• Nicolas Sarkosy : «C'est une longue marche qui commence»

    «C'est une longue marche qui commence». Ce n'est pas un poème de Mao, mais une déclaration de Nicolas Sarkosy au Journal Du Dimanche. Quelques heures avant son entretien au 20h de France 2, l'ex-président de la République en dit un peu plus sur les modalités de son retour.

    Il commence par se féliciter du succès de sa tribune sur Facebook : «Mon audience sur Facebook fait le double de celle de la conférence de presse de Hollande et en une seule journée, j'ai gagné plus de nouveaux amis que le total de ceux de Juppé et Fillon réunis», se réjouit-il.

    NB : parle-t-il des 272 484 personnes qui suivent son actualité ? Si oui, il y a maldonne car suivre l' actualité de quelqu' un, ce n' est pas forcément par sympathie !

    En candidat déterminé et sûr de lui, il assure: «Je ne veux être agressif avec personne, je suis sans arrogance ni esprit de revanche». Le ton de sa tribune était donc volontairement grave et consensuel, sans transgression ni volonté de faire polémique. «Sarko se débuissonise, et c'est tant mieux», affirme un de ses proches au JDD.

    Au sujet de François Hollande, l'ancien chef de l'État promet: «Je ne serai pas agressif comme lui à mon endroit. Je n'ai pas envie de lui ressembler.».

    NB : Ah oui, qu' aurait dit  le président Sarkozy du président Hollande ?

    "François Hollande terminera avec du goudron et des plumes", "Là ça dépasse tout !", "Ce type ne dit jamais la vérité".

    À croire que Nicolas Sarkozy a lu et relu "Merci pour ce moment" de Valérie Trierweiler.

    Longue sera la marche, mais les obstacles, comme il l'affirme dans sa tribune sur Facebook sont «dérisoires». La prise de l'UMP n'est qu'une étape, dans ce chemin dont la destination finale est l'élection présidentielle de 2017. «Je n'annoncerai pas (ce soir) que je suis candidat à la présidentielle. Ce sera un autre temps. L'étape d'aujourd'hui, c'est de remettre ma famille politique au travail», déclare-t-il au JDD. Il affirme vouloir «changer le nom du parti, mettre en place une nouvelle organisation, installer une relève et faire revenir adhérents et donateurs pour redresser les comptes». S'il est «candidat», il s'exprime comme s'il avait déjà gagné. La seule incertitude est son score réalisé lors de l'élection pour la présidence de l'UMP: à moins de 70%, son retour serait considéré comme un échec, affirme le JDD.

    Dérisoires, aussi, les multiples affaires où son nom apparait. «Je suis sorti de Karachi. J'ai été blanchi dans Bettencourt. Sur la Libye, ils savent que les documents sont faux. Quant à Bygmalion, c'est moi qui suis la victime». Ses rivaux, François Fillon, Alain Juppé, ne l'effraient pas non plus: «Si je réussis cette nouvelle formation, ils ne pourront plus me rattraper», assure-t-il.

    « Après la pluie ... la brume !L'impossible «démission» de Sarkozy du Conseil constitutionnel »

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