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    Ce vendredi 26 février 2016, la grande cérémonie de remise des Césars s’est tenue pour la 41ème année consécutive.

    Deux films, Marguerite de Xavier Giannoli et Mustang de Deniz Gamze Ergüven ont remporté chacun quatre trophées, mais une seule de ces récompenses sur les huit décernées concerne l’une des catégories majeures : le prix d’interprétation féminine à Catherine Frot pour son rôle de fausse cantatrice dans Marguerite.

    Fatima, de Philippe Faucon, sacré meilleur film, n’a obtenu que deux autres Césars, celui de l’adaptation à Philippe Faucon et celui de l’espoir féminin à Zita Hanrot. Arnaud Desplechin, qui avait décroché sa quatrième nomination au César du meilleur réalisateur pour Trois souvenirs de ma jeunesse a enfin décroché ce prix, mais son film – pourtant nommé dans onze catégories – n’a pas obtenu d’autre récompense.

     

    Meilleur film : Fatima de Philippe Faucon
    Meilleur réalisation : Arnaud Desplechin pour Trois souvenirs de ma jeunesse
    Meilleur actrice : Catherine Frot pour Marguerite
    Meilleur acteur : Vincent Lindon pour La loi du marché
    Meilleure actrice dans un second rôle : Sidse Babett Knudsen pour L'Hermine
    Meilleur acteur dans un second rôle : Benoît Magimel pour La Tête haute
    Meilleur espoir féminin : Zita Hanrot pour Fatima
    Meilleur espoir masculin : Rod Paradot pour La Tête haute
    Meilleur premier film : Mustang de Deniz Gamze Ergüven
    Meilleur film étranger : Birdman d'Alejandro González Iñárritu
    Meilleur film d'animation : Le Petit Prince (long-métrage) de Mark Osborne et Le repas dominical (court-métrage) de Céline Devaux
    Meilleur film documentaire : Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent
    Meilleur court métrage : La contre-allée de Cécile Ducrocq
    Meilleur scénario original : Deniz Gamze Ergüven et Alice Winocour pour Mustang
    Meilleure adaptation : Philippe Faucon pour Fatima
    Meilleure musique originale : Warren Ellis pour Mustang
    Meilleur son : François Musy et Gabriel Hafner pour Marguerite
    Meilleure photo : Christophe Offenstein pour Valley of Love
    Meilleur montage : Mathilde Van de Moortel pour Mustang
    Meilleurs costumes : Pierre-Jean Larroque pour Marguerite
    Meilleurs décors : Martin Kurel pour Marguerite

         

    3 commentaires
  • Suite de mon précédent article :

    http://oasisdepaix.eklablog.com/pourquoi-la-police-locale-de-santa-cruz-tweete-t-elle-ces-indications--a118673026

    Drole de panneu pubicitaire à Santa Cru de Tenerife ...

    Oups !

    Aurais-je raté quelque chose ?

    Suis-je bête ?

    Le tournage de  Bourne 5 a commencé ... pour 5 semaines de cascades, d' explosions !

    Drole de panneau pubicitaire à Santa Cruz de Tenerife ...


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  • Cannes 2015 : impossible n' est pas français !

    Cannes 2015 : impossible n' est pas français !

    Les frères Coen, présidents du jury de cette 68e édition du Festival de Cannes, mettent la France à l'honneur, en décernant la Palme d'or à Jacques Audiard, pour son film "Dheepan", et en attribuant les prix d'interprétation à Emmanuelle Bercot et Vincent Lindon.

    PALME D' OR  :

    Jacques Audiard, pour son film "Dheepan"

    Synopsis :

    Dheepan est un combattant de l'indépendance tamoule, un Tigre. La guerre civile touche à sa fin au Sri Lanka et la défaite est proche, Dheepan décide de fuir. Il emmène avec lui une femme et une petite fille qu'il ne connaît pas, espérant ainsi obtenir plus facilement l'asile politique en Europe. Arrivée à Paris, cette « famille » vivote d'un foyer d'accueil à l'autre, jusqu'à ce que Dheepan obtienne un emploi de gardien d'immeuble en banlieue. Dheepan espère y bâtir une nouvelle vie et construire un véritable foyer pour sa fausse femme et sa fausse fille. Bientôt cependant, la violence quotidienne de la cité fait ressurgir les blessures encore ouvertes de la guerre. Le soldat Dheepan va devoir renouer avec ses instincts guerriers pour protéger ce qu'il espérait voir devenir sa « vraie » famille ...

    Cannes 2015 : impossible n' est pas français !

