• Elle avait une drôle de couleur verte, l’eau des jets de la place Lepetit, à Poitiers (face au palais de justice), ce matin. En voyant ça, on a illico imaginé plusieurs explications.

    Un coup des bistrotiers de la place, qui y auraient versé de la menthe pour attirer des clients ?  Un coup des écologistes, qui auraient décidé de manifester ainsi pour qu’on repeigne les pavés du secteur piétonnier en vert ? Un coup de soleil sur la tête de Monsieur Écho qui aurait modifié sa vision chromatique ?

    Explication sur :

    http://leblogdemonsieurecho.wordpress.com/2014/09/01/ce-nest-pas-de-la-menthe-a-leau-qui-coule-place-lepetit/


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  • Rien de mieux pour parcourir la ville de Poitiers et découvrir son histoire de façon ludique et pédagogique...
    A la manière d’un James Bond ou d’un Sherlock Holmes, équipé de votre ceinture d’agent très spécial et muni de votre feuille de route, déambulez dans les rues de la ville afin de résoudre pas à pas chaque énigme, ici dans une ruelle, là au-dessus d’un tombeau, et ainsi découvrir le mot codé.

    Mais attention, l’effroyable Zorgas vous surveille, il veut voler une de nos spécialités régionales, à vous de l’en empêcher !

    Pour vous aider dans vos investigations, vous disposerez de gadgets : loupe, boussole, jumelles, stylo magique… A vous de les utiliser au bon moment ! Vous aurez également un iPod avec des vidéos qui vous révéleront de précieux indices.
    Une fois le code trouvé, rendez-vous vite à la Maison du Tourisme pour donner le mot de passe et récupérer le précieux trésor.

    « C'est le premier jeu que nous avons créé, il y a trois ans, avec mon mari, responsable de la société Tamtam, rappelle Laure d'Arexy, créatrice et organisatrice des jeux. Comme ça a bien pris et que nous souhaitons développer l'activité, pour dynamiser les centres urbains et d'autres sites de loisirs, nous avons lancé il y a un an la société Odyssée Prod, avec de nouveaux jeux. »

    Ce jeu d’énigmes a reçu le prix coup de cœur du jury aux Tops du Tourisme 2013 et l’agrément du rectorat de l’Académie de Poitiers.

    Sur le même mode, un deuxième jeu est né: « Menez l'enquête contre les Mamies Traillettes ».

    Point commun aux deux enquêtes: « Il s'agit de résoudre des énigmes, étape par étape, le long d'un parcours, en se servant du matériel mis à disposition dans une ceinture de jeu: boussole, stylo magique, iPod, jumelles... »

    La différence, c'est que le premier parcours dure 1h30 et descend vers le bas du plateau, alors que le deuxième dure 1h15 sans quitter l'hyper centre (il est ainsi accessible aux personnes à mobilité réduite et aux jeunes enfants).

    Ces deux jeux s'adressent aux enfants, aux familles, ainsi qu'aux écoles et centres de loisirs... et même aux adultes lors de séminaires, par exemple.

    Et pour ces groupes d'adultes qui aiment les challenges (que ce soit en séminaire d'entreprises ou entre amis), Odyssée Prod a spécialement conçu un autre jeu: « 90 minutes chrono ». « C'est le jeu des gendarmes et des voleurs remis au goût du jour, précise Laure d'Arexy. Les deux groupes sont en compétition dans la rue, avec des valises à ouverture codée... Le parcours se fait dans le centre, hors rues piétonnes. » Attention, les participants doivent être armés... d'un smartphone chargé.


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  • Logis de la Gannerie ou manoir logis de Boistraudie à Cissé

    Un monument historique à Cissé

    Epoque : 1er quart 17e siècle

    Informations :

    inscription par arrêté du 11 octobre 1984 :

    - de l' escalier intérieur en pierre 

    - de la cheminée du salon au rez-de-chaussée et celle du bureau au premier étage (cad. C 718)

    Propriétaire : Propriété d'une personne privée depuis 1992

    Un monument historique à Cissé

    Source: base Mérimée et contribution des internautes.


