• « The way » (Le chemin), le film de Martin Sheen sur Compostelle

    Le film « The way » (Le chemin) retrace l’histoire d’un chirurgien californien (Martin Sheen) qui vient à Saint-Jean-Pied-de-Port chercher les cendres de son fils (incarné par Emilio Estevez, fils de Martin Sheen dans la vraie vie, acteur et réalisateur) décédé dans les Pyrénées alors qu’il avait entamé le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

    Il décide, pour réaliser le rêve de son fils, de partir lui-même, à pied, sur le Camino pour porter ses cendres à Compostelle.

     

    Le film passe du drame à la comédie, alors que le pèlerin s’attire un lot bigarré de compagnons de voyage, notamment, une Canadienne sarcastique qui fume à la chaîne (Deborah Kara Unger), un Danois jovial et glouton, marchant pour perdre du poids (Yorick van Wageningen), et un écrivain irlandais (James Nesbitt).

    Estevez a eu l’inspiration pour le scénario du film après le pèlerinage de son fils Taylor et de son père Martin sur le chemin de Compostelle, à bord d’une voiture louée.

    Et depuis le mois d’août, ils ont vécu la version pèlerinage 2.0, alors qu’Estevez, Sheen et le producteur David Alexanian effectuent une tournée du continent, à bord d’un autobus, pour promouvoir le fim (…). Cette idée de l’autobus est le résultat d’un remue-méninges à deux d’Estevez et d’Alexanian, le producteur.

    «Nous avions à promouvoir un film que Hollywood n’allait pas nécessairement accueillir à bras grand ouverts», dit Alexanian.

    «Nous ne voulions pas faire un film pour le peuple et ne le présenter qu’à New York et à Los Angeles. Dans son esprit, c’est un film indépendant, mais c’est aussi un film qui s’adresse à tout le monde. Il ne vise pas une élite en particulier.»

    Et Martin Sheen d’ajouter : «Nous n’avons jamais cherché à tomber dans le religieux ou le sentimental. Voilà les pires ennemis de tout artiste. Nous vous invitons, si cela vous intéresse, à entreprendre le voyage avec nous. Plusieurs jeunes personnes veulent maintenir faire le pèlerinage après avoir vu le film.»

    Martin Sheen, après avoir goûté au New Age, est devenu catholique pratiquant. «Nous ne savons pas qui est Dieu, n’est-ce pas? J’ai des croyances. Ma foi me remplit d’une grande joie, mais elle me demande d’être actif et de promouvoir la justice sociale, d’accomplir mon devoir de charité : nourrir les affamés, vêtir les pauvres, donner asile aux sans-abri. Ces commandements de l’Évangile constituent le noyau de ma foi.»

    Les questions de religion ont suscité le débat entre le père et le fils durant le tournage.

    «En dépit du fait qu’il aimerait me voir être un catholique», dit Estevez, en pointant son père, «je ne suis pas pratiquant.»

    «Tu dois pratiquer si tu veux comprendre», raille Sheen, «Je n’arrête pas de te le dire.»

    «Ça nous a plongés dans des conversations très intenses, poursuit Estevez, parce que je ne voulais pas m’arrêter à toutes les églises et le voir se prosterner, à genou et en larmes. C’est une idée qu’il voulait montrer. Je lui ai dit ‘ Papa, l’essence même de ce film, que nous soyons dans un lieu où il est impossible de pointer la caméra dans une direction sans voir d’église, ce fait seul, garantit que l’Église catholique sera représentée. Mais là n’est pas le sujet. C’est une histoire intérieure. Donc, explorons ça et commençons par ton propre recul, par rapport à la foi catholique.’»

    Il s’agit, en effet, d’une affaire de famille. «J’habite près de chez mes parents », dit Estevez, « (…) Je (leur) parle au téléphone tous les jours et je vois ce gars (Sheen) plus ou moins tous les jours.»

    «Le film est donc une extension très organique de notre relation quotidienne. Il célèbre la foi, la famille, la communauté (…).»

    Un film émouvant ! Le seul pb est de trouver une version sous-titrée en français ...

    Le film devrait sortir en salle en France entre mai et juillet 2013, alors un peu de patience !

    Un TRES BEAU film ! Une histoire touchante d'un homme (Martin Sheen) qui va découvrir au fur et à mesure de sa progression vers Compostelle de vraies valeurs : la compassion, la solidarité, la force de l'amitié, le partage. Ses trois compagnons sont très attachants, chacun trimballant des blessures et leur pèlerinage va leur permettre, non pas d'en guérir, mais de les accepter.

    Le film, bien que centré sur ces quatre personnages, nous offre aussi de très belles images du camino frances.

    « Nancy : 28 ° à l' ombre à 13 H30 ... Un petit rafraichissement pour bien débuter l' après-midi ? »

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