• Après le primaire, le gouvernement poursuit la « refondation » de l’école en s’attaquant au collège.

    Le Premier ministre Manuel Valls avait annoncé, mardi, que le décret serait "publié le plus rapidement possible". C'est chose faite. Le décret ainsi que l'arrêté portant sur la réforme contestée du collège sont parus mercredi 20 mai au Journal officiel.

    Malgré une journée de grève et de manifestations, mardi 19 mai, le Premier ministre a déclaré que la réforme du collège serait "mise en œuvre". Le décret et l'arrêté relatifs "à l'organisation des enseignements au collège" prévoient, comme prévu, une entrée en vigueur de la réforme "à compter de la rentrée scolaire 2016". La réforme prévoit, entre autres, de laisser chaque collège fixer 20% de son emploi du temps, avec de l'accompagnement personnalisé pour tous, de l'interdisciplinarité et une deuxième langue vivante (LV2) avancée en cinquième. En contrepartie, les classes bilangues et les sections européennes sont supprimées.

    L'arrêté paru au JO détaille aussi les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), prévus à partir de la 5e pour favoriser notamment le travail en groupe. Les huit thèmes d'EPI vont de la santé à la culture en passant par la transition écologique ou les langues de l'Antiquité. Les élèves en suivront deux par an et au moins six des huit thématiques seront abordées entre la cinquième et la troisième.

    À entendre Najat Vallaud-Belkacem, la fenêtre de tir est idéale pour placer en orbite le deuxième étage de la fusée « refondation », la réforme du collège.

    Najat Vallaud-Belkacem part du constat que le collège constitue « l’un des points noirs de la scolarité » : « En dix ans, les résultats se sont dégradés en mathématiques, en français et en histoire », à tel point que ce maillon du système éducatif « ne garantit pas l’acquisition des connaissances de base ». 15 % des élèves ne les maîtrisent pas à l’entrée en 6e, une proportion qui passe à 25 % en fin de 3e.

    Pour y remédier, Najat Vallaud-Belkacem mise avant tout sur des « enseignements pratiques interdisciplinaires » qui en réalité, s’inscrivent dans la continuité de dispositifs déjà expérimentés de longue date. Cette fois, ces séances en petits groupes concerneront tous les élèves à partir de la 5e, à raison d’au moins deux projets par an. Il pourra s’agir par exemple de mobiliser l’histoire, les mathématiques et la physique pour mieux comprendre le fonctionnement et l’apport de la machine à vapeur… Ce travail fera l’objet d’une évaluation dans le cadre du diplôme national du brevet, dont une version rénovée sera présentée en avril.

    Le but, souligne la ministre, est de donner du « sens » aux apprentissages, de combattre « l’ennui », aujourd’hui ennemi n° 1 du collégien, selon elle. Le risque, c’est que cette logique de projet, a priori plus motivante, ne bénéficie pas aux élèves les plus faibles. Un peu comme cela s’est passé en français quand on s’est mis à étudier des points de grammaire et d’orthographe au détour de textes plutôt que d’en privilégier un apprentissage systématique.

    Le problème, surtout, c’est qu’il n’est pas prévu grand-chose pour tenter de remettre à flot les 15 % d’élèves qui arrivent au collège avec un bagage insuffisant.

    Certes, la réforme renforce l’accompagnement personnalisé, qui à ce jour se limite à deux heures par semaine pour les seuls 6e. Mais à l’avenir, trois heures centrées sur la méthodologie en 6e puis une heure en 5e, 4e et 3e permettront-elles aux plus faibles d’apprendre enfin à lire, écrire et compter ?

    La Cour des comptes l’a répété la semaine dernière, difficile d’améliorer significativement le suivi des élèves « dans une structure scolaire inchangée ». Le mérite de cette réforme sera peut-être de donner plus d’autonomie aux équipes. Chefs d’établissement et professeurs pourront ainsi décider ensemble de la forme que prendront les enseignements pratiques interdisciplinaires, l’accompagnement personnalisé et le travail en petit groupe, ce qui représente 20 % des dotations horaires.