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  • Élisabeth Royez a réussi ce tour de force et nous le propose dans un article :

    " J’ai fait le tour du monde (sans quitter Poitiers) "

    http://www.centre-presse.fr/article-330527-j-ai-fait-le-tour-du-monde-sans-quitter-poitiers.html

    " Pour démarrer mon tour du monde, direction le Moyen Orient. En l’occurrence, le Liban. Ce que j’ai adoré, ce sont les spécialités culinaires, dont le mezzé (entrées) : houmous aux pois chiches, feuilles de vigne, kebbeh (boulettes de viande), rikakat (croustillants fromage et herbes)… et les baklawas, desserts au miel et fruits secs…

    Mon tour du monde, en fait, je l’ai démarré au Marché Notre-Dame, sur l’étal de Milkart, traiteur libanais.

    Comment faire le tour du monde ( ou presque ) sans quitter Poitiers ?

    Comment faire le tour du monde ( ou presque ) sans quitter Poitiers ?

    Mireille Ghssoub y propose ses spécialités salées et sucrées faites maison. Elle vend également des produits artisanaux libanais : confitures, eaux florales, mélasse de grenades…

    Prochaine étape : l’Afrique subsaharienne. Au Togo, je découvre les saveurs de l’igname (un légume racine), les sauces aux gombos (petit légume vert) avec de l’huile de palme très rouge, ou encore le gari (semoule de manioc). Au Gabon, je remarque un masque de l’ethnie Punu, dont j’apprends qu’il est porté lors de funérailles et incarne l’esprit des ancêtres.

     

    Comment faire le tour du monde ( ou presque ) sans quitter Poitiers ?

     

    Pour mon repas africain, j’ai fait mes achats dans les épiceries exotiques de Poitiers : on y trouve produits frais ou d’épicerie en provenance d’Afrique et d’Asie. A défaut d’être allée au Gabon ou en Inde, j’ai passé du temps au Singe Blanc, la boutique d’Alexandre Brunet, spécialisée dans l’artisanat du monde, au 192 Grand’Rue. Masques africains, statuettes indiennes, narguilés libanais… : les objets traditionnels vendus ici invitent au voyage à travers les continents.

    Le vaste continent asiatique me tend les bras, je ne peux aller partout. L’Inde m’a toujours attirée : c’est là-bas que je tombe sur Ganesh (enfin, sur sa statuette en bronze) : le Dieu Éléphant, dont on dit qu’il porte chance, rejoint ma valise.

    Petite halte culinaire au Vietnam. « Croque-monsieur » local au menu : je découvre cette farce au porc et crevettes, sur du pain de mie.

     

    Comment faire le tour du monde ( ou presque ) sans quitter Poitiers ?

     

    Pour manger asiatique, Poitiers compte un grand nombre d’enseignes plus ou moins typiques. Les croque-monsieur vietnamiens, je les ai goûtés chez Saïgon Exotique, rue du Marché, traiteur de mets vietnamiens, thaïlandais et chinois.

    Ah, l’Amérique du Sud ! C’est en Bolivie que j’arrive, à la découverte des Andes. Impossible de ne pas craquer sur l’alpaga, que ce soit l’animal (proche du lama) ou la laine, tissée sous forme de ponchos ou de magnifiques tissus (l’aguayo, qui s’offre aux jeunes mariés pour leur porte chance).

    Comment faire le tour du monde ( ou presque ) sans quitter Poitiers ?

    Mon périple en Bolivie m’a ramenée dans la Grand’Rue, au 171, dans le magasin Pach’inti, créé par Stéphane Cordaz pour allier un commerce solidaire (il achète ou fait fabriquer sur place une grande partie de ce qu’il vend) et l’envie de faire connaître ce pays sur lequel il est ravi d’échanger.

