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Par oasisdepaix le 5 Février 2014 à 15:23
Un ptit coin de parapluie. par Ederza" Un p’tit coin d’ parapluie,
Contre un coin d’ paradis.
Elle avait quelque chos’ d'un ange,
Un p’tit coin d’ paradis,
Contre un coin d’ parapluie.
Je n’ perdais pas au chang’, pardi ! " chantait Brassens qui aurait, peut-être apprécié cette boutique ...Une des dernières fabriques artisanales de parapluies ....
La devanture du magasin avec une enseigne toute trouvée :
Fabrique de parapluies
137 Grand'Rue, Poitiers
( cliché emprunté au site http://www.tourisme-vienne.com )
Du parapluie artisanal, 100% français : certes le prix est élevé, mais la haute qualité a un coût !
http://www.parapluie-artisanal.com/
Une des dernières fabriques de parapluies artisanale en France depuis 4 générations sur Poitiers. - See more at: http://www.tourisme-vienne.com/fr/activite/925/fabrique-de-parapluies#sthash.1bBnrVAy.dpuf
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Par oasisdepaix le 4 Février 2014 à 16:20
C'est la rue la plus ancienne de Poitiers, une des plus belles du centre-ville ! La Grand-Rue relie la place Notre-Dame au Clain ...
Partant du chevet de Notre-Dame-la-Grande pour dévaler le versant oriental de l’éperon jusqu’à la rivière Clain, la Grand’Rue est l’une des plus longues de Poitiers.
C’est aussi une des plus anciennes puisque cette voie suit le tracé du decumanus. Bordée de maisons en pan de bois, d'étroites façades de pierre taillée ou de beaux hôtels particuliers, cette voie structure le promontoire pictave, dont elle a longtemps assuré seule l'essentiel des accès, d'est en ouest.
La Grand’Rue est emblématique de la richesse de l’architecture civile du Moyen Âge et de la Renaissance à Poitiers, et prouve par la même occasion que Poitiers n’est pas que « la ville aux cent clochers ».
Parmi les éléments majeurs de cette rue, on peut citer l’hôtel du Grand Prieuré d’Aquitaine de l’Ordre de Malte. Derrière l’imposant portail du XVIIe siècle visible au n°159 s’étendait la propriété des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. En France, cet ordre militaire comptait six grands prieurés. De celui de Poitiers dépendaient 228 commanderies et établissements hospitaliers.( Le portail est inscrit aux monuments historiques depuis 1944 )
Un peu plus bas, on trouve les hôtels de Briey
et de Rochefort.
Ce dernier abrite la Direction Régionale des Affaires Culturelles depuis 1974. L’édifice actuel est construit au début du XVIIe siècle pour Isaïe Brochard, maire de Poitiers. Comme la plupart des demeures de la bourgeoisie et de la noblesse bâties à cette époque, celle-ci s’inspire des modèles parisiens : le pavillon d’entrée s’ouvre sur la rue par une porte cochère, le logis principal est placé au milieu de la parcelle, entre cour et jardin.
La Grand’Rue abritait aussi le plus grand nombre de commerces et d’artisanats. Encore aujourd’hui, on peut se laisser guider par l’odeur du café torréfié puis prolonger la déambulation le long des boutiques. Les galeries d’art y côtoient l’un des derniers ciergier de France, l’atelier date du XVIIIe siècle.On y croise également une fabrique de parapluies présente ici depuis 1882.
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Par oasisdepaix le 30 Janvier 2014 à 16:47
"Comme la légende fait remonter l'origine du mot "Chabichou" au 8ème siècle suite à la défaite en 732 des armées arabes par Charles Martel à Poitiers, on peut penser que l'extension de l'implantation de la chèvre dans le Poitou date de cette période et que les arabes en ont été l'élément moteur.
En effet, les armées arabes étaient composées à l'époque non seulement de guerriers mais également de toute sorte de cohorte de serviteurs ayant chèvres, volailles, etc. Lorsque, après la bataille de Poitiers, les soldats abandonnèrent le terrain dans l'espoir de trouver ailleurs meilleure fortune, nombreux, sans doute, furent les serviteurs, accompagnés de leurs familles et de leurs troupeaux de chèvres ("cheblis" en arabe), qui restèrent sur place.
Le pays était bon, les pâturages de qualité et les chèvres qui les appréciaient fort donnèrent un lait riche et abondant dont on fit un fromage "de cheblis" qui progressivement se transforma en Chabichou."
Évidemment, tout ceci n'est qu'une légende, puisque la chèvre était déjà domestiquée et consommée dans la région dès le néolithique ancien.L'origine assez ancienne du Chabichou a pu être établie !
S'il est mentionné pour la première fois dans un écrit en 1732, c'est surtout au 19ème siècle, à partir de 1864-1867, qu'il commence à être répertorié dans le Glossaire du patois poitevin de Charles-Claude Lalanne où il est écrit que ce petit fromage est appelé aussi fromage de Montbernage, un faubourg de Poitiers, mais aussi dans le Grand Dictionnaire de Littré.
L'aire de production du Chabichou du Poitou recouvre une zone très limitée correspondant au Haut Poitou calcaire et s'étendant sur la moitié des départements des Deux-Sèvres et de la Vienne ainsi que sur quelques communes du Nord de la Charente.
Le Haut Poitou calcaire est une région bien typée d'un point de vue géographique. Géologiquement, il s'agit d'un seuil entre 2 bassins sédimentaires constitué essentiellement de plaines et de plateaux datant de l'ère secondaire et tertiaire portant les fameuses terres de groie et terres rouges à chataigniers.
De par sa position en lattitude et par rapport à l'océan atlantique, la région appartient à une zone océanique relativement sèche.
Ainsi, le Haut Poitou calcaire a toujours été une région d'élevage de "la vache du pauvre", la chèvre. Mais il faudra attendre la crise du phylloxera, ainsi que le développement des coopératives laitières au début du 20 ème siècle pour que la production laitière caprine prenne un essor beaucoup plus important.Le Chabichou du Poitou est un fromage au lait de chèvre entier, à pâte molle.
Sa croûte fine présente des moisissures superficielles blanches, jaunes ou bleues. Sa pâte est blanche, ferme mais souple. Il a la forme caractéristique d'un petit tronc de cône, dite "bonde", de 6 cm environ de hauteur et de 5 à 6 cm de diamètre.
Il pèse environ 150 g après une dizaine de jours d'affinage et contient 45% de matière grasse au minimum.Dégustation :
A l' oeil : croûte blanche teintée de gris-bleu.
Au toucher : pâte ferme mais souple, pouvant devenir légèrement cassante après un affinage prolongé.
Au nez : légère odeur caprine.
Au goût : doux et onctueux, sans agressivité ; procure une délicate sensation de crémeux sous le palais.A Nancy, j' en prends, de temps en temps, au marché ...
4 commentaires -
Par oasisdepaix le 30 Janvier 2014 à 15:39
Il reste deux mois pour la finition puisque nous emménagerons le 24 avril prochain ...
Quelques photos parmi celles que j' ai pour attendre !
Y'a plus qu' à ...
3 commentaires -
Par oasisdepaix le 28 Janvier 2014 à 16:39
Je ne quitte pas le Poitou avec cette recette qu' on appelle aussi " tarte à la caillée " ...
La caillade, lait caillé ressemblant à du fromage blanc, mais en plus consistant, se retrouve encore de nos jours sur les marchés de la Corrèze.
Dans l’assiette
Jadis, on l’étalait simplement, battue avec des fines herbes, du poivre et du sel, sur une tranche de tourte. La caillade s’utilise toujours pour des tartes ou tourtes, salées autant que sucrées, à manger chaudes, tièdes ou froides.
Ingrédients
- 250 g de farine
- 250 g de fromage blanc bien égoutté
- 250 g de sucre - pour la tarte sucrée
- 5 œufs
- 25 cl de lait
- 25 cl de crème fraîche
- 0,5 sachet de levure chimique
- 20 g de beurre
- 1 cc de sel
Préparation
1 - Préchauffez le four à 180°C (th.6).2 - Mélangez la farine, le sel et le sucre (pour la tarte sucrée) dans une terrine.3 - Cassez les œufs et travaillez-les avec le lait et la crème.4 - Dans un autre saladier, mélangez la levure et le fromage blanc.5 - Incorporez l'autre préparation et mélangez : cela doit être homogène.6- Beurrez deux moules et versez-y la préparation qui doit atteindre 2 cm de hauteur environ.7 - Faites cuire 20 minutes. Servez tiède ou froid.
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