-
Par oasisdepaix le 30 Octobre 2014 à 06:13
La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) n' est pas réservée aux seuls fumeurs ! Ce qui est mon cas ...
Le tabac est reconnu comme principale cause de BPCO depuis plus d’un demi-siècle. Cependant, la proportion de non-fumeurs parmi les patients atteints de BPCO, varie de 15 à 50% selon les études.
Les facteurs de risque ?
1/ Liés à l'environnement
Tabac (cigarette) Principale cause de morbidité et de mortalité par BPCO tabagisme actif :
facteur de risque essentiel ; environ 80 % des BPCO lui sont attribués ; ce taux est plus faible chez les sujets plus jeunes et chez les femmes
il existe une relation dose-effet entre la quantité cumulée de cigarettes fumées et le déclin de la fonction respiratoiretabagisme passif :
les conjoints de fumeurs présentent un pourcentage de symptômes plus élevé et une fonction respiratoire moins bonne que les conjoints de non fumeurs ; mais ces résultats sont controversés et le lien entre apparition d'une BPCO et tabagisme passif n'est pas démontré ;
le tabagisme passif de l'enfant est un facteur de risque de BPCO de l'adulte par atteinte précoce du VEMSMais il existe aussi des BPCO diagnostiquées chez les non-fumeurs (Celli, 2005 ; Salvi, 2009) environ 20 % des BPCO sont observés chez des non fumeurs
parmi eux, environ 20 % ont eu un diagnostic d'asthme dans leur vie
la prévalence de cette BPCO augmente avec l'âge, le sexe masculin, un index de masse corporel bas, des antécédents d'allergiela mortalité par BPCO était déjà très importante avant le développement de la cigarette le lien BPCO-tabac est moins étroit que le lien cancer bronchique-tabac Il faut donc aussi prendre en compte d'autres facteurs de risque Autres présentations que la cigarette : Pipes, cigares et narghilés sont ausssi des facteurs de risque de BPCO. Canabis facteur peu étudié bien que : très fréquent, pas de filtre, 4 fois plus de particules inhalées et souvent mélangé au tabac Pollution (hors tabac)
indoor (intérieur) aérocontaminants professionnels (poussières minérales, végétales, gaz, produits chimiques) qui, globalement, contribuent à la fréquence des BPCO pour environ 15 %, avec une relation exposition/réponse. domicile (activités domestiques/loisirs) : il existe une association entre la combustion des produits issus de la biomasse (fuel...) et le développement d'une BPCO chez la femme. outdoor (extérieur) pollution atmosphérique PAARC : corrélation entre certains polluants (SO2, fumées noires) et prévalence des symptômes respiratoires ou d'altération de la fonction respiratoire.
Si on a de bonnes preuves d'une association entre la pollution atmosphérique et le ralentissement de la croissance de la fonction respiratoire pendant l'enfance et l'adolescence, on a moins de preuves du lien entre pollution et BPCO, bien que cela soit vraisemblable.Conditions socio-économiques : les BPCO hors tabac sont plus fréquentes chez les défavorisés 2/ Liés à l'hôte
Événements respiratoires de l'enfance Infections respiratoires
Tabagisme passifSymptômes / fonction respiratoire : bronchorrhée ; VEMS diminué (Albers, 2008) Facteurs génétiques : déficit en α-1-anti-trypsine (risque plus élevé de BPCO chez les sujets PiZ non fumeurs), cutis laxa (atteinte des fibres élastiques), maladie ciliaire, mucoviscidose Facteurs nutritionnels : il y a peu de preuves d'une relation entre la consommation d'anti-oxydants et la fonction respiratoire ou la BPCO
Source : http://www.respir.com/doc/abonne/pathologie/bronchite-chronique-bpco/BPCOFacteurRisque.asp
2 commentaires -
Par oasisdepaix le 29 Octobre 2014 à 18:17
La réhabilitation respiratoire peut être définie comme un programme multidisciplinaire destiné à des maladies respiratoires chroniques, qui doit être adapté à chaque individu, pour optimiser les capacités physiques, psychologiques, éducatives, l'insertion sociale et améliorer l'autonomie.
