• The Platters

    Avec "Only you" ou "The great pretender" les Platters ont su s'imposer sur la scène internationale. La formation de doo-wop a ainsi accompagné l'émergence du rock.

    C'est Tony Williams qui donne de la "voix" aux Platters. Ténor de talent, il envisage d'abor d de se lancer en solo. Mais par un heureux hasard du moment, en 1953 le marché du disque ne se prête pas à telle carrière ! Aussi, Buck Ram, arrangeur pour de nombreux jazzmen, dont Duke Ellington, Glenn Miller ou encore Count Basie, décide t-il d'intégrer Tony Williams aux Platters. Le groupe de doo-wop est alors constitué d'Alex Hodge, Herb Reed (bassiste connu pour son appartenance à un groupe de gospel de Kansas City) et d'un second tenor, David Lynch.

    La carrière de la formation est lancée à Los Angeles ! Les Platters enregistrent, en 1953 toujours, une première mouture d' "Only you"... Sans succès. Le titre, jugé particulièrement mauvais par les maisons de disques, tombe aux oubliettes, du moins pour un temps.

    Le groupe enchaîne avec une série de 45 tours, "I'll cry when you're gone","Rose of Picardy", "Shake it up Mambo" ou encore "Take me back, take me back" en 1954. Le succès n'est toujours pas au rendez-vous. Buck Ram décide alors d'intégrer une femme au groupe. Ce sera Zola Taylor, contralto des Queens de Shirley Gunter. Parallèlement, Alex Hodge emprisonné, Paul Robi le remplace en 1955.
    C'est à cette période que les Platters enregistre une nouvelle version d'"Only you". La chanson n'a pas une destinée évidente. Buck Ram est contraint de remplacer au pied lever le pianiste qui préfére quitter la séance d'enregistrement. Pour autant "Only you" devient le titre de légende que l'on connaît. Il restera en tête des classements rythm and blues durant sept semaines consécutives. François Deguelt, notamment, le reprendra en français sous le titre "Loin de vous".

    "The great pretender"

    Avec "The great pretender", les Platters font encore mieux. La chanson se classe numéro un dans les hits tous publics en 1956.
    Succès également pour "My prayer", un titre français de Boulanger américanisée par Glenn Miller dès 1939, "You'll never, never know" (1956) et "I'm sorry" (1957) ou encore "Twilight time" (1958) ainsi que "Smoke gets in your eyes" (1959).
    "Harbour lights" en 1960 est l'ultime réussite de cette période fructueuse. Les Platters, accusés du détournement de quatre mineurs, sont boycottés.
    Ils se tournent alors vers le cinéma. Ils jouent dans "Rock around the clock" de Fred Sears, "The girl can't help it" de Franck Tashlin ou encore "Europa di notte" d'Alessandro Blasetti.

    Au début des années 60, nouvelle défection dans les rangs des Platters. Cette fois c'est Tony WillIAMs qui quitte le groupe pour se lancer dans une carrière solo, sans grand succès. Charles "Sonny" Turner des Metronomes le remplace.

    C'est ensuite au tour de Zola Taylor de partir et de laisser sa place à Helen WillIAMs (l'épouse de Tony) puis à Sandra Dawn. Le groupe désagrégé, la réussite est moindre... Q'importe, les Platters se concentrent sur des tournées internationales qui remportent un certain succès. Ils continuent par ailleurs d'enregistrer des disques, notamment "I love you a 1.000 times" en 1966 ou encore "With this ring" qui marque leur ultime succès en 1967.
    Au début de années 70, la multiplication des groupes se produisant sous le même nom nuit à la cohésion de la formation initiale, qui en termine finalement avec les disques.

    Combien de fois ai-je pû entendre cette musique ? Ainsi que que celle-ci ... car même si j' étais un peu jeune à l' époque , mes parents en étaient fous !

    « Sacrées tresses ....René Pellos »

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  • Commentaires

    1
    Ailectron Libre
    Dimanche 2 Juin 2013 à 14:55

    Tu es unique, je l'ai encore dit à une femme ce matin..... malheureusement je ne suis pas unique pour elle ! ;-)

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