• Voyage à Berlin: les 5 grossières erreurs de Manuel Valls

    Voyage à Berlin: les 5 grossières erreurs de Manuel Valls

    Manuel Valls a réussi la séquence parfaite de communication de crise ratée. De bout en bout, il a commis toutes les erreurs qu’il ne fallait pas commettre !

    Pour une personnalité publique réputée maitriser à merveille les séquences de communication montées à son profit, cet accident industriel de communication révèle des failles politiques que beaucoup d’observateurs se refusent souvent à voir.

    La décision de rembourser le voyage de ses enfants à bord du désormais célèbre avion assurant la ligne Poitiers/Berlin/Paris-Poitiers survient à contretemps. Elle est sans doute le résultat d’un sondage accablant pour le Premier ministre, indiquant que 77% des Français étaient choqués de son week-end. A un tel niveau de désaveu, il fallait faire quelque chose, surtout quand un certain François Hollande compterait au nombre des 77%.

    Le problème, c’est que cette décision est présentée de manière bien étrange par Manuel Valls, qui parait s’excuser d’une faute tout en continuant d’affirmer qu’il n’en a commise aucune.

    Pourquoi tenter de justifier le versement de ces 2.500 euros en continuant de proclamer, côté Matignon, "qu’il ne s'agit pas d'un remboursement mais bien d'une prise en charge puisque le Falcon était de toute façon affrété pour le déplacement de Manuel Valls à Berlin" alors qu’à l’évidence, il s’agit d’un remboursement de frais engagés par la République au profit des loisirs privés de la famille du Premier ministre ?

    Pourquoi déclarer vouloir "incarner un comportement parfaitement rigoureux" tout en continuant de décréter que ce déplacement était "officiel", donc justifié?

    Pourquoi avouer "Si c'était à refaire, je ne le referais pas" tout en continuant d’affirmer que ce déplacement pour assister à la finale de la Ligue des Champions entre la Juventus et Barcelone, en compagnie de ses enfants et de Michel Platini, était légitime?

    Pourquoi faire cet acte de contrition à demi-mot, presque dans le déni, sans faire un mea culpa réel et sans réserve?

    Parce qu’il a refusé, dès le départ de l’éclatement de la crise, le samedi après-midi, de reconnaitre son erreur politique, à savoir l’émission d’un message symbolique destructeur pour un Premier ministre sans résultats et exigeants des Français des efforts et encore des efforts, Manuel Valls finit sa séquence aussi mal qu’il l’a commencée.

    "Je reconnais une erreur de communication (...) mais il n'y a pas eu de faute", a-t-il dit au cours de cette interview diffusée jeudi en fin d'après-midi.

    Il a ajouté : "Je suis sensible à ce que peuvent penser les Français".

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 12 Juin 2015 à 06:38

    Ridicule cet homme ! bonne journée

    2
    Vendredi 12 Juin 2015 à 09:36

    Bonjour Annick, de toute façon, il n'aurait pas du prendre cet avion pour aller à ce match, il n'avait qu'à prendre un vol régulier... C'est encore nous qui payons...

    Bon vendredi, gros bisous

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