Avant tout programme de réhabilitation respiratoire, le patient BPCO doit avoir :
- Une exploration fonctionnelle comportant au minimum une spirométrie, une gazométrie (repos et/ou effort) et une mesure du VR et la CPT - Un test de marche de 6 minute. ( Imaginez le spectacle : moi en train de marcher à bonne allure tout autour d' un salle vitrée avec une infirmière derrière moi avec son appareil de mesure ... )
- Une épreuve d'effort cardio-respiratoire avec mesure de la VO2 max, évaluation de la tolérance à l'effort avec mesure des constantes ventilatoires et mesure de la dyspnée par échelles visuelles analogiques (E.V.A.). Elle permet de mettre en évidence le déconditionnement et de déterminer le seuil ventilatoire (seuil de dyspnée).
- Une évaluation de la qualité de vie peut être effectuée par différents questionnaires validés (questionnaire de Saint Georges, SF36, CRQ). A défaut, un certain nombre d'items devront être évalué par E.V.A. : anxiété, dyspnée de repos, dyspnée d'effort.
- Un bilan nutritionnel : masse corporelle, inpédancemétrie
- Un bilan éducationnel.
La réhabilitation respiratoire comprend :
- Le réentraînement à l'exercice qui comporte un travail personnalisé en endurance (cyclo- ergomètre, tapis de marche, marche en extérieur, éventuellement piscine), habituellement avec une fréquence cardiaque cible correspondant à celle du seuil ventilatoire déterminé par l’épreuve d’effort initiale
- La gymnastique générale (activité physique adaptée : équilibre, coordination, proprioception, relaxation)
- La maîtrise du souffle par la kinésithérapie respiratoire (ventilation dirigée) et par les techniques de simplification du travail et d'épargne d'énergie
- L'éducation ou enseignement thérapeutique
- L'aide au sevrage tabagique
- La prise en charge nutritionnelle
- La prise en charge psychosociale et/ou comportementale. Elle peut être individuelle ou collective (groupes de parole). Elle a pour objectif une meilleure gestion du handicap, une amélioration de l'image corporelle, la préparation à la sortie (travail avec la famille), une prise en charge des syndromes anxio-dépressifs éventuels, un soutien au sevrage tabagique
- L'optimisation du traitement médicamenteux, de l'oxygénothérapie et des appareillages éventuels.
Un stage initial de réhabilitation respiratoire dure entre 3 et 6 semaines Il peut être réalisé soit en centre spécialisé (pluridisciplinarité, prise en charge des pathologies associées), en ambulatoire ou à domicile.
Tout programme doit être évalué par :
• Test de marche de 6 minutes et/ou épreuve d'effort maximale avec VO2. • Cahier de réhabilitation donné au patient, comportant des prescriptions d'activités physiques à poursuivre au domicile.
• Eventuellement : évaluation par E.V.A. de la dyspnée, évaluation de fin de séjour (physiologique, biologique, psychologique, éducatif…).
Résultats d’un programme de réhabilitation (Recommandations SPLF 2003)
• La réhabilitation respiratoire est un élément majeur de la prise en charge des malades atteints de BPCO, dyspnéiques et intolérants à l’effort. Elle améliore la qualité de vie (Grade A).
• La réhabilitation est organisée en programmes multidisciplinaires, proposés à des sujets motivés, à l’optimum de leur traitement pharmacologique (Grade C).
• Le réentraînement des membres inférieurs est un volet indispensable de ces programmes (Grade A). Les contenus médicaux et psychosociaux des programmes doivent être individualisés (Grade A).
• Il est recommandé de réaliser, avant la mise en œuvre d’un programme de réhabilitation, une épreuve d’effort maximale à charge croissante (Grade A).
• La réhabilitation est efficace quel que soit son lieu de réalisation, en institution, en ambulatoire, ou au domicile du malade (Grade A).
