• Après une étape dantesque dans les orages en Zélande, le peloton a retrouvé le soleil à l’occasion de cette 3e étape et du passage du Tour de France en Belgique. Malheureusement, entre Anvers et Huy, la journée a été gâchée par une chute qui a mené une bonne partie du peloton à terre, dont le maillot jaune Fabian Cancellara.

    Cette étape dans les côtes wallonnes s’annonçait d’avance intense avec les montées de la Côte de Bohissau, d’Ereffe et de Cherave avant l’ascension finale du terrible Mur de Huy (avec la pente la plus raide à 25 %) dans les cinquante derniers kilomètres. Les favoris pour le maillot jaune risquaient donc de se montrer aux avant-postes, soit pour parfaire leur avantage (Contador, Froome...), soit pour reprendre du temps après les bordures de la veille (Nibali, Valverde, Quintana...).

    Alors qu’il restait un peu plus de 50 kilomètres, une terrible chute, à très haute vitesse, s’est produite dans le peloton. Fabian Cancellara s’est notamment retrouvé au sol en compagnie de l’Australien Simon Gerrans (Orica-GreenEDGE), le Français William Bonnet (FDJ), le Néerlandais Tom Dumoulin (Giant-Alpecin) , tous les trois contraints à l’abandon. La direction de la course décidait alors de prendre une décision exceptionnelle : la neutralisation de l’étape pendant une dizaine de minutes, le temps que tous les coureurs, dont le maillot jaune, reviennent dans le peloton.

    Tour de France: chute massive sur la 3e étape entre Anvers et Huy

    Les coureurs blessés étaient ainsi soignés sur le bord de la route et revenaient petit à petit, dans le peloton, arrêté au bas de la descente fatale, à Andenne. Christian Prudhomme arrêtait tous les coureurs qui souhaitaient poursuivre leur route, et annonçait qu’il attendait que tous les coureurs puissent rentrer et que toutes les ambulances puissent emmener les blessés vers les hôpitaux les plus proches.

    La course reprenait finalement après quinze minutes de neutralisation au sommet de la Côte de Bohissau. Beaucoup de coureurs, meurtris dans la chair par cette chute impressionnante...

    • L'étape ne reprendra qu'au sommet de Bohissau
      16:20 - km 105
    • L'organisation a décidé, à la surprise générale, de faire reprendre officiellement la course à partir du sommet de la première difficulté répertoriée.

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  • L'équipe de France tenait son exploit contre l'Allemagne jusqu'à un penalty largement contestable en toute fin de match. Plombées par une inefficacité cruelle, les Bleues se sont ensuite inclinées aux tirs au but.

    Le symbole d’une génération maudite, ou pas loin. Comme aux JO 2012, la France a perdu un match qu’elle aurait dû gagner mille fois, conquérante comme jamais face à des Allemandes d’abord étouffées, puis exaspérantes, en quart de finale du mondial féminin.

    Le sport est parfois cruel dans sa beauté ! C'est ce que se disent les footballeuses de l'équipe de France, rejointes au score par les Allemandes sur un pénalty très sévère (1-1) et finalement sorties en quart de finale du Mondial aux tirs au but (5 à 4), à Montréal.

    Les Bleues pourront regretter le scénario mais aussi leurs nombreuses occasions manquées. Louisa Nécib a envoyé sa première frappe juste à côté des buts de Nadine Angerer au bout de 49 secondes. Une action qui a résumé les 45 premières minutes. Delie (25e) et Majri (29e) ont elle aussi manqué le cadre.

    Surtout, à la fin de la prolongation, Gaëtane Thiney a raté celui qu'il ne fallait pas  ... Sa Coupe du monde est à oublier. Titulaire au début du Mondial, Gaëtane Thiney a été supplanté par Marie-Laure Delie après seulement deux matches. Face à l’Allemagne, elle avait l’occasion de montrer qu’elle était toujours décisive pour les Bleues. Entrée pour le début de la prolongation à la place d’Eugénie Le Sommer, elle a raté le but de la qualification pour l’équipe de France. Tant pis ...

    4 - Le nombre de tirs cadrés par les Bleues en 120 minutes face à l’Allemagne sur 24 tentés. Face à la première nation mondiale, un tel manque de réalisme ne pardonne pas.

    L' issue est cruelle ... Les cinq Allemandes ont réussi leur tentative alors que la jeune Lavogez a vu sa frappe repoussée par Angerer. erf

    Ce quart de finale aurait pu faire entrer les Bleues de plain-pied dans une autre dimension. Il faudra attendre. Une médaille d'or olympique dans un an au Brésil, l'autre pays du foot avec l' Allemagne, aurait aussi de l'allure. sarcastic


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  • L'équipe de France de football féminin affronte l'Allemagne en quarts de finale de la Coupe du monde, ce vendredi 26 juin à 22h sur W9. Les Bleues ont déjà remporté la victoire de l'audience. Depuis le début de la Coupe du monde féminine, leur parcours attire de plus en plus de téléspectateurs sur W9, qui retransmet la compétition. Au rythme des envolées de l'équipe de France, la chaîne en profite pour établir de nouveaux records sur la TNT. 

    2,8 millions de personnes ont suivi en direct la victoire des Bleues face à Corée du Sud. Jérôme Fouqueray, le directeur général de W9. Habitué aux rencontres de Coupe d'Europe masculine n'avait pas prévu un engouement si tôt dans la compétition. "Par rapport à l'Europa Ligue, on est beaucoup plus forts sur les cibles femmes et ce sont elles qui font la différence et qui font que cette compétition devient un grand succès", explique-t-il.

    En séduisant un nouveau public, les filles de l'équipe de France ont réussi à se faire une place dans notre quotidien, pour le grand bonheur de l'ancienne internationale Nicole Abar, qui a connu l'anonymat des matchs internationaux dans les années 80. "J'ai reçu une personne d'un très haut niveau pour mon travail. On parlait d'un sujet précis et il m'a dit 'vous avez vu les filles, c'est super'", raconte-t-elle.

    Coupe du Monde féminine 2015 : et maintenant l’Allemagne pour les Bleues

    Crédit : AFP

    France-Allemagne : présentation


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  • Shuéme, la jeune chouette harfang, est la mascotte officielle de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015.

    L' équipe de France féminine de football entre en lice ce mardi et affrontera l' Angleterre à 14 heures locales (19 heures en France) !

    On va enfin savoir si les Bleues sont prêtes à assumer leur nouveau statut de favorites et assouvir leurs rêves de sacre mondial.

    Histoire d'électriser un peu plus ce choc, il flottera comme un air de revanche dans le petit stade de Moncton, dont les 13 000 places devraient trouver preneur. D'abord parce que l'Angleterre n'a plus battu la France depuis quarante et un ans. Il faut remonter aux 2 premières confrontations de l'histoire entre les 2 nations pour trouver trace de défaites des Tricolores qui restent sur 8 victoires et 7 nuls face à leurs rivales. Surtout, les Britanniques n'ont pas oublié l'élimination aux tirs au but en quarts de finale du Mondial allemand, à l'issue d'un match épique. Ce succès et la 4e place du Mondial les avaient alors révélées à l'Hexagone. L'acte de naissance d'une histoire censée être grande.

    Cependant, celle-ci a balbutié avec une nouvelle médaille en chocolat aux Jeux de Londres et une élimination en quarts de l'Euro 2013. Autant d'échecs et de regrets que les cadres de cette génération dorée se sont promises de ne plus revivre. « Quand j'en reparle aujourd'hui, je ressens encore de la frustration, c'est fou ! On n'a plus envie d'avoir de larmes de déception, confirme la Lyonnaise Camille Abily. L'équipe a un tel potentiel que c'est le moment de gagner enfin quelque chose. » « On veut montrer qu'on peut répondre présent dans les grandes compétitions, que tout ce qu'on fait lors des matchs amicaux n'est pas qu'un feu de paille », annonce aussi la Parisienne Jessica Houara-d'Hommeaux. Depuis sept mois, toutes les grosses nations (Allemagne, Brésil, Etats-Unis, Japon) ont en effet subi la loi des Bleues, troisièmes au classement Fifa (l'Angleterre est sixième).

    Un cap semble avoir été franchi sous la houlette du sage et expérimenté Philippe Bergeroo qui a déjà vécu deux Coupes du monde avec les hommes, comme portier remplaçant en 1986 et entraîneur des gardiens en 1998. Intronisé après l'Euro et conquis par ses joueuses, le sélectionneur a remisé le projet de vie cher à son prédécesseur Bruno Bini et éteint les tensions à l'intérieur du groupe. « Depuis deux ans, cette équipe me procure beaucoup de joie, sportivement et humainement, reconnaît l'ancien entraîneur du PSG, qui disposait d'un groupe au complet hier à l'entraînement. C'est le moment ou jamais pour elles. Les filles sont remontées. J'espère qu'elles vont assumer cette pression et réaliser un beau tournoi. » Premier élément de réponse ce soir.


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  • Stan Wawrinka a gagné Roland-Garros ...

    Oui, Stan Wawrinka a bien gagné Roland-Garros !

    Le Suisse Stan Wawrinka a remporté, ce dimanche, à la porte d'Auteuil son premier trophée de Roland-Garros en battant en quatre sets le Serbe Novak Djokovic ( numéro un mondial à la recherche du seul tournoi du Grand Chelem qui manque encore à son palmarès ), à l'issue d'une finale très disputée (4-6, 6-4, 6-3, 6-4).

    Le numéro 9 mondial, natif de Lausanne, remporte ainsi son deuxième tournoi du Grand Chelem.

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