•  La pompe à insuline : pour qui ?

    Tous les patients diabétiques qui nécessitent une insulinothérapie multi-injections sont des patients qui ne peuvent pas être soignés sans l’aide de l’insuline.

    Ils sont dits

    - soit insulinodépendants (ils ne sécrètent plus du tout d’insuline)

    - soit insulinorequérants (ils sécrètent très peu d’insuline et ne peuvent pas être traités avec des médicaments oraux).

    Dans tous ces cas, le traitement par pompe peut être proposé !

    Le critère principal retenu pour indiquer un traitement par pompe est l’impossibilité d’obtenir un équilibre métabolique satisfaisant sous multi-injections sous-cutanées d’insuline ...

    Chaque cas est particulier… La pompe est un moyen de délivrer de l’insuline en continu à l’organisme, cette insuline est la même que celle qu’on trouve dans les stylos pour se faire des injections d’insuline rapide. Lorsque l’insuline est nécessaire, elle n’est quasiment jamais contre-indiquée.

    Toutefois, la pompe à insuline est un traitement spécifique qui ne convient pas à tous : des indications et contre-indications médicales ont été mises en évidence par des études.

    J.P. RivelineLe point avec Jean-Pierre Riveline, diabétologue au Centre Hospitalier Lariboisière

    Les indications

    Les patients qui justifient le traitement par pompe externe doivent remplir les critères suivants :

    1. être préalablement en programme intensifié, c’est-à-dire :

    • au moins 3, voire 4 ou 5 injections par jour, avec uniquement des analogues rapides et basals de l’insuline
    • au moins 3 auto-contrôles par jour avec carnet tenu régulièrement
    • au moins une consultation spécialisée tous les 3 mois depuis au moins 6 mois.

    2. l’équilibre glycémique sous ce traitement intensif doit être mauvais (et de façon documentée sur au moins 6 mois), c’est-à-dire :

    • hémoglobine glyquée > 7 %
    • Ou avec au moins 2 hypoglycémies « sévères » (besoin d’aide pour se resucrer ou coma) dans l’année et/ou au moins 4 hypoglycémies « modérées » par semaine
    • Ou avec un équilibre glycémique instable

    3. autre indication : un besoin de flexibilité car

    • soit les besoins en insuline sont très variables dans la journée
    • soit le mode de vie du patient nécessite une insulinothérapie flexible
    • en cas d’infections chroniques
    • en cas de neuropathies douloureuses
    • en cas d’intolérance aux injections.

    La décision de passage sous pompe doit être mûrie par le patient et l’équipe doit s’assurer de sa motivation.

    Les principales contre-indications

    •  Manque de motivation : lorsque la pompe est bien indiquée, il faut aussi que le patient la souhaite réellement après y avoir mûrement réfléchi. Une telle décision ne se prend pas en quelques jours.
    • L’existence de troubles psychiatriques graves pouvant rendre le maniement de la pompe ou le suivi médical difficile (un avis de psychologue est assez souvent demandé, avec l’accord du patient, bien sûr).
    • Une rétinopathie évolutive constitue une contre-indication temporaire le temps de stabiliser l’état ophtalmologique.

    Adieu Animas 2020 ... Bonjour Paradigme 754 !  Depuis septembre 2009 ( j' avais donc 51 ans ), j' ai ce joujou pour m' aider à régulariser mon diabète ! Pour ceux qui l' ignorent, c' est une pompe à insuline qui délivre, en continu, de l' insuline et remplace, ainsi, mon pancréas qui ne fonctionne plus du tout ... Cela remplace les injections !

    Il s'agit d'un petit appareil de la taille d'un téléphone portable, électrique (à piles), qu'il faut porter sur soi en continu. Il est relié à un cathéter sous-cutané, qui doit être changé régulièrement par le diabétique, et injecte de l'insuline rapide ou ultrarapide en continu, correspondant à l'insuline lente du schéma classique.

    Et il n' y a pas d' âge car j' ai vu un monsieur de 79 ans avec une pompe !!!!


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  • Je suis prévenue que cela sera fatiguant mais bénéfique ...

    Propriétés fondamentales d'un programme de réhabilitation

    • Un programme de soins individualisé et personnalisé
    • Un programme de soins multidisciplinaire intégrant :
    1. la rééducation et le réentraînement à l'exercice associant des activités physiques adaptées,
    2. l’accompagnement psychologique favorisant l’acceptation du caractère chronique de la maladie, limitant progressivement les phénomènes d’exclusion ou d’isolement que connaissent inexorablement les malades atteints de maladies chroniques,
    3. l'éducation thérapeutique dont l'objectif à terme est une évolution des comportements ; sevrage tabagique, activité physique régulière, diététique appropriée ; adhésion au traitement chronique.

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  • Mais, pas pour la beauté de cette ville et de ses environs !
    Non, cela sera, plutôt ceci :

    Je vous présente le Centre Richelieu qui est un centre de rééducation respiratoire ...

     

    Fin octobre, direction La Rochelle !

     

    Jusqu' au 8 mars 2010, date de l’ouverture du service, il n’existait, en Poitou-Charentes, aucune structure adaptée aux patients qui avaient besoin de réadaptation respiratoire. 

    L’ouverture des lieux a dû être reportée à cause de la tempête Xynthia qui a provoqué d’importants dégâts. Doté de trente places - 28 d’hospitalisation à temps complet, 2 d’hospitalisation de jour – le centre peut prendre en charge des personnes atteintes d’affections respiratoires chroniques - dont nombre sont liées au tabac, et quelques autres sur le point de subir, ou ayant subi, une intervention chirurgicale thoracique.

    Il permet de préparer un patient à son opération ou d’éviter toute complication à la sortie du bloc, mais aussi et surtout, de permettre à ceux souffrant de BPCO, d’asthme sévère, d’affections cancérologiques, de vivre au mieux avec leur maladie…

                             Le centre Richelieu
                                                            
     Fin octobre, direction La Rochelle !

     

     

     

     

    Entraînement à l’effort physique, éducation thérapeutique, diététique, sevrage tabagique, soutien psychosocial… la réadaptation respiratoire tient beaucoup au changement de comportements du patient. L’enjeu principal est d’intégrer et de pouvoir continuer seul à domicile.

    A partir du 21 octobre prochain et pour une durée d' un mois ...


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  • Depuis hier, j' ai beaucoup de mal à respirer ! Bon, j' ai un bon rhume mais cela n' explique pas tout ... Je vous passe les détails désagréables mais je peux vous dire que je suis exténuée ! Quant à mon homme, il subit son mal en patience ...

    Par curiosité, je suis allée voir l' indice de qualité d' air. Il est à 5 sur une échelle de 7 ! Cela m' a rappelé Nancy ( qui a le même indice actuellement ! ) ...

    http://www.atmo-poitou-charentes.org/l-indice-du-jour.html

    Alors, rhume + chaleur ( 27 ° à 16 H 25 ) = aggravation de ma BPOC ...

    Le moindre effort me fatigue et cela n' arrange pas mon humeur ! Donc mon diabète aussi ...

     

    Je vais renouer avec la kiné respiratoire dès vendredi où je vais faire connaissance d' Errell, ma kiné.

    D' après ce que j' ai trouvé sur l' origine de ce prénom il  est inspiré d'une racine bretonne qui signifie "pointe" ou "extrémité".

    Tout un programme.


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  • Reconnaissable aux rayures qui strient son abdomen et ses pattes, d’où il tire son nom, le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance rapprochée en France. En effet, ce moustique vecteur des maladies la dengue et du chikungunya, continue à progresser sur le territoire français. Actuellement, 70 départements français sont placés sous surveillance, avec différents niveaux d’alerte. Dans 18 départements du sud de la France (voir carte), ainsi qu’en Corse, l’alerte est rouge, signifiant que les moustiques y sont implantés et actifs.

    Actuellement, des cas importés uniquement

    Rappelons que la surveillance est de mise depuis qu’une circulation autochtone du virus chikungunya a été détectée pour la première fois dans la zone Amérique Caraïbes fin novembre 2013, sur la partie française de l’île de Saint-Martin. Depuis six mois, les Antilles françaises connaissent une situation préoccupante. En ce qui concerne la métropole, aux dernières nouvelles, 121 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés à l'Institut de veille sanitaire dans les 18 départements en alerte rouge du 1er mai au 6 juin. Parmi eux, les Agences régionales de Santé recensent 15 cas importés de dengue qui ont été confirmés, ainsi que 47 cas importés de chikungunya. Il n'y a eu aucun cas autochtone, a-t-il été précisé.

    Attention aux eaux stagnantes

    Pour se protéger du moustique tigre, Aedes albopictus de son nom scientifique, il faut détruire ses larves, pour éviter qu'il ne se reproduise. Pour cela, il faut supprimer toutes les eaux stagnantes sur les terrasses et dans les jardins (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés, etc.). Les plus petites réserves d'eau suffisent à l'insecte pour pondre...

     


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