    Mais sans doute aurait-il fallu aller plus loin en modifiant vraiment – au lieu de les « toiletter », comme cela a été fait l’an dernier – les obligations de service des enseignants pour faire en sorte qu’ils soient davantage présents dans les établissements. Alors que nombre de collèges pâtissent d’un mauvais climat scolaire, peut-être aurait-il fallu passer d’une logique d’instruction à celle bien plus large d’éducation, qui prenne en compte l’élève dans toute sa personne – argument qui contribue au succès du privé.

    Plus facile à dire qu’à faire, quand on sait l’attachement du Snes, la principale organisation enseignante, à la dimension disciplinaire (un professeur, une matière) qui fait du collège un pré-lycée au lieu de l’inscrire dans une continuité avec le primaire. C’est sans doute aussi la sacralisation par la plupart des syndicats du principe du « collège unique », vieux de 40 ans, qui a conduit le gouvernement à passer à côté de questions clés : comment motiver les enfants qui, très tôt, savent qu’ils n’iront pas en lycée général ou technologique ? Faut-il accroître, au moins pour certains, la part d’enseignements « professionnels » ? Le collège doit être « unique mais pas uniforme », martèle la ministre, mais pour l’heure, elle n’aborde ce sujet que par le biais d’un des huit thèmes retenus pour les enseignements pratiques interdisciplinaires, celui du « monde économique et professionnel » (1).

    La réforme, qui entrera en vigueur en 2016, veut faire acquérir aux collégiens de nouvelles compétences (expression orale, numérique, seconde langue vivante dès la 5e, et non plus en 4e). Mais l’obstacle des moyens demeure. Même avec 4 000 postes supplémentaires, inclus dans les 60 000 promis par le candidat Hollande, le collège restera sous-doté (2).

    (1) Les sept autres sont :

    Développement durable ;

    sciences et société ;

    corps, santé et sécurité ;

    information, communication, citoyenneté ;

    culture et création artistiques ;

    langues et cultures de l’Antiquité ;

    langues et cultures régionales et étrangères.

    (2) L’État dépense annuellement 8 410 € par collégien, un peu plus de 11 000 € par lycéen.


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  • Le talent n'a pas de prix !

    Football : Pogba, entre 12 et 15 millions d'euros par saison ?Pour bénéficier des services de Paul Pogba la saison prochaine, le PSG devra lui offrir un pont d'or ... Le milieu de terrain français réclamerait ainsi entre 12 et 15 millions d'euros net annuels pour porter les couleurs du club de la capitale ! Soit autant, sinon plus, que ce que perçoit,  actuellement, Zlatan Ibrahimovic.

    On aimerait connaitre la réaction de Zlatan Ibrahimovic, l'autre poulain de Mino Raiola, à la vue du chiffre énoncé par le Parisien ce mercredi.

    Autant le dire, un chiffre astronomique, au vu de ses 22 ans, et qui concurrencerait, à n'en pas douter, celui de l'international suédois sur la grille salariale du club de la capitale.

    Mais, rien d' étonnant quant on sait que le PSG est le club sportif qui offre le salaire moyen le plus important à ses joueurs, devant ses rivaux européens !

    Football : Pogba, entre 12 et 15 millions d'euros par saison ?

    Aujourd’hui, le magazine ESPN a délivré une étude menée par Sporting Intelligence, qui a évalué tous les clubs sportifs à travers le monde, afin de déterminer ceux qui offraient les plus salaires à leurs joueurs. Ainsi, 333 équipes, 17 championnats et 13 pays ont été sondés.
     
    8 clubs de football occupent par ailleurs le top 10 des employeurs les plus généreux au monde dans l’univers du sport. En 2010, lorsque cette enquête avait été menée pour la première fois, les joueurs de baseball des Yankees de New-York étaient alors les mieux rémunérés.
     
