• Rémission ? Guérison ?

    Au cours de la prise en charge médicale d’un cancer, différents bilans sont pratiqués pour évaluer le résultat des traitements. Et ce, jusqu’à la rémission complète, lorsque plus aucun examen ne montre la trace d’un quelconque résidu de cancer.

    Mais, même à ce stade, le malade n’est pas nécessairement au bout de ses peines, car un résultat d'examen "normal" peut avoir deux significations :

    • soit toutes les cellules cancéreuses ont été éliminées ou détruites. Aucune récidive ne se manifestera ultérieurement et le malade est définitivement guéri.
    • soit quelques cellules malignes ont survécu, mais elles sont trop petites pour être détectées quels que soient les examens pratiqués! Au fil des multiplications de ces cellules cancéreuses résiduelles, la maladie va tôt ou tard récidiver.

    Même si cela semble parfois difficile à admettre, la rémission ne permet donc pas nécessairement d’interrompre les traitements. C'est cependant une étape importante qui doit encourager la poursuite des traitements, puisqu’on peut tabler sur une efficacité démontrée.

    On parle de rémission complète lorsqu’il n’existe plus dans l’organisme de cellules cancéreuses décelables : plus de tumeur décelable à l’examen clinique ou par imagerie (radiographies, échographies, scanner…), ou plus d’anomalie dans la moelle osseuse, le sang ou les urines.

    La rémission peut survenir très tôt. Il peut être nécessaire de renforcer cette rémission par un traitement dit de consolidation – ou plusieurs – en vue de détruire les cellules cancéreuses « cachées » ou « en sommeil » (maladie résiduelle), qui seraient à l’origine de rechutes ultérieures.

    Le plan de traitement est modifié si la réponse obtenue est insuffisante. Sa durée dépend de la nature de la maladie et de la réponse au traitement.

    La guérison est acquise lorsque la durée de la rémission est déclarée suffisante, écartant ainsi le risque d’une rechute ultérieure. Cette durée dépend du type de cancer. Elle est souvent de plusieurs années, cinq ans en moyenne et parfois plus dans certains cas.

    Une épée de Damocles ... D' où, la nécessité d' un suivi strict ! mad


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  • Après avoir encore fait beaucoup parler de lui cette année, A(H3N2) figurera de nouveau dans le vaccin grippal qui sera proposé l’hiver prochain, en espérant que la souche analogue à A/Switzerland/9715293/2013(H3N2) qui vient d’être choisie pour figurer dans le vaccin par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne connaîtra pas de nouveau de mutation rapide, limitant très fortement l’efficacité de la protection.

    En effet, désormais, l’OMS juge que l’efficacité du vaccin n’a pas dépassé cette année 23 %, tandis que les Centres de contrôle des maladies américains (CDC) jugent que l’efficacité contre A(H3N2) a atteint 18 %, voire 15 % chez les enfants âgés de deux à huit ans.

    Mais les experts se montrent rassurants pour l’avenir en raison de la rareté d’une mutation aussi rapide que celle observée en 2014 (si on oublie l’épisode de 2011/2012 ?) et espèrent (peut-être en vain) que cette épisode n’entraînera pas une nouvelle désaffection pour la vaccination contre la grippe.

    Pas une bonne publicité pour la vaccination contre la grippe


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  • La ministre de la Santé Marisol Touraine a déclenché ce jeudi soir le plan Orsan (organisation de l'offre de soins en situations sanitaires exceptionnelles). Une mesure pour répondre à l'épidémie de grippe qui touche déjà plus de deux millions de personnes.

    Grippe : déclenchement du plan Orsan, "l’Orsec des hôpitaux"

    Face à la forte progression de l’épidémie, le ministère de la Santé et l'Assurance Maladie avaient annoncé le samedi 31 janvier que la campagne de vaccination serait prolongée ...

    http://oasisdepaix.eklablog.com/la-vaccination-contre-la-grippe-prolongee-a114482788

    Mais, jeudi, la ministre de la Santé a pris la décision de déclencher le plan ORSAN pour tenter d'enrayer l'épidémie de grippe saisonnière qui frappe violemment la France cette année, et qui a déjà touché plus de deux millions de personnes

    Une ampleur telle que les hôpitaux ne sont actuellement plus en mesure de gérer l'afflux massif de malades. "Les urgences actuellement, ce sont des milliers de malades sur des brancards, qui attendent un lit d'hospitalisation, parfois plus de 24 heures, et qui sont parfois transférés à des dizaines de kilomètres de chez eux", témoigne sur BFMTV Christophe Prudhomme, président de l'Amuf, l'association des médecins urgentistes de France.

    "Plus grave, nous manquons de lits en soins intensifs et en réanimation, et nous avons des patients qui décèdent sur des brancards, ce qui est scandaleux dans un pays comme la France", poursuit le médecin.

    Une saturation telle que la ministre de la Santé a accepté de déclencher le plan Orsan. Concrètement, ce plan "catastrophe" permet de "déprogrammer des hospitalisations et de les repousser à dans une semaine voire quinze jours, pour réserver les lits d'hôpitaux aux cas les plus urgents", explique Christophe Prudhomme. "On ne décale les opérations que lorsqu'il n'y a pas de conséquence néfaste pour la santé du patient évidemment", rassure le médecin.

