• La kinésithérapie respiratoire est un ensemble de techniques permettant d'aider un patient à expectorer les sécrétions présentes dans l'arbre bronchique. Elle s' adresse à tous les enfants et toutes les personnes souffrant d'une maladie respiratoire.
    Buts de la Kiné Respiratoire :

    Dans le cadre de la réhabilitation respiratoire, l'augmentation des possibilités à l'effort permet d'améliorer la qualité de vie de ces patients.

    Lorsque la quantité de mucus est importante, l'air ne peut plus passer normalement. La technique de l'augmentation du flux expiratoire (AFE) est indiquée chez le nourrisson, sachant que les lavages de nez sont indiqués lorsque les voies nasales sont bouchées (le nourrisson respirant préférentiellement par le nez pendant les 3 premiers mois de vie).

    Chez l'adulte, les techniques se tourneront plutôt vers la ventilation dirigée : augmentation lente du flux expiratoire(ALFE), lèvres pincées puis expiration lente totale à glotte ouverte (ELTGOL), suivi d'une toux si nécessité d'expectorer.

     

    Déroulement d’une séance de Kiné Respiratoire :

    Déroulement d'une séance : 

    • - Auscultation des bruits pulmonaires : absents ? sibilants ? crépitants ? râles humides ?
    • - Évaluation par le kinésithérapeute du niveau d'encombrement bronchique et choix des techniques.
    • - Nettoyage de nez, avec sérum physiologique, chez le nourisson.
    • - AFE chez l'enfant et le nourrisson (augmentation du flux expiratoire).
    • - Expiration lente et complète (avec la bouche ouverte chez l'adulte).
    • - Expiration rapide.
    • - Toux, crachat, …
    • - Réévaluation par le kinésithérapeute qui décide selon l'évolution de l'encombrement de la poursuite ou de la fin de la séance.
    • - Une séance de kinésithérapie respiratoire n'a pas de durée moyenne car elle dépend essentiellement de l'importance de l'encombrement bronchique et de l'état de fatigue du patient.

     

    Techniques d’une séance de Kiné Respiratoire :

    - La Ventilation Dirigée :

    Le Kiné demande d’effectuer de grandes et longues inspirations et expirations successives dans différentes positions (assis, allongé sur le dos ou sur les côtés) pour permettre un drainage bronchique.

    - Les Vibrations / Clapping :

    Ces techniques permettent de « décrocher » les sécrétions.

    Les Accélérations du Flux Expiratoire (AFE) :

    Le Kiné demande une expiration rapide et profonde. Cette technique permet de rassembler les sécrétions et entraîne la toux.

    La toux et l’expectoration :

    Elles permettent l’évacuation des crachats.

     

     A propos de la kiné respiratoire ...

     


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  • Alors, pourquoi pas un poème pour se motiver ?

                          

    Quand on est chez son kiné,

    On renaît, on renaît,

    Il soulage tous nos bobos,

    Que c’est beau, que c’est beau !

     

    On lui confie tous nos maux,

    Comme nos mots, comme nos mots,

    Et on repart plus musclé,

    Ça nous plait, ça nous plait !

     

    Mais quel est donc son secret ?

    C’est sacré, c’est sacré !

    Ses deux mains de maestro,

    Quel héros, quel héros !

     

    Remettre nos corps de niveau,

    Ah bravo ! Ah bravo !

    C’est un admirable métier,

    A envier, à envier !

     

    Robert Casanova

     

                          

    Site :   http://www.robertcasanova.fr/index.htm


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  • En France, on compte plus de 2 millions de diabétiques et parmi eux, environ 200 000 personnes touchées par un diabète de type 1. Et si le traitement reste pour le plus grand nombre d’entre eux les nombreuses injections quotidiennes d’insuline (3, 4 voire 5), il existe pourtant une alternative encore insuffisamment connue dans l’hexagone : la pompe à insuline externe.  Environ 12 000 diabétiques en sont pourvus à ce jour et pourtant on estime que 20 à 30 000 personnes diabétiques devraient en bénéficier

     Une démarche simple et accessible

       Etape 1 : la rencontre avec le diabétologue

    Diabète pompe insulineLa première des choses à faire pour bénéficier de la pompe est de contacter un diabétologue. Seul ce spécialiste, en accord  avec votre médecin généraliste est habilité à vous orienter vers un centre expérimenté. Le diabétologue que vous verrez dans un délai de quelques jours à quelques semaines vérifiera que vous pouvez bénéficier d’une pompe. Durant cette consultation, il ne faut pas hésiter à poser de nombreuses questions. Pour bénéficier de l’expérience de porteurs de pompe à insuline, il pourra également vous orienter vers des associations de patients, comme l’Association Française des diabétiques (AFD), qui organisent des rencontres.

    Pour être prise en charge par l’Assurance Maladie, la thérapie par pompe externe doit être mise en place dans un centre initiateur qui répond au cahier des charges suivant : équipe multi-professionnelle (médecins spécialistes, infirmière, diététicienne ou puéricultrice)  formée à la prise en charge intensive du diabète, notamment à l’éducation thérapeutique et au traitement par pompe à insuline externe. On s’assure ainsi que le personnel médical et les médecins connaissent parfaitement ces petites merveilles technologiques et sauront former les patients à leur usage. Un minimum de débuts de traitement par an (10 environ) et un minimum de patients suivis régulièrement (50 environ) sont nécessaires pour un niveau d’implication et de compétences suffisant du centre.

    Tous les diabétologues ne sont donc pas en mesure  de mettre en place un traitement par pompe et  vous pourrez donc être orienté vers le  centre initiateur le plus proche de chez vous.

       Etape 2 : la pose de la pompe et l’apprentissage

    La pose de la pompe à insuline nécessite une hospitalisation de quelques jours. Un temps qui sera mis à profit pour la formation de la personne.  Il est indispensable de lui apprendre à manier la pompe en tout sécurité mais également de régler les besoins en insuline. En effet, la pompe délivre l’insuline de deux façons : en continu pour assurer un taux basal d’insuline constant dans le corps et en bolus à la demande pour s’adapter à l’alimentation, aux efforts… Ces quelques jours permettront de mettre au point les doses adaptées au bénéficiaire et de le familiariser avec sa nouvelle compagne.

     

    La pompe à insuline ... le chemin vers la liberté !

     

    Je porte une pompe à insuline depuis le 20 septembre 2009 et j' en suis satisfaite !

    Oublié : les 5 voire 6 piqures par jour, les obligations liées aux injections, l' impossibilité de mener une vie entièrement normale ... d' autant que l' analyse glyquée, en dépit d' une surveillance de tous les instants défiait toujours toute concurrence ! {#}

    Dubitative sur la proposition d' une pompe à porter 24 H sur 24 {#} , j' ai accepté de tenter l' expérience ... et je ne l' ai jamais regretté ! Même si parfois, il y a des ratés, mon indépendance vis - à - vis du diabète est inappréciable ...

     

    Mon analyse glyquée est passée de 12 à 7, 5 % ( pour un diabète de type 1, les valeurs doivent être entre 7 et 7.5% ).


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  • Une maxime à ne jamais oublier

    L' encyclopédie médicale sur 2 jambes que je suis en sait quelque chose, même si ce n' est pas simple tous les jours !


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