• Nicolas Sarkozy était l’invité exceptionnel d’Europe 1 et TF1 hier soir.

    Ceux qui en doutaient encore n'ont plus à se poser la question : Nicolas Sarkosy est bien décidé à revenir au pouvoir en 2017. C'était le principal message qu'il entendait adresser aux Français, ce mercredi 2 juillet, sur TF1 et Europe 1.

    Retrouvez son interview en intégralité sur :

    http://www.europe1.fr/Politique/L-interview-de-Nicolas-Sarkozy-en-texte-et-en-video-2170645/# 

    Du Silvio Berlusconi dans le texte. Nicolas Sarkozy doute de l'impartialité des juges et dénonce une "instrumentalisation politique" de la justice... L'ancien président, comme le Cavaliere, se posent en victimes de ceux qui cherchent à contrarier leurs ambitions de reconquête politique. 

     
    En tout cas,  à sa sortie, il avait repris du poil de la bête ...
     
    21h20. Sarkozy prend un bain de foule avant de diner en ville. «Bravo, bravo», entend-t-on autour de Nicolas Sarkozy en train de prendre un bain de foule dans le XVIe arrondissement de Paris, avant de manger dans un restaurant.
     
    22h30. Sarkozy sort très applaudi du restaurant. C'est sous les cris de ses soutiens que Nicolas Sarkozy est sorti ce mercredi soir après un diner en famille dans un restaurant du XVIe arrondissement où il a ses habitudes. L'ex-chef de l'Etat a pris le temps de serrer des mains sur la terrasse à son arrivée puis a pris des photos avec les militants à son départ.
     
    Faisant sien le célèbre proverbe selon lequel « Il n'est de meilleure défense que l'attaque », l'ancien président a compris tout l'intérêt qu'il avait à se draper dans l'habit de la victime. Victime des juges. Victime du pouvoir politique. Victime, dit-il, d'une « instrumentalisation politique d'une partie de la justice ».
     
    En maître de la communication politique, il savait qu'il y avait urgence à réagir. Pour ne pas laisser s' installer l'image du « mis en examen », il devait prendre la parole pour la remplacer par celle du « justicier ».

    La rhétorique n'est pas nouvelle. Depuis des mois, à chaque nouvelle affaire qui le vise, sa garde rapprochée use du même argumentaire.

    Lui-même, dans une longue tribune publiée dans Le Figaro le 21 mars, après les révélations concernant son placement sur écoute, avait développé la même idée :

    « Des principes sacrés de notre République sont foulés au pied avec une violence inédite, écrivait-il. Je veux affirmer que je n'ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais que je ne peux accepter d' être en dessous de celles-ci. »

    Mercredi, il a dit exactement la même chose, parfois avec les mêmes mots. Devant leur télévision, ceux qui avaient en tête ce texte du Figaro avaient d'ailleurs un sentiment de déjà-vu. Preuve qu'il s'agit là d'une argumentation structurée que l'ancien président de la République a l'intention de servir chaque fois que sa probité sera attaquée.

    Une plaidoirie toute prête, dont il sait pouvoir disposer à tout moment quand son honnêteté est mise en doute.

    Comme le « Cavaliere », hier, l'ancien chef de l'Etat veut croire aujourd'hui que son combat contre une justice supposément « politique » soudera la droite et, au-delà, les Français autour de lui. C'est un pari risqué ! Mais aujourd'hui, c'est sans doute le seul qu'il puisse faire ...

    « D' après vous, qu'est-ce que c' est ?Un peu d' humour chez le coiffeur ... »

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 17:37

    Et on viendra nous dire qu'en France la justice est égale pour tout le monde !....Si tous les "mis en examen" venaient s'expliquer à la TV ça ferait désordre non ? .....On nous prend véritablement pour des cons !

    Bonne soirée    @+

    Robert

     

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