     PRIX D'INTERPRETATION FEMININE :

    Emmanuelle Bercot pour Mon Roi / Rooney Mara pour Carol

    C'est la belle histoire du palmarès de ce 68e Festival de Cannes. Emmanuelle Bercot, 47 printemps au compteur, a reçu le Prix d'interprétation féminine pour sa prestation dans Mon roi, de Maïwenn. Un prix qu'elle a partagé avec Rooney Mara, la prude et timide vendeuse de Carol qui en pince pour Cate Blanchett, une aristo en plein divorce.

    Sur scène, après avoir reçu son prix des mains de Tahar Rahim, l'actrice française ne cachait pas sa joie, ni sa vive émotion. "Ce prix, je veux dire à Maïwenn qu'il récompense son audace, son sens aigu de la liberté, son anticonformisme. Après Polisse, elle pouvait viser les plus hautes sphères, avoir les plus grandes actrices. Et non, elle a choisi une inconnue de 46 ans pour être son actrice", a-t-elle déclaré, déclenchant une salve d'applaudissements nourris. Avant d'ajouter : "Il n'y avait qu'elle pour oser ça, et Alain Attal pour la suivre. Maïwenn, t'as cru en moi comme personne avant, m'a regardée comme personne avant." La jeune réalisatrice de Mon roi n'a pu s'empêcher de laisser échapper quelques larmes.

                                               PRIX D'INTERPRETATION MASCULINE :

                                                               Vincent Lindon

    Cannes 2015 : impossible n' est pas français !

    Vincent Lindon était "fou de bonheur" dimanche soir à Cannes. Il faut dire que l'acteur a décroché le prestigieux Prix d'interprétation pour son rôle dans La loi du marché de Stéphane Brizé, face à des concurrents de tailles. Michael Fassbender, à l'affiche de Macbeth, était notamment pressenti. Mais Vincent Lindon a su convaincre le jury, grâce à sa composition très juste de Thierry, un chômeur de longue durée, père d'un enfant handicapé, qui va d'entretiens d'embauche humiliants en stages inutiles.

    Synopsis :

    À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?

     


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    Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une jeune fille indispensable à ses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.

     

     

    • Date de sortie : 
      17 décembre 2014
      Comédie réalisée par : Eric Lartigau 
    • Avec : Karin Viard, François Damiens, Eric Elmosnino, Louane Emera ....
    • Durée :  1 H 45
      Année de production :  2014
    • Distributeur : 
      Mars Distribution

    Mon moment préféré ? Cette reprise d' un titre de Michel Sardou ...


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  • Ingrid Bergman, égérie du 68e Festival de Cannes

     
    "Sur l'affiche, l'actrice d'Alfred Hitchcock, de Roberto Rossellini et d'Ingmar Bergman, qui a donné la réplique à Cary Grant, Humphrey Bogart ou encore Gregory Peck, se dévoile dans l'évidence de sa beauté, offrant un visage serein qui semble tourné vers un horizon de promesses", ajoute le Festival. "Synonyme de liberté, d'audace et de modernité", Ingrid Bergman a présidé le jury du Festival de Cannes en 1973. "Ma famille et moi-même sommes très touchées que le Festival de Cannes ait choisi notre merveilleuse mère pour figurer sur l'affiche officielle, l'année du centenaire de sa naissance", a confié Isabella Rossellini, dans un communiqué du Festival.

                                  

     

    Le visage d'Ingrid Bergman tout sourire sur fond blanc : l'affiche officielle du Festival de Cannes, dont la 68e édition se déroulera du 13 au 24 mai, rend hommage à l'actrice suédoise qui succède à Marcello Mastroianni, choisi pour la précédente édition. "Icône moderne, femme libre, actrice audacieuse, Ingrid Bergman fut à la fois star hollywoodienne et figure du néoréalisme, changeant de rôles et de pays d'adoption au gré de ses passions, sans jamais perdre ce qu'elle avait de grâce et de simplicité", souligne lundi le Festival de Cannes pour expliquer ce choix, l'année du centenaire de la naissance de la star.

    À partir d'une photographie de David Seymour, cofondateur de l'agence Magnum, Hervé Chigioni, déjà auteur de l'affiche 2014 avec Marcello Mastroianni, signe la nouvelle image du Festival 2015 avec son graphiste Gilles Frappier qui a choisi une typographie bleu ciel. Pendant le Festival, l'hommage à Ingrid Bergman se prolongera avec un documentaire inédit, In Her Own Words, de Stig Björkman, dans le cadre de Cannes Classics. Par ailleurs, le Festival de Cannes s'associera au "Ingrid Bergman Tribute" qu'Isabella Rossellini va organiser en septembre, un spectacle pour célébrer le centenaire de la naissance de sa mère, à partir de la correspondance échangée avec Roberto Rossellini. Le Jury du 68e Festival de Cannes sera présidé par les réalisateurs américains Joel et Ethan Coen.


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