• C' est le printemps ...

    Le Printemps d'Arcimboldo,1573

    Huile sur toile, 76 x 64 cm, au Louvre, Paris
     
    Le Printemps radieux contemple le visage décati de l'Hiver. Ce serait une jeune fille, plutôt qu'un jeune homme. C'est la saison du renouveau et les fleurs éclosent, chassant la grisaille de l'hiver. Le visage aux joues roses est composé de lys, de pivoines, de roses, d'églantines, d'anémones. Un lys épanoui décore la chevelure, allusion à la prétention des Habsbourg de descendre d'Hercule. En effet, la légende dit que le lys naquit du lait que donnait Junon à Hercule. La collerette est faite de fleurs blanches et le vêtement de feuillage.
     
     
    Printemps de Victor Hugo

    Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
    Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
    Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
    Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
    Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
    L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
    Il semble que tout rit, et que les arbres verts
    Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
    Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
    Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
    A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
    Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

     Victor Hugo, Toute la lyre
     
     

    Edith Piaf -  Enfin le printemps

    Vises, mon Jules,
    Cette crapule
    Qui nous tombe sur les bras.
    Depuis le temps
    Qu'on l'attend,
    Comme une bombe, le voilà.
    Le voilà, le printemps,
    Tout fleuri de lilas
    Qui rapplique en dansant,
    En dansant la java.
    Le voilà, ce voyou,
    Au son d' l'accordéon
    Qui court le guilledou
    En poussant la chanson.
    Entend comme ça chahute
    Dans tous les palpitants.
    L'hiver se tire des flûtes.
    Enfin le printemps...

    Ne fais pas la tête.
    Tu serais bien bête
    De te faire du mouron
    Quand sur toute la terre
    Flotte un petit air
    De révolution.
    J'ai sorti pour toi
    Ma robe de soie,
    Mes colifichets
    Pour dormir sur l'herbe
    En écoutant tinter les muguets...

    Vises, mon Jules,
    Cette crapule
    Qui nous tombe sur les bras.
    Depuis le temps
    Qu'on l'attend
    Comme une bombe, le voilà.
    Le revoilà, le printemps
    Tout fleuri de lilas
    Qui rapplique en dansant,
    En dansant la java.
    'y a la foule dans les rues
    Qui suit les orphéons,
    Des épaules toutes nues
    Et du monde au balcon.
    C'est la fête aux poètes
    Et je t'aime éperduement
    Et ça tourne dans ma tête.
    Enfin le printemps...

    J'ai le vertige dans tes yeux.
    Je voltige dans du bleu.
    Je vois double et c'est mieux.
    Vise mon cœur tout là-haut...
    Qui fait du cerf-volant.
    Rattrape-le si tu peux,
    Mon amour, mon amour
    Qui fout le camp...
    Enfin le printemps !!!

     

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