    Fin du tour avec une immersion en Amérique du Nord. Au Canada, je réalise un rêve : faire un selfie avec un caribou. De ma découverte culinaire, je retiens le « pouding chômeur », un gâteau typique. De là, j’arrive aux États-Unis. Une pause s’impose dans un coffee-shop, où on sert des bagels (petits pains ronds garnis de mets salés) et des pâtisseries maison : cheesecakes, donuts… J’emporte un cookie que je mangerai plus tard, en admirant la Statue de la Liberté !

     

    Comment faire le tour du monde ( ou presque ) sans quitter Poitiers ?

     

    L’Amérique du Nord n’est pas loin, rue de la Regratterie, au Caribou Café, restaurant créé par Fabrice Compagnon, qui a vécu au Québec : « L’idée n’est pas de reproduire ce qui existe là-bas mais de donner envie aux gens d’y aller. »

     

    Comment faire le tour du monde ( ou presque ) sans quitter Poitiers ?

     

    Le décor transporte dans une cabane en bois, où l’on déguste de la cuisine d’inspiration canadienne sous le regard d’un caribou et d’un bison empaillés.

    Comment faire le tour du monde ( ou presque ) sans quitter Poitiers ?

    Au What’s up coffee, rue Carnot, l’esprit est celui d’un coffee-shop américain, « un peu familial, avec des pâtisseries qu’on sert à la part, comme à la maison », annonce Laure Dupuy, la gérante. Ici, ni croissant ni baguette mais plutôt œufs brouillés et bagels. Ou un cookie, à manger place de la Liberté !

    N.B. : La liste de ces adresses dépaysantes n’est évidemment pas exhaustive. "

    Merci à Élisabeth Royez pour ce voyage plein de saveurs ...

    J' ai ajouté des photos pour mettre le lecteur en appétit et lui donner l' envie de se déplacer en centre-ville de Poitiers !


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  • L'hypogée des Dunes est un site classé Monument historique ...

    Depuis un arrêté municipal du 5 octobre 1998 pris à la suite d'infiltrations d'eau, le site de l'hypogée des Dunes - ou hypogée Mellebaude, du nom du prêtre qui signe sa profession de foi sur une pierre  - est fermé au public.

    Seuls les archéologues sont autorisés y pénétrer. Ils viennent de tous les continents pour étudier cette nécropole du VIIe siècle, unique en Europe. Les Poitevins et les touristes doivent attendre les journées du Patrimoine (les 20 et 21 septembre prochains) pour la visiter. Et encore, en nombre limité !

    Le bâtiment édifié au début du XXe siècle pour protéger les pierres mérovingiennes ornées qui font la singularité de l'hypogée et qui ont été découvertes par le père de la Croix, est d'ailleurs peu visible. Au fond d'un parc, il disparaît derrière un cèdre et une haie d'arbustes. Seul un panneau qui porte la mention de l'hypogée Mellebaude et de son appartenance à la Ville de Poitiers permet au passant de savoir où se trouve l'édifice.
    Il faudrait plutôt parler au passé, car depuis lundi, le panneau a disparu.

    La grille qui le portait est nue. En ce début de semaine, rien n'indique le site remarquable au cœur de la saison estivale.
    Interrogée lundi par la NR, la Ville de Poitiers a d'abord fait part de sa surprise, avant d'indiquer, qu'effectivement, le panneau avait disparu. Toutes les suppositions ont été avancées. Avant que l'on retrouve l'objet hier dans un atelier municipal où sa restauration était en cours.
    « Il a été retrouvé détérioré le week-end dernier, indique le service communication de la Ville de Poitiers. Sans doute un acte de vandalisme. L'atelier municipal de Pont-Achard le remet en état. Il sera remis en place d'ici la fin de semaine. »
    La détérioration du panneau aurait-elle été suivie d'autres dégradations ou d'une effraction ? Le service communication répond que non. « Le service des musées s'est rendu sur place. Il n'a pas été constaté d'autre incident. »

    http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Communes/Poitiers/n/Contenus/Articles/2014/08/21/Le-panneau-de-l-hypogee-des-Dunes-vandalise-2019174

    Situé sur le plateau des Dunes qui surplombe la rive droite du Clain, l'hypogée a été édifié au cœur d'une importante nécropole de la ville antique de Lemonum, Le dolmen de "La Pierre levée" paraît avoir servi de limite au cimetière qui s'étendait le long de la voie romaine de Bourges. Actes notariés et tradition orale ont gardé le souvenir d'un champ "Chiron martir", et un "chemin des martyrs". C'est en explorant en 1878 la nécropole que le père C. de La Croix mit au jour cet édifice doté d'exceptionnelles sculptures et inscriptions chrétiennes de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Âge.

