• Équipe du Qatar de handball masculin

    Équipe du Qatar de handball masculin

    L'équipe du Qatar de handball représente la fédération qatarienne de handball lors des compétitions internationales, notamment aux tournois olympiques de handball et aux championnats du monde.

    Le Qatar, qui n'a que 600 licenciés, fait largement appel à des joueurs étrangers. Ceux-ci, attirés par d'importants salaires, peuvent intégrer l'équipe qatarienne en conservant leur nationalité d'origine dès lors qu'ils peuvent justifier de trois ans de présence dans le pays.

    Lors du mondial 2015, seuls quatre joueurs sont natifs du Qatar sur un effectif de 17.

    Sur les seize joueurs qui composent l'équipe du Qatar, qualifiée pour la finale du Championnat du monde de hand, seulement cinq sont qataris (Kamalaldin Mallash, Abdulla Al-Karbi, Hamad Madadi, Hadi Hamdoon et Ameen Zakkar).

    Les onze autres viennent des quatre coins du monde (Bosnie, Monténégro, Egypte, Tunisie, Espagne, Cuba, Iran, Syrie et France avec Bertrand Roiné).

    Ces joueurs ont profité de la souplesse du règlement de la Fédération internationale (après trois ans sans porter le maillot d'une équipe nationale, un joueur peut changer de sélection) pour intégrer l'équipe de Valero Rivera, coach de l'équipe d'Espagne championne du monde 2013.

    Attirés par la perspective de construire une équipe compétitive à partir de pas grand-chose, et par l'appât du gain (on parle de 100.000 euros par victoire, 1,5 million de dollars en cas de titre), les candidats ont afflué. Au risque de fâcher certains clubs européens et de s'attirer les critiques des autres nations.

    Ce n'est pourtant pas la première fois que le Qatar applique cette politique. Avant la Coupe du monde de foot 2006, il avait recruté le Brésilien Ailton contre un million de dollars, poussant ainsi la FIFA à durcir ses règles concernant la naturalisation. En athlétisme, le cas de Stephen Cherono a fait grand bruit. Le Kényan, naturalisé qatari en 2003 en échange d'une rente à vie - et devenu depuis Saif Saaeed Shaheen - est devenu champion du monde du 3000m steeple cette même année, devant deux anciens compatriotes.

    La diplomatie du Qatar, très active dans le monde du sport, a trois objectifs principaux :

    - faire la promotion de son modèle politique et social, qui combinerait tradition et modernité ;

    - être reconnu dans le monde entier et s'affirmer vis-à-vis de ses rivaux du Golfe ;

    - jouer dans la cour des grands Etats et être reconnu comme un partenaire fiable.

    Mais, toutes leurs tentatives de devenir l'égal des principaux pays européens, américains ou asiatiques ne sont pas couronnées de succès. Ainsi, en 2011, Mohamed bin Hammam n'a pas réussi à se faire élire président de la FIFA. L'ex-président de la confédération asiatique a même été banni à vie de toute activité liée au football par la Fédération internationale à la suite d'une affaire d'achat de voix dans l'élection. Si le TAS a annulé sa suspension, en décembre 2012, il est définitivement banni au nom de malversations au sein de la confédération asiatique.


    Le Qatar a aussi enregistré ses premiers échecs dans l'attribution de l'organisation de compétitions. Les Championnats du monde d'athlétisme 2017 ont été attribués à Londres en dépit d'un budget mirobolant, et sa candidature pour les Jeux olympiques 2020 n'a même pas passé la présélection du CIO. Par ailleurs, la volonté du cheikh Al-Thani de faire du Malaga FC un grand d'Europe s'est heurté à divers obstacles et il a quitté le club espagnol en juin 2014. Se pose, enfin, la question de l'avenir des stades construits pour le Mondial 2022, et des différentes infrastructures pour lesquelles seront dépensés 130 milliards d'euros au total.
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