    A la surprise générale, cette année, c’est le Paris Saint-Germain qui offre le salaire moyen les plus importants au monde, devant ses rivaux européens.

    Football : Pogba, entre 12 et 15 millions d'euros par saison ?

    En effet, un footballeur du PSG gagne en moyenne 9,08 millions de dollars à l’année, soit 8,17 millions d’euros. Le total des salaires cumulés monte à 193 millions d’euros annuels, un ratio largement tiré vers le haut par les émoluments de Zlatan Ibrahimovic, qui émarge à plus de 15 millions d’euros annuels à lui tout seul.


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  • Du soleil mais il ne fait pas encore assez chaud pour le petit déjeuner sur la terrasse ... 15 ° mais il y a du vent !

    Ce n' est que partie remise !

    Au fait, savez-vous que c' est aujourd'hui le début de la "Fête de la nature".

    Créée en 2007 sur l’initiative du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine "Terre Sauvage" elle a pour objectif de, tous ensemble, célébrer la nature pendant 5 jours.

    Cette plage est à 10 mn à pieds de chez nous et nous y allons souvent ...

    http://oasisdepaix.eklablog.com/ce-matin-promenade-sur-la-playa-jardin-a117407582

    http://oasisdepaix.eklablog.com/playa-jardin-une-des-plus-jolies-plages-de-tenerife-a117659108

    Très bonne journée à tous et gros bisous.

    Annick


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  • Les amateurs de Vespas de Tenerife ont de la chance car en 2015, en particulier le week-end des 23 et 24 mai, l' île accueillera la sixième édition de la réunion inter-annuelle des fans de la moto italienne emblématique.

    http://vespasioncanarias.blogspot.com.es/

    Del 23 al 24 de mayo de 2015, VI Vespasión Canarias en Tenerife

     

    Pendant toute cette semaine, parallèlement à  l'événement vespassion qui se tiendra ce week-end à Ténérife les 23 et 24 mai, Motart tenerife, importateur du merchandising du logo Vespa, Guzzi et Fiat 500 offre un Remise de 15 % sur tout le marchandising associé à l'une des trois marques.

    Del 23 al 24 de mayo de 2015, VI Vespasión Canarias en Tenerife

    Del 23 al 24 de mayo de 2015, VI Vespasión Canarias en Tenerife


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  • "Recherche huit personnes pour appliquer les châtiments de l’islam : exécutions à mort et amputations, dans le cas de vols ou d’infractions moins graves, ou autres travaux". Cette offre très sérieuse a été publiée, mardi 19 mai, sur le site du ministère du Service public saoudien – l’équivalent du pôle emploi saoudien –

    Aucune qualification particulière ni expérience ne sont requises pour ces emplois de bourreaux, dont la fonction sera d' "exécuter les condamnés à mort", selon l'offre d'emploi mise en ligne sur le site du ministère du Service public. 

    Les futurs fonctionnaires seront aussi appelés à pratiquer "des amputations" sur des personnes condamnées pour vol. 

    Dans le top 5 des pays qui exécutent le plus

    L'annonce de ce recrutement coïncide avec une augmentation du nombre des exécutions dans le royaume, où viol, meurtre, apostasie, vol à main armée et trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en vertu d'une version rigoriste de la charia. 

    Peine de mort : quels sont les pays qui exécutent le plus ?
     
    58 pays autorisent la peine de mort. En 2011, il y a eu 676 exécutions dans le monde (hors Chine) selon Amnesty International. Voici les cinq pays qui ont le plus appliqué la peine capitale l'année dernière.

    1. Chine : plusieurs milliers de personnes exécutées

    2. Iran : 360 exécutions

    3. Arabie Saoudite : 82 exécutions

    4. Irak : 68 exécutions

    5. Etats-Unis : 43 exécutions

    Source : http://quoi.info/actualite-international/2012/08/08/pays-la-peine-de-mort-executions-1147576/


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