    Poitiers : le panneau de l'hypogée des Dunes vandalisé

     Vue extérieure 

    Musée de Poitiers - Ch Vignaud

    L'hypogée, à demi-enterré, était voûté en plein cintre et couvert de tuiles. Quelques murs conservent la trace d'un décor peint polychrome. Une fenestella, aménagée dans le mur oriental, éclairait l'édifice maçonné en petit appareil. Le caveau, peut-être païen à l'origine (d'abord simple salle rectangulaire) était accessible par un escalier désaxé. Trois marches sont des pierres mérovingiennes ornées d'élégants serpents, de poissons, d'entrelacs empruntés de toute évidence à un autre édifice. Une autre marche utilisait également en remploi une dalle ornée d'anges. L'escalier conduit à des dormants de porte, eux aussi déplacés comme le révèle le sens inversé du décor. L'abbé Mellebaude, aménageant ce lieu pour sa propre sépulture, y gravera sa profession de foi ; elle commence ainsi :

    " † Au nom de Dieu, moi Ici Mellebaude, débiteur et serviteur de Jésus-Christ, j'ai institué pour moi la crypte que voici, où gît indignement ma sépulture…".

    Un autel maçonné est l'unique dispositif liturgique encore en place. Il était décoré d'une croix pattée peinte qui porte, comme de nombreux blocs, la trace d'incrustations de verre. Dans le fond, un arcosolium aménagé tardivement accueille un sarcophage sculpté, qui pourrait être celui que se destinait Mellebaude. Sont encore lisibles, sous l'arcade, quelques lignes d'une inscription peinte lors de la seconde consécration qui succéda à la profanation du lieu : on y évoque l'introduction de nouvelles reliques. Cet espace sacré est isolé par une longue marche posée au sol, constituée elle aussi d'un bloc de remploi, décoré de rosaces et verroteries. Elle n'est de toute évidence pas à sa place originelle. On y mentionne là aussi un dépôt de reliques.

    La chapelle placée sous la protection de saints attirera par la suite d'autres sépultures. Quelques tombes étaient fermées par des dalles sculptées, retaillées, figurant les évangélistes et les archanges, comparables à celle réutilisée dans l'escalier. Toutes sont ornées de verroterie provenant de verres romains rencontrés dans la nécropole, et d'un rinceau de lierre. Il pourrait s'agir des fragments d'une imposante Crucifixion dont le socle pourrait être la pierre ornée des deux larrons. Ces vestiges s'inscriraient alors dans la sculpture monumentale du haut Moyen Age, constituant une œuvre d'une extrême rareté. Il paraît difficile d'admettre que l'ensemble du décor retrouvé dans l'hypogée de Mellebaude ait un jour eu la place de s'y déployer. Sans doute ces sculptures ornaient-elles un ou plusieurs autres édifices, inconnus à ce jour, implantés pourquoi pas à proximité, dans le secteur bâti de la nécropole, sur lequel le commandant Rothmann attira l'attention, en 1878, lorsqu'il repéra les soubassements d'un édifice plus vaste que l'hypogée postérieur aux tombes romaines. Le futur projet OPARC de la Ville de Poitiers au cœur de cette nécropole, à quelques pas de l'hypogée, devrait permettre de reconsidérer la riche histoire de ce site occupé depuis l'époque néolithique. Une réflexion est dès lors engagée sur la mise en valeur du site, après restauration.

    http://www.musees-poitiers.org/hypogee.htm


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