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"Allez les petites " comme aurait pu dire Roger Couderc ...
Les spectateurs ne s’y sont pas trompés, le stade Jean Bouin sera à guichets fermés pour cette demi-finale France-Canada. Il faut dire que le parcours sans faute des Bleues, avec trois victoires dont deux bonifiées en trois matches, sans encaisser le moindre essai (26-0 contre le pays de Galles, 55-3 face à l’Afrique du Sud et 17-3 contre l’Australie), a suscité un engouement inédit pour le rugby féminin français. Les Françaises devront gérer la pression d’une demi-finale à domicile dans un stade qui fera beaucoup plus de bruit que le terrain d’honneur du Centre national du rugby de Marcoussis (Essonne), où s’est déroulée la phase de poules.
La France favorite mais…
Cependant, elles ont toutes les armes pour décrocher une première finale de Coupe du monde, après avoir échoué en demi-finale lors de cinq des six premières éditions, hormis en 1998 (élimination en phase de poules). Il sera ensuite éventuellement temps de songer à un premier titre planétaire, face à l’Irlande ou à l’Angleterre, dans un tableau débarrassé de la Nouvelle-Zélande, quadruple tenante du titre et bourreau des Bleues lors des trois derniers Mondiaux. Gare cependant aux Canadiennes qui, entraînées par le Français François Ratier, ont tenu en échec les Anglaises (13-13) samedi et sont venues battre les Bleues en novembre (11-6 trois jours après un premier match remporté par la France 27-19). « On les a jouées cet automne. Je ne sais pas si on peut parler de repères mais, comme nous avons peu de rencontres internationales, nous restons elles comme nous sur les mêmes organisations. Donc on se connaît les uns les autres. On sait comment elles jouent », a déclaré le co-entraîneur du XV de France, Christian Galonnier, « pas du tout » surpris par la qualification des Canadiennes pour le dernier carré.
Car à l’inverse de leurs homologues messieurs, celles-ci sont l’une des équipes phares du rugby féminin, et pratiquent un jeu très physique qui s’appuie, comme celui des Françaises, sur un pack très puissant. « Ca va être compliqué car les Canadiennes, comme les Américaines, pratiquent un rugby différent, réellement plus physique, de ce qu’on rencontre sur le circuit européen », conclut le coach. Le prix à payer pour rêver d’un sacre historique.
XV de départ de la France :
Le Duff – Lièvre, Izar, Mayans, Ladagnous – (o) Agricole, (m) Troncy – André, Ndiaye, Diallo – Koïta, De Nadaï – Portariès, Mignot (cap.), Ezanno.
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Tags : "Allez les petites ", Roger Couderc, France, rugby
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Commentaires
bonjour Annick
dommage elles ont perdu de deux petits points, elles ont râtées trop de transformations. ca fait plusieurs fois qu'elles se font éliminer en demi .
je te souhaite une bonne journée
hier 5 médailles en athlé génial même si on aurait vu plus qu'une médaille d'or.
bisou
amitié
mimi