•  Paris est-elle devenue une ville "bistrophobe"?

    Si les cafés font encore la réputation de la capitale, leurs patrons, eux, broient du noir: ras-le-bol de ne pas être entendus par la mairie et de "se faire emmerder" par une poignée de riverains bien déterminés à en découdre avec les noctambules, 364 jours sur 365.

    Ce samedi 21 juin, jour de la Fête de la musique, une centaine de bars parisiens fermeront donc leurs portes pour protester contre ce qu'ils nomment "la politique anti-convivialité" de la ville.

    Paris est-elle devenue une ville "bistrophobe"?

    "Boycottons la fête de la musique. Nous protestons contre la politique anti-convivialité qui règne à Paris les 364 autres jours de l'année".

    Haut lieu de la nuit parisienne, les rues Saint-Maur, Oberkampf et Jean-Pierre Timbaud verront une "trentaine" au moins de leurs bars fermer, selon Selim Hammoumi, président de l'association Village Timbaud. "On fermera et on mettra des draps noirs", dit-il.

    "Nous avons fait beaucoup pendant trois ans pour lutter contre le bruit: nous avons mis des sondes sonores devant nos établissements, embauché des 'chutteurs', mis en place une hotline où les riverains pouvaient appeler, mais la pression ne cesse de s'accentuer. Aujourd'hui nous perdons du chiffre d'affaires, le quartier est en train de chuter", raconte-t-il.

    D'autres établissements, notamment dans les XVII, XVIIIe et XIXe arrondissements, ne diffuseront pas de musique, et mettront sur les vitrines une affiche proclamant: "Boycottons la fête de la musique. Nous protestons contre la politique anti-convivialité qui règne à Paris les 364 autres jours de l'année".

    A l'origine de ce boycott, Clément Léon, le " maire de la nuit " à Paris, ainsi que" Village Timbaud ",  une association de commerçants du 11e arrondissement. Après des années de médiation et d’efforts pour limiter les nuisances (comme des travaux d'insonorisation, la mise en place de sondes etc.), ils s'estiment trahis: les fermetures administratives ne cessent d'augmenter.

    Du coup, fermer un quartier le jour d'une fête populaire représente à leurs yeux un bon moyen de pression, même si le manque à gagner risque de se faire ressentir. "C’est un sacrifice pour ces patrons", reconnaît-on, "mais on ne va pas attendre que toutes les terrasses soient fermées pour agir".

    "La mairie avait promis de changer le visage de la nuit parisienne. Or, il n'en est rien. C'est pire même", constate l'élu de la nuit. "La municipalité préfère faire confiance à des associations de riverains procéduriers, que de nous écouter, nous, véritables acteurs des soirées parisiennes et vecteurs de croissance économique", fait-il encore remarquer.

    En effet, la "nuit" représenterait quelque 600.000 emplois dans la capitale, soit près de 40% du marché. Le chiffre retient l'attention dans un contexte de crise économique.


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  • Hallalujah est un morceau de musique qui m' a toujours donné la chair de poule ...

    Léonard Cohen

    Jeff Buckley

    Une version d' Hallelujah que je ne connaissais pas ...

    Je ne pensais pas qu' une nouvelle version me ferait autant d' effet ! La voix de cette chanteuse est magnifique pour un chanson qui l' est également ...


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  • The Hedgehog Sextet, Jean du Voyage, Le Common Diamond et DJ Prosper seront au centre des animations place Leclerc, pour la fête de la musique le samedi 21 juin à partir de 19h30. Les Poitevins fêteront la musique aux 4 coins de la ville avec plus de 40 concerts.

    Les concerts place Leclerc 

    En partenariat avec Radio Pulsar

    • 19h30 : The Hedgehog Sextet (swing jazz moderne)

    • 20h45 : Jean du Voyage (turntablism’n’jazz)

    • 22h : Le Common Diamond (duo space pop)

    • 23h15 : DJ Prosper (groove électrique)

    A ne pas louper

    • 23h : Le clip "Happy from Poitiers", produit par la Ville de Poitiers et réalisé par Momentum Production, sera diffusé sur la scène de la place Leclerc.

    De la musique dans tout Poitiers

    Au Square de la République, à 18h30 danse et musique Country (folk) et 23h Dynamic Night (line up DJ)

    Au Square des Droits de l’Homme à 20h, Djembé sacré (Association Corps peau r’ailes), danses et percussions africaines.

    Place Alphonse Lepetit, à 18h Diambar (reggae) et 19h30 l’écho du Pacifique (kamika).

    Place Charles de Gaulle, face au restaurant « le rez de chaussée », à 18h30 Ceili Ceoil Agus Craig  (folk)

    Place de la Liberté :

    • 16h : Poitin Na Ngael

    • 17h30 : New old Timers

    • 21h : Mes pieds fatigués

    • 22h Rock revival

    • 23h : Lemon Furia

    Rue Gambetta à 15h harpe celtique, 16h musique et chantes d’Amérique latine, 18h musique et danse salsa et 20h Los Cholos.