• Il n’est pas recommandé de prescrire plus d’un programme médicalisé par an ; la poursuite de l’entraînement à domicile doit être privilégiée (Grade B).
Suivi à long terme
Les bénéfices de la réhabilitation ne sont maintenus que si le patient modifie son mode de vie et prend la décision de mener une vie moins sédentaire. La poursuite d’activités physiques régulières, du sevrage tabagique, d’une amélioration de l’hygiène de vie s’imposent.
2 commentaires -
Par oasisdepaix le 24 Octobre 2014 à 13:58
Non ! Ce n'est pas pour jouer au loto !
C' est un Hudson Rci Exerciseur respiratoire Triflo II ...
Cet appareil contribue à développer, améliorer et maintenir la forme respiratoire ...
Le Triflo II est un spiromètre débimètrique d'entrainement à l'inspiration profonde permettant au praticien de prescrire un niveau d'exercice et incitant le patient à poursuivre ses efforts par la visualisation de ses progrès.
Tenu à l'envers, il peut être utilisé pour des manœuvres expiratoires.En gros, le but du jeu est de mettre les boules en haut de l' appareil et de les y maintenir !
Pas si évident que cela ... surtout s'il y a des fous rires dans le groupe !
2 commentaires -
Par oasisdepaix le 26 Septembre 2014 à 14:30
Forts du succès de la première Journée Mondiale de la Mesure du Souffle en 2010, les pneumologues français organisent tous les deux ans la Fête du Souffle qui aura lieu, cette année, du 25 au 27 septembre 2014 : 3 jours de sensibilisation sur l’importance d’une bonne santé respiratoire.
La Fête du Souffle c’est 3 jours pour prendre conscience que notre souffle est précieux et qu’il mérite qu’on en prenne soin ! Pneumologues, kinés, généralistes et pharmaciens se mobilisent pour votre santé respiratoire. Mesurez votre souffle gratuitement près de chez vous les 25, 26 et 27 septembre 2014.
Parce que l’insuffisance respiratoire se développe silencieusement, et parce qu’un dépistage précoce est un avantage énorme dans la prise en charge des maladies respiratoires, la mesure du souffle doit être accessible à tous !
Vous vous demandez si vous devez mesurer votre souffle ? Vous voulez faire le test de la mesure du souffle mais vous ne savez pas comment ? Vous pouvez donc rejoindre les centres spécialement habilités à le faire à travers toute la France et ce jusqu'au 27 septembre.
Pendant 3 jours, tous les 2 ans, la Fête du Souffle permet ainsi à des milliers de personnes de mesurer leur souffle gratuitement.
Lors de la précédente édition, la large mobilisation des pneumologues avait permis d’effectuer près de 4000 mesures du souffle en une journée, dans 45 villes de France !
votre commentaire -
Par oasisdepaix le 1 Août 2014 à 15:53
J' ai donc fait connaissance avec ma nouvelle diabétologue au CHU de Poitiers ...
RDV à 9 H 45 et passage chez elle à 12 H 00 bien tassées !
Il faut dire que n' étant pas connu dans le service pour ma pompe à insuline, j' ai eu le droit au grand jeu : glycémie, prise de sang,électro-cardiogramme, discussion avec une interne pour faire le point de mes pbs de santé, un fond d' oeil ( vite oublié car l' appareil ne fonctionnait pas ! ), examen physique ... pour arriver à mon RDV qui n' a duré que 10 mn ...
Comme elle voulait que d' autres examens soient faits, je lui ai demandé pourquoi ne pas prévoir une hospitalisation de jour pour faire tous les examens ? Cela fait gagner du temps et de l' argent à tout le monde !
A part cela, RDV dans 3 mois pour faire plus ample connaissance et examen de données plus poussé ...
Le courant passe très bien mais là où ça coince, c' est leur habitude de prendre les patients pour des veaux !!!
Je suis restée calme mais faudra pas trop me chercher ... A 52 ans, j' ai passé l'âge d' être prise pour une gamine !
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique