• Le président du conseil général de Meurthe et Moselle se tue dans un accident de voiture

    Michel Dinet a mené en première ligne la bataille des départements contre le désengagement de l’Etat en matière d’allocations de solidarité.

    C’est en regagnant son domicile à Vannes-le-Chatel au sud de Toul, dans la nuit de samedi à dimanche, que Michel Dinet, président du conseil général de Meurthe et Moselle a trouvé la mort dans un accident de voiture.

    Né il y a 65 ans à Neufchâteau (Vosges), dans une famille d’ouvriers, cet instituteur s’est engagé en politique en 1971 en devenant conseiller municipal, puis maire de la commune de Vannes-le-Chatel. Il est élu conseiller général (PS) 7 ans plus tard et en 1998, il enlève le département à la droite. Il prendra des responsabilités au niveau national, comme président de l’observatoire national de l’action sociale décentralisée depuis 2005, et en tant que premier vice-président de l’association des départements de France.

    C’est au titre de ces deux mandats qu’il a lutté, face au désengagement de l’Etat, pour permettre aux budgets des conseils généraux d’assurer et de supporter le financement des allocations de solidarité.

    Michel Dinet était notamment connu pour sa pugnacité à défendre les territoires ruraux. Entre temps, il avait été élu député de Meurthe et Moselle (arrondissement de Toul) de 1988 à 1993.

    Depuis 2010, il était conseiller régional de Lorraine, notamment en charge de la prospective et du projet d’aménagement de la zone d’Esch-Belval dans le nord de la Lorraine.

    Il avait décidé de ne pas briguer de nouveaux mandats en 2015 pour se consacrer à sa famille.

    Homme de convictions, passionné et passionnant, il aimait les gens et les territoires.
    Visionnaire tant pour ses responsabilités politiques que pour la gestion de la collectivité, il savait avec une faconde inimitable « embarquer » les gens.
     
    Très imprégné du sens de l’intérêt général et très conscient de ses responsabilités, il militait avec force pour que les citoyens soient le plus proche possible de la puissance publique.
     
    « Nous ne sommes que deux, ils sont 1 000, encerclons-les » aimait-il à répéter.
    « VOTER EST UN DROIT... C'EST AUSSI UN DEVOIR !L'éclair trace le présent »

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 30 Mars 2014 à 15:19

    salut annick

    chez moi encore une tempête

    bon dimanche

    amitié bisou

    marcelle

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