-
Sur les pas de Vénus
Cette création de mon amie Karine a inspiré à une de ses amies ce superbe poème ... Je remercie cette dernière pour sa gentille autorisation de publication sur mon blog.
Afin de protéger mon derme fragile, j'avais emporté l'objet utile.
L'air commençait, à se réchauffer.
Un bouton, j'actionnai et s'ouvrit, rapidement mon parapluie.
Sans que je puisse lutter, dans l'air, le vent me fit flotter :
Comme les pétales d'un pissenlit. Je me prenais pour une certaine Marry.
Plus je m'approchais du ciel sans nuage, et plus j'apercevais un somptueux paysage.
J'ai croisé la grande Ourse, et sa sœur la petite Ourse.
Seule m'importait Vénus, elle m'offrirait un léger plus,
Enfin, je l'espérais. Oui, je crois trop aux contes de fées.
Je poursuivis mon ascension, vers l'étoile en question.
Sur son sol, je parvins à me poser. Rien, même pas une âme à qui parler :
Quand j'entendis un grésillement, qui faillit me faire fuir, en courant.
Je retournai et je vis, une belle demoiselle, qui me sourit.
Elle était magnifique, tout droit sortie, d'un récit féerique.
Sa silhouette fut auréolée, par sa longue chevelure dorée.
Elle chuchota à mon oreille, « La merveille,
Que tant vous attendez, se trouve à votre portée ! »
Soudain, de nouveau, j'étais solitaire, et à l'atmosphère,
J'eus du mal à m'acclimater, que je me sentis anesthésier.
On m'agita afin de me faire réagir, pour pouvoir me sortir,
De ma torpeur. Je me réveillais telle une fleur :
En rencontrant, des prunelles vert-pomme. Une douleur m'assomme,
À la tête, pareille à si j'avais trop arrosé une fête.
Il me dit que j'étais victime d'une insolation. Je compris mon hallucination.
Il me dit que j'eus une aubaine, qu'ici ses pas le mènent.
Il me transporta, jusqu'à chez moi :
De m'administrer, un verre d'aspirine et un bon bain, il prit soin.
En constatant que je fus mieux, il s'en alla heureux,
Mais, je le retins, fortement par la main.
Le conseil de Vénus, je suivis et je bondis :
Contre ce sauveur, qui faisait battre mon cœur,
Je l'embrassai avec tant d'engouement,
Que le pauvre garçon, resta raide, comme un bâton.
Interloqué, puis revenant à ses pensées,
Il me rendit mon baiser et depuis ce jour d'été,
Dans mon appartement, je ne pleurais plus désespérément,
Le manque d'un amour, puisque ses bras m'entourent.
© By Letichat Août 2013Vous pourrez les retrouver sur :
Tags : Sur les pas de Vénus, femme au parapluie, création Kargal, Laetitia Poetesse Letichat Houareau
-
Commentaires
3letichatSamedi 10 Août 2013 à 17:52Bonjour ma chère,
enfin, je peux te laisser un petit mot, merci pour le partage de mon poème que tu as bien présenté.
bonne fin de journée
bises amicales
encore bravo à Laetitia pour son poème, merci du partage Annick,
bisous à vous deux et bonne fin de journée !
Ajouter un commentaire
Il ni y a rien d'insignifiant dans la vie, de chaque chose ou événement il se trouve un trésors
amicalement
Claude