• Poitiers : chez Cul de paille, même les murs ont la parole !

    L’auberge est l’une des plus anciennes du centre-ville mais aussi celle dont les murs sont tapissés de centaines de signatures d’artistes.

    " Chez cul de paille " ... l' inimitable restaurant poitevin !

    Quand on aime, on ne compte pas. D'ailleurs ici, sur ces murs d'auberge brunis par les effluves de cuisine, ce n'est pas la quantité qui compte mais bien la qualité de tous ces autographes. Chez Cul de paille, depuis 1954, Georges Faure et aujourd'hui son fils Bernard, on en a vu passer. « On me dit souvent " vous en avez reçu du beau monde ", s'amuse Bernard, je réponds que de toute façon nous ici on ne reçoit que du beau monde ! ».

    « Coluche était très gentil. Il mangeait énormément. Il avait souffert de la faim, il se rattrapait… Jaques Brel est venu deux fois. En 1967, ce fut de la folie rue Théophraste-Renaudot. Les fans l'attendaient à la porte. On a fermé les volets pour qu'il mange tranquille. Et on a dispersé la foule à coups de seaux d'eau lancée depuis l'étage. Bourvil est passé incognito, il était charmant. Bernard Blier était impressionnant. Tous ces clients célèbres étaient très sympas. »

    C'est plus d'un demi-siècle de théâtre, de cinéma et de chansons qui s'offrent au regard. Bernard Faure assure qu'il n'a pas compté le nombre d'autographes qu'on lui a laissés. « Je dirais entre 200 et 300 », pronostique le restaurateur.

    Tout a commencé quand Fausto Coppi, légende italienne du cyclisme, a posé ses fesses sur un cul de paille un beau jour de 1955. « Mon père l'a pris en photo et lui a demandé un autographe, raconte Bernard Faure en montrant un petit cadre rouge. Il a mis le tout sous verre. A partir de ce moment, on a fait signer les clients sur les murs. »


    Depuis, les plus grands ont posé leur griffe. Au fusain d'abord puis au marqueur. Cette galerie de vedettes d'hier et d'avant-hier ressemble aujourd'hui à un livre d'or des stars passées par Poitiers pour se produire à l'ancien théâtre. « Emile Brémond puis Denis Garnier nous ont toujours amenés des acteurs, chanteurs et techniciens à manger après le spectacle. On les attendait parfois jusqu'à minuit-une heure du mat. Certains, comme Michel Leeb, sont devenus des habitués. Ils sont revenus manger juste pour le plaisir. »

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 27 Juillet 2014 à 14:40

    salut annick

    bon dimanche a toi

    amitié bisouxx

    Marcelle

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