots pour te décrire ? Vois,
    Qu'importent les images : maison blanche,
    Oasis, arc-en-ciel, angélus, bleus dimanches !
    Qu'importe la façon dont chacun porte en soi,
    Même sans le savoir, ton reflet qui l'apaise,
    Douceur promise aux coeurs de bonne volonté...

    Ah ! tant de verbes, d'adjectifs, de parenthèses !
    - Moi qui la sens parfois, dans le jardin, l'été,
    Si près de se laisser convaincre et de rester
    Quand les hommes se taisent...

    Sabine Sicaud ( 1913 - 1928 ) - Douleur, je vous déteste 

     
    Et vous, comment imaginez-vous la paix, terme qui désigne habituellement un état de calme ou de tranquillité comme une absence de perturbation, d'agitation ou de conflit ? 

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