• "Alabama Monroe" : l'amour et le deuil sur un air de bluegrass !

    Alabama Monroe (The Broken Circle Breakdown) est un film dramatique belgo-néerlandais réalisé par Félix Van Groeningen, sorti en 2012.

    Le film est adapté de la pièce de théâtre The Broken Circle Breakdown Featuring the Cover-Ups of Alabama, écrite par Johan Heldenbergh et Mieke Dobbels. 

    Alabama Monroe est nommé pour représenter la Belgique aux Oscars du cinéma 2014 dans la catégorie meilleur film en langue étrangère et est nominé le seize janvier 2014.

    Synopsis : Didier, ancien punk, joue du banjo dans un groupe de bluegrass et est admirateur de la vie américaine. Élise tient un salon de tatouage et a pris pour habitude de se faire tatouer à chaque histoire amoureuse. Les deux connaissent une histoire d'amour passionnée et extravagante. Didier, à l'annonce de sa nouvelle paternité, décide de finir les travaux dans sa ferme alors qu'il vivait dans une caravane. Malgré la naissance de sa fille, Maybelle, Didier ne s’investit que dans sa musique et tombe dans l'alcoolisme. Élise intègre son groupe en tant que chanteuse pour vivre une vie de bohème centrée sur la musique. Mais leur fille, à ses 7 ans, développe un cancer qui l’achève rapidement malgré plusieurs chimiothérapies.

    Chacun tente de surmonter ce décès différemment, Didier se tourne vers le scientisme, surtout quand il découvre que George W. Bush émet un veto sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires sous pression des intégristes religieux, pro-vie et créationnistes. Élise, quant à elle, se réfugie dans le spiritisme et la réincarnation.

    Mon avis :

    De la magie de la rencontre, au poids de la culpabilité, à cette chimio qui ne prend pas, le réalisateur alterne entre la grâce et le désespoir, tout en nous livrant une partition musicale d'une rare beauté.

    Une construction en puzzle surprenante qui fait montre d’une fluidité remarquable. Ou comment la forme sert le fond, ALABAMA MONROE relayant via cette narration heurtée le caractère profondément aléatoire de l’existence humaine, faite d’une succession d’accidents et de hasards.

    En fragmentant la chronologie, Felix Van Groeningen semble vouloir battre en brèche l'émotion. Il la travaille, au contraire, en profondeur : peu à peu, Alabama Monroe prend son envol, brise le cadre d'une dramaturgie qui enfermerait ses personnages dans le mélo.


    « Hollande en opération séduction auprès des patrons étrangersBonne soirée à tous ... »

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