    Selon le ministère, le plan Orsan permet également de "rappeler des personnels, de renforcer ponctuellement les équipes de santé dans les établissements en difficulté, et d'ouvrir des lits supplémentaires."

    Un plan "indispensable", juge Christophe Prudhomme, qui regrette cependant que "la France doive en arriver là. Les hôpitaux sont dans un tel état de délabrement, qu'aujourd'hui, ils ne sont même plus capables de répondre à une épidémie de grippe qui somme toute est prévisible, car elle revient tous les cinq ou six ans."

    La "sur-saturation des services d'urgence est comparable à celle de l'été 2003", où la canicule avait fait 15.000 morts, a estimé le président du Samu-Urgences de France François Braun.
    Selon l'association, le plan ORSAN doit permettre "de renforcer les soins de premier recours et de libérer des lits d'hospitalisation dans les services par réaffectation et/ou déprogrammations d'activités".


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  • L'épidémie de grippe saisonnière continue à se développer rapidement en France métropolitaine avec une hausse du nombre de nouveaux cas vus en consultation la semaine dernière, à 481.000 cas contre 303.000 la semaine précédente, a indiqué mercredi le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm. "L'épidémie est en phase ascendante. Tous les indicateurs continuent d'augmenter sur l'ensemble du territoire", indique pour sa part le bulletin hebdomadaire de l'Institut de veille sanitaire (InVS), qui se fonde sur les données fournies par Sentinelles.

    L'InVS relève toutefois que l'épidémie de grippe ne présente pas de gravité particulière cette année, le nombre de cas graves admis en réanimation étant "dans les valeurs généralement observées". 81 nouveaux cas graves de grippe ont été hospitalisés en réanimation la semaine dernière, portant à 304 le nombre total de cas graves répertoriés depuis le 1er novembre et dont 28 ont abouti à des décès.

    Selon Sentinelles, le nombre des nouveaux cas a été estimé à 746 pour 100.000 habitants la semaine dernière, au-dessus du seuil épidémique (173 cas pour 100.000 habitants), contre 470 pour 100.000 habitants la semaine précédente. Les taux d'incidence les plus élevés ont été observés en Limousin (1.487 cas pour 100.000 habitants), en Picardie (974) et en Champagne-Ardennes (922).

    "L'incidence des syndromes grippaux devrait continuer d'augmenter cette semaine", ajoute le réseau, qui base son modèle de prévision notamment sur les ventes de médicaments dans les pharmacies. L'InVS note par ailleurs que la vaccination "reste le meilleur outil de prévention" même si son efficacité contre la souche grippale A(H3N2), la plus répandue cet hiver, "n'est pas optimale".

    La vaccination est notamment recommandée chez les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes et les personnes souffrant de diverses pathologies. L'Institut relève par ailleurs une mortalité "supérieure aux valeurs attendues" chez les personnes de plus de 85 ans, mais indique que la part qui peut être attribuée à la grippe dans ces décès n'est pas connue.


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  • ... en raison de la progression de l'épidémie

    Face à la forte progression de l’épidémie, le ministère de la Santé et l'Assurance Maladie ont annoncé ce samedi que la campagne de vaccination serait prolongée:  «La grippe étant actuellement en phase ascendante en France, il est encore temps de se vacciner», indiquent-ils dans un communiqué, précisant que les bons de prise en charge du vaccin antigrippal seront valides jusqu'au 28 février.

    Doublement des cas vus en consultation

    L'Institut de veille sanitaire (InVS) a annoncé mercredi que l'épidémie de grippe était désormais «confirmée», le seuil épidémique ayant été franchi la semaine dernière pour la seconde semaine consécutive.

    L'institut se fonde sur les données fournies par le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm qui souligne que le nombre de nouveaux cas vus en consultation a doublé en l'espace d'une semaine et devrait continuer à augmenter.

    Selon Sentinelles, le nombre des cas a été estimé à 470 pour 100.000 habitants la semaine dernière, très au dessus du seuil épidémique (177 cas pour 100.000 habitants).

    Deux choses m' interpellent ...

    - Le délai d'efficacité du vaccin

    En effet, ne quinzaine de jours est nécessaire afin que la protection du vaccin soit efficace. Il est indispensable de se faire vacciner avant l'apparition des premiers cas.

    - «Bien que le vaccin soit probablement moins efficace cette année * contre cette souche, le bénéfice global de la vaccination n'est pas remis en question» indique le ministère de la Santé. ?????

    * Selon les autorités sanitaires américaines, le vaccin contre la grippe offre, cette année, une protection de seulement 23% chez les personnes de tout âge.

    La baisse d'efficacité du vaccin s'explique probablement par une mutation d'une partie de la souche dominante cette saison (H3N2), qui est aussi plus virulente. Cette mutation est survenue après que le vaccin a été produit. Et il s'avère effectivement que les deux tiers des virus H3N2 analysés cette saison sont différents des souches utilisées dans le vaccin.

    La protection réduite du vaccin nécessite, cette année, de recourir préventivement à des antiviraux (Tamiflu, etc.) pour minimiser les symptômes.

    Pas encourageant ... D' ailleurs, en novembre dernier, quand je suis allée à l' hôpital, j' ai dit que je ne m' étais pas fait vacciner et ils n' ont rien fait alors que je suis dans la catégorie des gens à risques !!!


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