• Disparition d' une légende de la musique

    Un merveilleux artiste qui laissera derrière lui une oeuvre intemporelle et exceptionnelle.
    Sa voix et ses chansons résonneront encore longtemps dans nos coeurs ... Alors, paix à son âme ! cry

    Disparition d' une légende de la musique

    Le musicien canadien Leonard Cohen, poète mélancolique, compositeur et artiste légendaire, est décédé jeudi 10 novembre à l'âge de 82 ans. C'est son entourage qui l'a annoncé sur la page Facebook du musicien.

    "C'est avec une profonde tristesse que nous informons du décès du poète, compositeur et artiste légendaire Leonard Cohen", a écrit son agent sur la page Facebook du musicien. "Nous avons perdu l'un des visionnaires les plus prolifiques et respectés du monde de la musique", poursuit le communiqué, indiquant qu'une cérémonie sera organisée à Los Angeles (sud-ouest des Etats-Unis) "à une date ultérieure".

    "Tu nous manqueras", a écrit, ce vendredi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau dans un vibrant hommage au poète et musicien.

    "Leonard, les sentiments et les sons qui émanaient de ta poésie et de ta musique n'étaient comme ceux de nul autre artiste. Tu nous manqueras".Le chef du gouvernement canadien a exprimé sa "profonde tristesse" après le décès du natif de Montréal, la métropole québécoise dont Justin Trudeau est député.

    Un symbole de la génération post-soixante-huitarde disparaît. On doit à ce chanteur à la voix grave et aux textes sombres, certains des hymnes les plus envoûtants de ces dernières décennies, parmi les plus connus "Hallelujah", repris plus de 120 fois.

                   

    Plusieurs dizaines de fans se sont rassemblés spontanément pour lui rendre hommage devant sa maison à Montréal.Sur les marches de pierre, au seuil de la maison en brique, au nord du quartier du plateau, des rangées de bougies sont allumées et quelques fleurs ont été déposées, comme aussi un chapeau qu'il aimait tant.

    Disparition d' une légende de la musiqueSur le poteau d'un lampadaire, une affiche résume l'amour de la métropole québécoise pour son idole née il y a 82 ans dans un quartier à l'ouest de la ville. Toutes les générations sont représentées dans cet hommage et le silence laisse filtrer, via les téléphones portables, les mélodies les plus connues du musicien comme Suzanne, So Long, Marianne ou encore Seems so long ago, Nancy.

    On a fait connaissance avec Marianne Ihlen quand Leonard Cohen, déjà, lui disait adieu, sur une chanson de son premier album, paru en 1967. So long, Marianne, peut-être pas une de ses plus belles, mais tout le monde l'a en tête. « Il est temps que nous nous mettions à rire et pleurer et pleurer et rire de tout cela à nouveau… » L'entrain de la mélodie cachait donc une rupture et quelques mots glacés : « Tu es partie quand je t'ai dit que j'étais curieux / Je ne me suis jamais prétendu courageux. »

    Sur l'île grecque a eu lieu la rencontre, au début des années soixante. Marianne Ihlen, délaissée par l'écrivain Axel Jensen, Norvégien comme elle, y vit alors avec le jeune fils de celui-ci. Leonard Cohen, ébloui par « la plus belle femme qu'il ait jamais connue », la ramène à Oslo, puis lui propose de s'installer à Montréal. Leur liaison passera aussi par New York et encore Hydra, car le Canadien, même amoureux, reste le « Gypsy boy » errant de sa chanson.

    Passé le temps d'un adieu définitif, Marianne demeurera un fantasme pour le fan de Leonard, et un souvenir jamais envolé pour celui-ci. Apprenant qu'elle était mourante, le musicien lui a adressé une lettre poignante, dont l'extrait suivant a été rendu public par le documentariste Jan Christian Mollestad, fidèle ami de Marianne Ihlen, sur une radio canadienne : « Eh bien Marianne, voici venu le temps où nous sommes vraiment si vieux que nos corps partent en morceaux, et je crois que je vais te suivre très bientôt. Sache que je suis si près derrière toi qu'en tendant ta main, tu peux toucher la mienne. » A ces mots, précise le témoin des derniers instants, Marianne a fait le geste de tendre la main. Deux jours après, elle perdait conscience. Elle s'est éteinte à Oslo le 29 juillet, à 81 ans.

                    

    « No, you can't always get what you wantMort du dernier survivant des Sept Mercenaires ... »

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 11 Novembre 2016 à 10:51

    ...au revoir poète!

    Bises du jour de Mireille du Sablon

    2
    Samedi 12 Novembre 2016 à 08:51

    Un grand artiste ! bonne journée

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