    A la maison de la Trinité, à 15h, chœur grégorien de l'Ensemble Josquin des Prés

    À la Chapelle Saint-Louis :

    • 17h : Sybilla Chœur de femmes

    • 18h15 : Gospel’ere (chorale gospel)

    • 19h45 : Altri Canti (chorale)

    • 20h30 : Musique du CEP (orchestre variétés)

    Square des Flageolles à 16h : Jean-Pierre Laudrin (chanson)
     

    Les Poitevins retrouveront également des animations musicales dans les différents lieux festifs de la ville.

    Annoncez votre manifestation sur la page facebook "Poitiers en mode sorties"

     

     

    Les personnes souhaitant se produire à Poitiers, le 21 juin à la fête de la musique peuvent annoncer leur présence sur la page Facebook " Poitiers en mode sorties " :

    https://www.facebook.com/poitiersenmodesorties?fref=ts

    Avec France Bleu Poitou, partenaire des animations d'été à Poitiers.


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    Brésilien, poème en acrostiche ...

     

    B elle est la fête, tous les jours,
    R ythme dans la peau s'éclate sur la plage,
    É difice de la danse, les pas se déchainent,
    S alsa dans toutes les rues ensoleillées,
    I déalise tous les mouvements du corps,
    L ibère les sourires endiablés d'un soir,
    I nvite tous les passants à chanter,
    E nflamme les pas des beautés magnifiques,
    N octambule des joies du présent.

    Hortensia


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  • C'est l'un des débats les plus délicats et brûlants du moment. L'un des sujets les plus intimes et politiquement sensibles. Sans doute l'un des plus polémiques, aussi. Comment mourir dans la dignité lorsque qu'on souffre d'une maladie incurable ? Comment accompagner la fin de vie d' un être en état de conscience minimale ?

    Le Conseil d'Etat se prononcera mardi prochain sur la poursuite du traitement qui maintient en vie de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif chronique depuis six ans, dont la famille se déchire sur le cas.

    Si les parents catholiques traditionalistes, ainsi qu'un frère et une sœur de cet homme de 39 ans, cloué sur son lit d'hôpital depuis un accident de la route en 2006, souhaitent qu'il soit maintenu en vie, son épouse Rachel, son neveu François, six autres frères et sœurs et le corps médical défendent l'arrêt des soins.

    Il est en " état végétatif chronique ".  Un rappel de ce qu' est cet état ...

    Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

    État défini par l'absence de toute activité consciente décelable alors même que le sujet est en état de veille.

    L'état végétatif correspond à des lésions étendues des hémisphères cérébraux avec maintien relatif du fonctionnement du tronc cérébral. Il est donc très différent du coma dépassé, qui correspond à la mort cérébrale et ne se prolonge que quelques heures ou jours du fait des mesures de réanimation.

    Les causes les plus fréquentes de l'état végétatif chronique sont l'arrêt circulatoire prolongé (des lésions irréversibles survenant rapidement lorsque le cerveau n'est pas irrigué), les accidents vasculaires cérébraux et les traumatismes crâniens.

    Symptômes et signes :

    Les yeux ouverts ou fermés, le malade respire spontanément et a quelques gestes automatiques (bâillements, mâchonnements, parfois mouvements des membres). Il ne présente aucune manifestation des fonctions supérieures : il ne parle pas, n'exécute aucun ordre simple, ne répond pas de façon adaptée aux stimulations et a perdu toute possibilité de communiquer avec son entourage.

    Alors, que va-t-il se passer ?

    Candidat, François Hollande voulait « ouvrir pour toute personne majeure en phase avancée d'une maladie incurable » un droit à « bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Devenu président, il a réaffirmé, le 14 janvier, son souhait de voir aboutir une nouvelle loi qui viendrait compléter celle du 22 avril 2005 relative aux droits des patients en fin de vie.

    Cette dernière, dite loi Leonetti car elle fut portée au Parlement par le député UMP Jean Leonetti, qui permet à tout malade, même celui qui n'est pas en fin de vie, de demander l'arrêt de tout traitement, présenterait des « ambiguïtés » qu'il faudrait « lever », assure la ministre de la santé Marisol Touraine. Saisi en 2013 sur cette question de l'euthanasie, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) préconise quant à lui le maintien de l'interdiction de « provoquer délibérément la mort ».

    En ce qui concerne Vincent Lambert, il appartient désormais au Conseil d'Etat, réuni pour l'occasion dans sa plus haute formation de jugement, l'assemblée du contentieux (composée de 17 juges), de se prononcer. Il a mis sa décision en délibéré et la rendra publique le 24 juin dans l'après-midi.  

    PS : je ne souhaite à personne d' être confronté à cette situation car comment vouloir la mort d' un être que l' on aime mais que l' on voit se détériorer ?  Mais quand vous voyez cet être se faire dessus, ne plus répondre au moindre stimuli, ne plus souvenir de sa vie et de partir dans des délires que vous ne comprenez pas, quelle serait votre réaction ? Réfléchissez-y bien avant de répondre ! L' être dont je parle était mon père atteint d' un cancer généralisé ...


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